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19 Avril 2005
 

Compte-rendu sur Ecclesia in Africa par Laurent MONSENGWO PASINYA

 

Le 06 octobre  2009  - (E.S.M.) - Lundi 5 octobre après midi a eu la deuxième Congrégation générale et Mgr Laurent MONSENGWO PASINYA a présenté un compte rendu de l’Exhortation post-synodale Ecclesia in Africa.

Compte-rendu sur Ecclesia in Africa par Laurent MONSENGWO PASINYAI

DEUXIEME CONGRÉGATION GÉNÉRALE (LUNDI 5 OCTOBRE 2009, APRES MIDI) : Compte-rendu sur Ecclesia in Africa

Le 06 octobre 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Lundi 5 octobre après midi a eu la  deuxième Congrégation générale et Mgr Laurent MONSENGWO PASINYA a présenté un compte rendu de l’Exhortation post-synodale Ecclesia in Africa.

- S. E. R. Mons. Laurent MONSENGWO PASINYA, Archevêque de Kinshasa (REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO)

Introduction

Le 10 avril 1994, au cours d’une liturgie pontificale haute en couleur, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II d’heureuse mémoire, entouré de 35 cardinaux, 1 patriarche, 39 archevêques, 146 évêques et 90 prêtres, ouvrait solennellement l’Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques, “dans le but de favoriser une solidarité pastorale organique dans tout le territoire africain et les îles adjacentes”.[1]“L’Afrique, dans la diversité de ses rites, était là, dansant sa joie, exprimant sa foi dans la vie, au son des tam-tams et d’autres instruments de musique africains”.[2]

À cette occasion, l’Afrique a perçu qu’elle est, d’une part, partie intégrante de l’histoire du salut, d’Abraham à Jésus Christ[3] et, d’autre part, suivant le mot de Paul VI, “nouvelle patrie du Christ”,[4]“terre aimée du Père Eternel”.[5]

Pendant un mois (10 avril - 8 mai 1994), l’Assemblée synodale regardera l’Afrique les yeux dans les yeux, pour mieux la comprendre et mesurer la profondeur de ses tragédies et de ses blessures (génocide, guerres et conflits armés, mouvements migratoires…) autant que ses efforts de renaissance, de démocratie et de défense des droits humains, ainsi que les témoignages lumineux de charité jusqu’au martyre.
Tout au long de ses assises, l’Assemblée synodale – et l’Église avec elle – expérimentera et vivra dans sa chair les souffrances des peuples d’Afrique comme si le Seigneur voulait y associer le Synode: le Pape Jean-Paul II et quelques Pères synodaux en clinique, assassinat d’un archevêque et trois évêques à Kabgayi, massacre de prêtres, religieux(ses) et fidèles laïcs, profanations des églises…

Au terme des débats et délibérations des Pères synodaux, l’Afrique est (plus que jamais) apparue comme cet homme de la parabole évangélique, qui descendait de Jérusalem à Jéricho et que les bandits laissèrent à demi-mort au bord du chemin (cf. Lc 10,30 ss). En effet, à l’instar de cet homme, l’Afrique attendait le passage du Bon Samaritain qu’est le Christ Jésus.
Aussi les Pères Synodaux ont-ils voulu que le Synode soit un “Synode de résurrection”, un “Synode d’espérance et de réconfort pour l’Afrique: “Christ notre espérance est vivant, nous vivrons !”[6]

En effet, il ne suffisait pas de faire des constats et de prendre la mesure des drames de l’Afrique; encore fallait-il proposer des solutions et des remèdes, des orientations et des options pastorales susceptibles de raviver et de ranimer toute la vie de l’Église et des peuples d’Afrique. Voilà pourquoi les Pères synodaux ont pris, au Synode, l’engagement solennel de poursuivre sans désemparer la mission évangélisatrice de l’Église dans ses cinq dimensions qui sont: l’évangélisation, l’inculturation, le dialogue, la justice et la paix, les moyens de communication sociale. Et pour la mise en œuvre de cette mission, l’Assemblée synodale a choisi l’idée-force de l’Église-famille de Dieu. “La nouvelle évangélisation visera donc à édifier l’Église-famille, en excluant tout ethnocentrisme et tout particularisme excessif, en prônant la réconciliation et une vraie communion entre les différentes ethnies, en favorisant la solidarité et le partage en ce qui concerne le personnel et les ressources entre Églises particulières, sans considérations indues d’ordre ethnique.[7]

Grâce à la bienveillance et à la fidélité du Saint-Père, les idées maîtresses, les options, orientations et propositions de l’Assemblée synodale spéciale pour l’Afrique furent substantiellement “codifiés” dans l’exhortation post-synodale Ecclesia in Africa (1995). Il convient d’évaluer, à travers la réception de celle-ci, l’incidence théologique et pastorale du Synode spécial pour l’Afrique dans l’Église.

