Benoît XVI célèbrera demain la Fête de la Nativité
de la Vierge Marie |
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Rome, le 07 septembre 2007 -
(E.S.M.) - Le Pape Benoît XVI,
lors de la récente "Agora" des jeunes à Lorette, a parlé de cette
"rencontre d’humilité", en déclarant que "la Sainte Maison de Nazareth"
était "le sanctuaire de l’humilité : l’humilité de Dieu qui s’est fait
chair"
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Joachim et Anne, les
parents de Marie, toute pure, toute sainte -
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Benoît XVI célèbrera demain la Fête de la Nativité
de la Vierge Marie
AVE MARIA par l’abbé Luciano Alimandi
- A la
naissance de Marie, tous nous renaissons
Le mois, de septembre est marqué par une présence particulière, dans le
calendrier liturgique, de la Bienheureuse Vierge Marie, à commencer par la
célébration de sa naissance
le samedi 8 septembre. Il est
beau de constater que, pour reprendre le travail qui a connu une pause avec
la période des vacances d’été, le regard du croyant trouve sur son horizon
la figure lumineuse de la Sainte Vierge, comme pour l’inviter à un nouveau
début, à un nouvel élan, y compris dans le domaine du travail.
Ce début de septembre est également marqué par le déplacement du pape Benoît
XVI qui a commencé ce pèlerinage en le plaçant sous la protection de la Mère
immaculée de Notre Seigneur Jésus-Christ.
On peut dire en effet que, avec la naissance de Marie, tout renaît, parce
que c’est d’Elle que Jésus a pris la nature humaine pour sauver chacun
d’entre nous et le faire renaître à une vie nouvelle. La naissance de la
Mère est déjà, en un certain sens, la naissance du Fils, elle anticipe sa
venue par sa conception immaculée, par son humilité et par son don total à
Dieu qui l’a choisie de toute éternité avec un amour indicible de
prédilection.
L’Église voit en Marie l’Aurore qui précède le lever du Soleil, c’est-à-dire
de son Fils Jésus : « Qui est celle-ci qui surgit comme l’aurore, belle
comme la lune, resplendissante comme le soleil ? »
(Cantique des Cantiques,
6, 10). A cette strophe du Cantique des Cantiques, le chrétien sait comment
répondre : c’est Marie qui surgit comme l’aurore et brille de la lumière du
Christ !
Célébrer la fête de la naissance de la Très Sainte Vierge Marie veut dire
méditer sur le mystère de sa petitesse qui, comme Elle-même le déclare dans
la Magnificat, a attiré le regard de Dieu qui l’a choisie comme Mère ; et
c’est pour cela que toutes les générations la proclament bienheureuse ! La
béatitude de Marie repose tout entière sur le choix de Dieu auquel Marie a
répondu avec une très grande humilité, avec une humilité inégalée.
L’humilité du Créateur s’est rencontrée avec celle de Marie, qui n’a rien
cherché d’autre que la gloire de Dieu.
Le Pape Benoît XVI, lors de la récente « Agora » des jeunes à
Lorette, a parlé de cette « rencontre d’humilité », en déclarant que « la
Sainte Maison de Nazareth » était « le sanctuaire de l’humilité : l’humilité
de Dieu qui s’est fait chair, qui s’est fait petit, et l’humilité de Marie
qui l’a accueilli dans son sein ; l’humilité du Créateur et l’humilité de la
créature. De cette rencontre d’humilité est né Jésus, Fils de Dieu et Fils
de l’homme (...) Celui qui est humble est considéré comme une personne qui
renonce, comme quelqu’un qui est vaincu, comme quelqu’un qui n’a rien à dire
au monde. En revanche, c’est là la voie maîtresse, et non seulement parce
que l’humilité est une grande vertu humaine, mais aussi parce que, en
premier lieu, elle représente la manière d’agir de Dieu lui-même. C’est la
voie choisie par le Christ, le Médiateur de la Nouvelle Alliance, qui,
‘s’étant comporté comme un homme, s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à
la mort et à la mort sur une croix’
(Philippiens, 2, 8)
», Extrait de l'Homélie du
Pape Benoît XVI à Lorette, 2 septembre 2007 (Homélie
du Saint Père)
Pour aller de l’avant sur cette « voie maîtresse », nos avons besoin d’être
pris par la main et d’être guidés par Celle qui l’a parcourue en suivant son
fils, par la « porte étroite », du début jusqu’à l’accomplissement, sans
jamais dévier dans cette voie, pas même un seul instant. Marie a pu la
parcourir jusqu’au bout avec Jésus, parce qu’elle était toujours restée la
servante. « Voici la servante du Seigneur » : ces paroles prononcées lors de
l’Annonciation étaient l’expression de tout son être qui était entièrement
ouvert à Dieu, oublieuse même de soi jusqu’à l’invraisemblable : un abîme
d’humilité pour contenir un abîme de Grâce ! Marie a toujours voulu être à
la dernière place, la place des pauvres de Yahvé », et c’est pour cela que
Dieu l’a exaltée au-dessus de toute autre créature.
Son Coeur Immaculé continue à répandre dans l’Église, qui s’étend à toute la
terre, la sève d’une humilité extraordinaire, afin que chaque enfant de
Dieu, qui est aussi son enfant, sache bien qu’il est toujours et seulement
une créature, un petit rien dans l’univers de l’Amour infini de Dieu. Un
petit rien appelé toutefois à de grandes choses : à devenir dans le Christ
un être tout donné à Dieu et rempli de Dieu ! Cela vaut vraiment la peine de
se perdre soi-même - comme nous le rappelle sans cesse le Saint-Père Benoît
XVI
- pour recevoir le Tout de Dieu ! Comme Marie, avec Marie, per Mariam !
Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 07.09.2007 - BENOÎT XVI -
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