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Les évêques d'Europe reçus par M. Sarkozy à l'Elysée

 

Le 06 octobre  2009  - (E.S.M.) - "Une laïcité à la française", c'est-à-dire ouverte à la contribution qui est apportée par la religion dans la société: pour le cardinal Péter Erdo, tel a été le thème central de la rencontre à l'Elysée, dans l'après-midi du vendredi 2 octobre 2009, du président français Nicolas Sakozy avec les évêques réunis du 1 au 4 octobre à Paris pour l'assemblée annuelle du Conseil des Conférences épiscopales européennes.

Le président Sarkozy, le cardinal Vingt-Trois

Les évêques d'Europe reçus par M. Sarkozy à l'Elysée 

En France, la laïcité de l'Etat est ouverte à la vision de l'Eglise

Le 06 octobre 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - "Une laïcité à la française", c'est-à-dire ouverte à la contribution qui est apportée par la religion dans la société: pour le cardinal Péter Erdo, tel a été le thème central de la rencontre à l'Elysée, dans l'après-midi du vendredi 2 octobre 2009, du président français Nicolas Sakozy avec les évêques réunis du 1 au 4 octobre à Paris pour l'assemblée annuelle du Conseil des Conférences épiscopales européennes (ccee), représentant les 33 conférences épiscopales existant en Europe, et présidé par le cardinal Péter Erdo, archevêque d'Esztergom-Budapest et primat de Hongrie. Ce dernier a déclaré que, au cours de la rencontre à l'Elysée, le président Sarkozy a exprimé sa satisfaction pour la contribution que l'Eglise apporte à la société de son pays à travers son magistère social. Toutefois, pour le président français, le devoir de l'Etat est de garantir à chaque citoyen la liberté de pensée.

Pour le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et vice-président de la ccee, la rencontre avec Nicolas Sarkozy a été "importante pour les présidents des Conférences épiscopales d'Europe", ajoutant que le chef de l'Etat français "s'est exprimé au niveau de la dimension sociale des religions, en développant à nouveau un point qui lui est cher, c'est-à-dire que les religions contribuent à donner un sens à la vie notamment dans le domaine de la recherche du bien commun". L'archevêque de Bordeaux a particulièrement apprécié l'affirmation de Nicolas Sarkozy, selon lequel "le rôle de l'Etat n'est pas de donner un sens à la vie, mais de l'organiser".

La veille, le 1 septembre, au cours de la Conférence de presse pour la présentation de l'assemblée de Paris, le cardinal Erdo, répondant à une question d'un journaliste sur les relations entre l'Eglise et l'Etat en France, avait souligné que les relations actuelles de l'Eglise avec les autorités de Paris sont très satisfaisantes et peuvent être considérées comme un point de référence pour l'Europe. Il a déclaré que dans son pays, où est actuellement en cours un débat sur la "loi fondamentale sur les cultes", la réglementation française sur les relations entre Eglise et Etat pourrait être un modèle auquel ses concitoyens pourraient s'inspirer.

Toutefois, le président de la ccee a souligné qu'en Europe, "il existe une grande variété de modèles dans les relations entre Eglise et Etat" et que "ce serait une grave erreur que de se limiter à un seul modèle". Le cardinal avait également répété que "l'Union européenne n'a aucun modèle", en ce qui concerne les relations entre Eglise et Etat, ce thème appartenant à la compétence de chaque pays membre.

Les travaux de l'assemblée annuelle du Conseil des Conférences épiscopales européennes se sont poursuivis avec la présentation aux évêques européens des résultats recueillis au cours de l'enquête européenne sur les relations entre Eglise et Etat. Cette enquête, commissionnée vingt ans après la chute du mur de Berlin, a fait le point sur les diverses modalités de reconnaissance juridique dont jouit l'Eglise dans les divers pays européens et conclut que "même là où l'Eglise est reconnue, le statut qui lui est attribué ne correspond pas toujours à sa nature réelle et à toutes les exigences qui en découlent".

Les auteurs de l'enquête ont également analysé les divers systèmes de financement mis en place par les Eglises en Europe, allant de l'"impôt ecclésiastique" mis en place dans certains pays, comme l'Allemagne et une grande partie des cantons suisses, au versement de la part de l'Etat de sommes plus ou moins importantes, comme la Croatie ou la Slovaquie. L'Italie, l'Espagne, la Hongrie et la Lituanie, en revanche, adoptent le système qui reconnaît aux contribuables la faculté de destiner à l'Eglise une partie des impôts sur le revenu dus à l'Etat.

L'étude, présentée vendredi à l'assemblée des évêques européens réunis à Paris, a également analysé le niveau de satisfaction enregistré dans chaque pays européen relatif aux interventions de l'Eglise sur des thèmes "importants sur le plan social". Les réponses ont été variées: dans certains pays européens, les interventions de l'Eglise "sont appréciées ou tout au moins tenues en considération, comme en Allemagne, France, Lituanie, mais également Albanie et Grèce. Dans d'autres Etats, en revanche, elles ne reçoivent aucune attention, comme en Bosnie et en Slovénie; ou encore, lorsqu'elles sont en opposition avec la mentalité dominante, elles suscitent des hostilités, comme le révèlent les évêques autrichiens et tchèques. Dans certains cas, les interventions de l'épiscopat sur des thèmes de grand intérêt ont été ridiculisées par certains media locaux, comme l'ont souligné certains évêques de diocèses des cantons suisses".

Une observation importante a également été faite dans l'étude par certains évêques de l'Eglise d'Angleterre et du pays de Galles, par divers membres des épiscopats de Moldavie, de Pologne et du Portugal. En effet, les prélats soulignent que "tandis que les déclarations en matière de sexualité, famille et bioéthique, lorsqu'elles ne sont pas entièrement ignorées, suscitent des réactions négatives, celles concernant les problèmes sociaux comme les droits humains, la solidarité, et le développement de la personne humaine, sont appréciées, valorisées et amplement rapportées dans les médias nationaux".

Le compte-rendu de l'enquête souligne que dans certains pays d'Europe, de nombreuses personnes sont contraires aux interventions de l'Eglise sur les questions qui concernent la conscience de la personne, comme le thème du début et de la fin de la vie humaine, considéré comme intimement lié à la conscience. Toute intervention de l'Eglise est considérée comme une ingérence.
 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
©L'Osservatore Romano - 6 octobre 2009
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 06.10.2009 - T/Eglise

 

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