(...)

2. Perspectives de la convocation d’une Deuxième Assemblée Spéciale pour l’Afrique

2.1. Tout au long des années qui suivirent les assises de la Première Assemblée Spéciale pour l’Afrique, le Conseil post-synodal de la Secrétairerie Générale du Synode a tenu régulièrement une réunion annuelle, au cours de laquelle il procédait à un tour d’horizon socio-pastoral de l’Église en Afrique.

2.2. Lors de sa 11e réunion des 18-19 juin 2003, le Conseil en est arrivé au constat que “la situation générale du continent, qui était déjà critique au moment de la phase de préparation de l’Assemblée spéciale, ne s’était guère améliorée, bien au contraire. La seule différence vient du fait que, suite à l’Exhortation post-synodale Ecclesia in Africa, l’Église locale dispose de l’instrument adéquat pour affronter et traiter ce problème”.[21]

2.3. Aussi le Conseil commença-t-il à envisager la programmation de la préparation de la 2e Assemblée spéciale pour l’Afrique. “La plupart des membres se rangèrent à l’avis d’une célébration de la deuxième Assemblée à 15 ans de la première et donc en 2009, après une préparation de 5 ans, permettant un travail d’approfondissement depuis la base et donc débutant dès 2004".

2.4. La première Assemblée synodale pour l’Afrique ayant examiné la situation sur le continent dans son ensemble, le Conseil post-synodal estima que la deuxième Assemblée devait se limiter à un aspect[22] plus restreint et d’une urgence particulière pour le futur du continent, p.ex. la paix, la justice et le pardon dans le contexte de l’Église-famille de Dieu, avec une formulation du type: “Pas de paix sans justice, pas de justice sans pardon (ou réconciliation)”, ou bien en soulignant le rôle de ferment qu’a l’Église en Afrique: “Église-famille de Dieu: ferment du monde nouveau”.[23]

2.5. Le 13 novembre 2004, le jour du 1650e anniversaire de la naissance de Saint Augustin, au cours d’une audience accordée aux Évêques d’Europe (CCEE) et d’Afrique (SCEAM), Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II saisit cette opportunité pour annoncer son intention de convoquer une deuxième Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques.
2.6. Il reviendra à Sa Sainteté le Pape Benoît XVI de finaliser cette intention en annonçant la convocation, au Vatican, du 4 au 25 octobre 2009, de la 2e Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques autour du thème: “L’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. Vous êtes le sel de la terre…Vous êtes la lumière du monde (Mt 5,13-14)”.

3. Dans la mouvance de la Première Assemblée Spéciale pour l’Afrique

3.1. La deuxième assemblée synodale spéciale pour l’Afrique est dans la logique et la mouvance de la première assemblée de 1994. En effet, dès lors que l’Afrique évoluait dans un climat général de guerres et de conflits, on pouvait craindre que cette situation n’engendre une cascade d’actes de vengeance et de violence généralisée. Providentiellement, la première assemblée synodale avait assigné à l’évangélisation la mission d’édifier l’Église-Famille de Dieu, pour que les familles africaines deviennent des Églises domestiques et les sociétés africaines des sociétés-famille. Or d’une part on ne se tue pas entre membres d’une même famille. D’autre part, de par sa nature, l’Église-Famille Dieu se prête comme le lieu et le sacrement de pardon, de réconciliation et de paix, ainsi que nous l’enseigne l’évangile (Mt 16,19;18,17 ; Jn 20,22-23). Encore faut-il que l’église elle-même se présente au monde comme une communauté réconciliée capable d’influer sur la société et entraîner celle-ci dans une volonté de pardon, de réconciliation et de paix. Une deuxième assemblée synodale devrait donc achever l’œuvre commencée dans la première. Celle-ci appelait la deuxième assemblée synodale comme une conséquence et un complément.

