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Benoît XVI et le mystère de l'appel divin
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Le 07 mars 2011 -
(E.S.M.)
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Comme chaque année, le pape Benoît XVI s'est rendu vendredi
après-midi au grand séminaire de Rome pour célébrer les vêpres en la
fête de la sainte patronne, la Vierge de la Confiance.
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Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI et le mystère de l'appel divin
Synthèse
Le 07 mars 2011 - E.
S. M. - Comme chaque année, le pape Benoît XVI s'est rendu
vendredi après-midi au grand séminaire de Rome pour célébrer les vêpres en
la fête de la sainte patronne, la Vierge de la Confiance. Puis il a présidé
une Lectio Divina pour tous les séminaristes du diocèse de Rome, évoquant
l'Epître de Paul aux Ephésiens. Il a détaché d'emblée les mots "appel" et "vocation"
dont parle saint Paul, ajoutant que "la vie chrétienne commence par un appel
et reste toujours une réponse jusqu'au bout". Il a ajouté que "l'icône de
l'Annonciation à Marie représente bien plus que le seul épisode évangélique.
Il contient tout le mystère de Marie, toute son histoire, sa raison d'être,
et, en même temps, il parle de l'Eglise, de son essence de toujours, tout
comme de chaque croyant dans le Christ, de chaque âme chrétienne appelée".
Le Seigneur, a poursuivi Benoît XVI, "a appelé chacun de nous par son
nom. Dieu est si grand qu'il a le temps pour chacun d'entre nous. Il me
connaît et connaît chacun de nous par son nom, personnellement. Je pense que
nous devrions méditer plusieurs fois ce mystère: Dieu, le Seigneur, m'a
appelé, m'appelle, me connaît, attend ma réponse comme il attendait la
réponse de Marie et comme il attendait la réponse des apôtres". Evoquant
ensuite l'humilité du Seigneur dont parle saint Paul dans son Epître, le
Pape a dit qu'"imiter Dieu qui vient à moi, qui est si grand qu'il se
fait mon ami, qui souffre pour moi et qui est mort pour moi. Voilà
l'humilité que nous devons avoir, l'humilité de Dieu. Cela signifie que nous
devons toujours nous regarder à la lumière de Dieu, de façon à ce que nous
puissions en même temps connaître la grandeur d'être une personne aimée de
Dieu, mais aussi notre petitesse, notre pauvreté et ainsi nous comporter non
comme des maîtres mais comme des serviteurs". Après avoir souligné que "l'appel
de Dieu est aussi un appel en communauté, un appel ecclésial", le
Saint-Père a ajouté que "l'Esprit Saint crée le corps et nous unit en un
corps unique. De cette façon, nous sommes en communion avec le Christ, en
acceptant cette corporéité de son Eglise, de l'Esprit qui s'incarne dans un
corps. Nous ne devons pas aussi oublier qu'il est très beau d'être en
compagnie d'avoir des amis dans le ciel et sur terre, de sentir la beauté de
ce corps, d'être heureux que le Seigneur nous ait appelés dans un corps et
qu'il nous ait donné des amis dans le monde entier".
Benoît XVI a enfin proposé quelques réflexions sur "l'importance de
toujours chercher l'unité dans la communion au seul Christ, au seul Dieu.
L'unité de l'Eglise est le fruit d'une concorde, d'un engagement commun de
se comporter comme Jésus, dans la force de son Esprit. Pour conserver
l'unité de l'esprit, il faut que nous alignions notre propre comportement
sur celui de l'humilité, de la douceur et de la magnanimité dont Jésus a
fait preuve dans sa passion. Nous devons avoir les mains et le cœur liés par
ce lien d'amour que lui-même a accepté pour nous en se faisant notre
serviteur".
Texte original du
discours du Saint Père
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Sources : www.vatican.va
20110307 (530)
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 07.03.2011 - T/Benoît XVI
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