Benoît XVI a nommé
le card. Bagnasco
à la tête de l'épiscopat italien |
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ROME, le 07 mars 2007 -
(E.S.M.) -
Le pape Benoît XVI a nommé aujourd'hui à la tête de la Conférence
des évêques d'Italie l'archevêque de Gênes Angelo Bagnasco, 64 ans,
successeur à ce poste stratégique du cardinal Camillio Ruini.
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Mgr. Angelo Bagnasco (voir
la photo agrandie)
Pérennité à la tête de l'Eglise italienne, un conservateur
remplace le cardinal Ruini
Mgr Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes, est le nouveau président de la
Conférence épiscopale italienne (Cei), a annoncé le Bureau de presse du
Vatican dans une note officielle diffusée ce midi.
Le pape Benoît XVI a nommé aujourd'hui à la tête de la Conférence
des évêques d'Italie l'archevêque de Gênes Angelo Bagnasco, 64 ans,
diplômé en philosophie et en théologie avec la spécialisation "métaphysique
et athéisme contemporain". Il est successeur à ce poste stratégique du cardinal
Camillio Ruini, 76 ans, qui a guidé la Cei pendant 16 ans et dont le
Saint Père a accepté la renonciation pour limite d’âge.
Mgr Bagnasco, qui restera
archevêque de Gênes, a exprimé sa profonde gratitude au Pape pour "cet acte
de grande confiance" en lui et a rappelé que la Cei est une "structure de
communion et de service pour la fraternité épiscopale, pour le discernement
des défis contemporains et les grandes orientations pastorales".
Au début de l'année 2006, dans la perspective du 75ème anniversaire de
Camillo Ruini, le pape Benoît XVI avait initié en secret une consultation
parmi les évêques pour lui trouver un successeur. Il n'a cependant pas
franchi le pas de laisser les évêques italiens choisir eux-mêmes leur
président, comme c'est le cas dans les autres pays.
Le nouveau responsable de l'Eglise italienne a été nommé en août 2006
Archevêque de Gênes, le grand port industriel du nord de la Péninsule, où
il succédait au
cardinal Tarcisio Bertone, que Benoît XVI appelait le 15 septembre au
poste de secrétaire d’État du Saint-Siège. (Benoît
XVI)
Auparavant Mgr Bagnasco était évêque de Pesaro, puis, depuis 2003, aumônier
général des armées, une charge qui l'a conduit à se rendre au Kosovo, en
Bosnie et en Afghanistan où l'armée italienne est engagée, ainsi qu'en Irak
où elle l'était alors au sein de la coalition dirigée par les Etats-Unis.
Mgr Bagnasco est un proche du cardinal Ruini, conservateur comme lui et
partisan d'une intervention de l'Eglise dans l'arène politique pour défendre
la famille traditionnelle contre le DICO, le projet de Pacs à l'italienne.
"La laïcité, c'est l'autonomie de la sphère civile et politique par rapport
à la sphère religieuse, mais pas par rapport à la sphère morale", a-t-il
ainsi déclaré mercredi dans un entretien à Il Giornale.
Le cardinal
Camillo Ruini, qui a déjà dépassé d'un an l'âge de la retraite pour les
évêques, reste cependant pour l'instant vicaire de Rome en attente de la
nomination d'un successeur par Benoît XVI.
Il continuera donc à administrer au nom du pape, qui en est l'évêque, ce
diocèse d'une grande importance symbolique pour la chrétienté.
Le cardinal Ruini continuera également à siéger au collège des cardinaux où
il reste électeur jusqu'à ses 80 ans.
Sources:
www.vatican.va
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E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 07.03.2007 - BENOÎT XVI |