4. Réconciliés dans l’Église-Famille de Dieu

4.1. Le vocable de réconciliation implique l’idée de “ re- couture” et de recomposition du tissu de relations humaines rompues pour l’une ou l’autre raison. Cette remise en harmonie s’exprime, suivant les langues, par l’idée fondamentale de “changement” actif et passif (allassô), de “ rassemblement” et de “réunion” (conciliare, reconciliare. Cfr Concilium), de “purification” et “d’expiation” (Yôm kippûr). En Afrique, la réconciliation comporte en plus le concept d’une remise en état de la cohésion clanique et familiale en vue de l’harmonie et de l’équilibre “total” du lignage et de la collectivité.
4.2. La “réconciliation chrétienne” va beaucoup plus loin, car elle appartient à la trilogie “ amour, pardon, réconciliation” qui, pour sa part, implique la gratuité à l’instar de l’amour de Dieu. De ce fait, elle participe de la radicalité évangélique (la loi nouvelle). Aussi l’Evangile peut-il nous inviter à aimer comme Dieu, c’est-à-dire autant nos amis que nos ennemis, les bons comme les mauvais, “afin d’être les fils de notre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et fait tomber sa pluie sur les justes et les injustes (Mt 5, 44-45). Et Saint Paul d’ajouter: “En ceci Dieu prouve son amour envers nous: Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs (i.e. ennemis de Dieu) (Rom 5, 8.10).

4.3. Dans cette logique de la gratuité, le disciple du Christ doit laisser son offrande sur l’autel et aller d’abord se réconcilier avec son frère, avant de rentrer la présenter à Dieu (Mt 5, 23-24). Autrement dit, on ne peut attendre le pardon de Dieu et la réconciliation avec lui sans un cœur ouvert à l’amour et disposé au pardon et à la réconciliation à l’égard du prochain (cf. Mt 18, 23-35: le débiteur impitoyable)

4.4. En résumé, l’amour, le pardon et la réconciliation se déclenchent et s’offrent gratuitement, sans attendre au départ une contrepartie. Mais ils sont par nature si désintéressés qu’ils provoquent de soi la contrepartie. On ne peut, en effet, saisir les motivations profondes d’un tel amour sans rendre en retour un amour proportionnel. C’est toute la spiritualité de nos relations filiales avec Dieu notre Père.

4.5. C’est pourquoi l’idéal de la réconciliation, du pardon et de l’amour chrétien transcende les forces humaines. Il a besoin pour vivre, croitre et se parfaire de la force de l’Esprit Saint, Esprit d’amour répandu dans nos cœurs (Rm 5, 5; 8, 15), à travers l’économie sacramentaire de l’Église: “Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait (Rm 5, 48). La réconciliation parfaite se déploie et se vit dans l’Église-Famille de Dieu qui, en tant que sacrement du salut de Dieu, est le lieu et l’instrument de la réconciliation et du pardon.

4.6. À la trilogie Amour, pardon et réconciliation est indissolublement liée cette autre: fraternité, justice et vérité. “La société toujours plus mondialisée nous rapproche, dit Benoît XVI, mais elle ne nous rend pas frères. La raison à elle seule est capable de comprendre l’égalité entre les hommes et d’établir une communauté de vie civique, mais elle ne parvient pas à créer la fraternité. Celle-ci naît d’une vocation transcendante de Dieu, qui nous a aimés en premier, nous enseignant par l’intermédiaire du Fils ce qu’est la charité fraternelle”.[24]

4.7. On ne peut se réconcilier que dans la vérité: la vérité matérielle des faits, la vérité formelle des dispositions intérieures des cœurs, lorsque “la bouche parle de l’abondance du cœur” (cf. Lc 6, 45) et que la parole donnée des protagonistes est véridique et n’entremêle pas le “oui” et le “non” (cf. Mt 5, 37). Ce n’est que dans ces conditions que les commissions “Vérité et réconciliation” peuvent faire œuvre utile dans la pacification des pays en conflit “ La vérité est, en effet, logos qui crée un dia-logos et donc une communication et une communion. En aidant les hommes à aller au-delà de leurs opinions et de leurs sensations subjectives, la vérité leur permet de dépasser les déterminismes culturels et historiques et de se rencontrer dans la reconnaissance de la substance et de la valeur des choses”.[25]

4.8. Une réconciliation dans le mensonge ne peut être une source de paix durable, pas plus qu’une réconciliation qui ignore les impératifs élémentaires de la justice. “Il n’y a pas de paix sans justice. Il n’y a pas de justice sans réconciliation”, disait Jean-Paul II dans son message pour la journée mondiale de Paix 2002. Et Benoît XVI dira: “dans la vérité, la paix!”.Une réconciliation sans la justice est une opération qui cause la frustration et laisse un arrière-gout d’inachevé. Une réconciliation sans la vérité fera toujours transparaître l’inadéquation des accords souscrits, provoquera des suspicions sur la sincérité des partenaires et compromettra la fidélité à la parole donnée.

5. Réconciliés “pour le salut de la multitude” (cf. Gn 45, 7-8. 14-15)

À ce propos, l’épisode biblique de Joseph vendu par ses frères peut éclairer le sens de la réconciliation. En effet, la route de l’esclavage de Joseph, fils de Jacob, vendu par ses frères (Gn 37, 12-28) se conclut par la réconciliation avec ses frères. Joseph interpréta ce départ en Egypte comme étant le fait de Dieu qui l’a envoyé avant eux (ses frères), pour sauver leurs vies pour une grande délivrance (Gn 45, 7); pour le “salut de la multitude” (litt: d’un peuple nombreux) (Gn 50, 20). Cet épisode, contextualisé dans la théologie biblique du cycle de l’Exode, nous donne, me semble-t-il, une clé herméneutique d’histoire du salut, susceptible de nous aider à comprendre, dans la foi, le sens profond des cinq derniers siècles de l’histoire humaine en général et de la “ Route de l’esclave” en particulier. Les quatre cent trente années d’esclavage du peuple hébreu en Egypte (Ex 12, 40) peuvent nous inciter à interpréter la tournure que prend la géopolitique contemporaine. Celle-ci paraît être l’aboutissement de la “Route de l’esclave” du XVè-XVIè siècle, considérée comme un plan de Dieu “pour le salut de la multitude”. Et si l’élection d’un Noir à la tête des États-Unis d’Amérique était un “ signal divin” et une alerte de l’Esprit Saint pour une réconciliation des races et des ethnies, pour des relations humaines pacifiées et pour que cesse “le partenariat de matières premières” pour un “partenariat des matières grises” dans les relations nord-sud…! Le présent Synode et l’Église universelle gagneraient à ne pas ignorer cet événement primordial de l’histoire contemporaine, qui est loin d’être un jeu banal d’alliances politiques.

CONCLUSION

Il y a lieu de reconnaitre que l’esprit et la dynamique de la Première Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques ont donné une impulsion nouvelle à la vie et à la mission de l’Église en Afrique. Non seulement les Églises locales ont accueilli avec enthousiasme l’Exhortation post-synodale Ecclesia in Africa, qu’elles ont éditée et présentée, mais en outre elles en ont suivi les directives, les options et les orientations soit pour convoquer des synodes diocésains, nationaux ou régionaux, soit pour organiser des congrès, des symposiums ou des séminaires sur le thème-clé d’Église-famille de Dieu, ou encore pour élaborer des projets, des plans et des programmes pastoraux fondés sur ce même thème et contenus dans des lettres pastorales, des plaquettes ou des opuscule facilement maniables. Ces programmes pastoraux étaient conçus à tous les niveaux, du SCEAM aux Diocèses et aux commissions Justice et Paix.

À ce sujet, la lettre pastorale du SCEAM, intitulée “Christ est notre Paix (2001) aborda plus formellement la question des conflits armés et de la réconciliation en Afrique en considérant l’Église-famille de Dieu comme le lieu et le sacrement du pardon, de la réconciliation et de la paix en Afrique. Ce thème de la réconciliation et celui de l’Église- famille de Dieu ouvraient ainsi le chemin à la deuxième Assemblée synodale axée sur l’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix… “ Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde (Mt 5, 13-14).

La Deuxième Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques est appelée à engager l’Église et la société en Afrique sur le chemin, du pardon, de la réconciliation et de la paix, grâce à la justice dans la vérité: “ réconciliés dans l’Église-famille de Dieu, pour le salut de la multitude”.

Enseigne-nous, Seigneur tes voies (Ps 25/24, 4)”. “ Nous en appelons à toi, Seigneur, toi qui conduis la créature humaine à travers les conflits de ce monde. Fais aboutir les volontés de paix de notre temps, afin que tous les hommes puissent vivre heureux et te louer pour l’amour que tu donnes”.[26]

Lire le texte complet en français RELAZIONE SU ECCLESIA IN AFRICA

 Deuxième Congrégation Générale : Rapports des divers continents avec l’Afrique

 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 06.10.2009 - T/Synode Afrique

 

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