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France : les « dérapages » inhérents à la pratique de "mères porteuses"

 

Le 06 juillet 2008 - (E.S.M.) - Pour certains, les « dérapages » sont inscrits dans la démarche même de légaliser la pratique de « mères porteuses », dénoncée comme « une forme de prostitution », rapporte « Gènéthique », la synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune qui rapporte différentes réactions à propos du projet présenté au sénat français.

Les "mères porteuses" -  Pour agrandir l'image: Cliquez

France : les « dérapages » inhérents à la pratique de "mères porteuses"

Réactions à propos d’un projet présenté au sénat

Préambule : Le Saint-Siège a publié en 1983 la "Charte des Droits de la Famille" qui s’adresse principalement aux gouvernements, comme repère pour la réalisation d’une législation politique adéquate de la famille. En recevant les représentants du forum des Associations Familiales et de la Fédération Européenne des Associations des Familles Catholiques, le pape Benoît XVI a rappelé le 25e anniversaire de cette Charte qui doit encourager les gouvernements à promouvoir de vraies politiques en faveur de la famille, ainsi que le 40e anniversaire de  Humanae Vitae. Deux documents idéalement liés entre eux.

Pour certains, les « dérapages » sont inscrits dans la démarche même de légaliser la pratique de « mères porteuses », dénoncée comme « une forme de prostitution », rapporte « Génétique », la synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune qui rapporte différentes réactions à propos du projet présenté au sénat français.

« Le Monde » a publié une tribune cosignée par Caroline Eliacheff, psychanalyste, et René Frydman, gynécologue-accoucheur, à propos des mères porteuses. La pratique des mères porteuses illustre, selon les auteurs, la « survalorisation » ambiante de la génétique : contrairement aux démarches d’adoption, de don de sperme, d’ovule ou d’embryon qui valorisent la « parentalité » dite d’intention, « ce qui compte, c’est l’enfant de soi, de ses gènes », quel qu’en soit le prix.

Caroline Eliacheff et René Frydman soulignent ensuite l’importance de la grossesse qui « n’est pas un simple portage » tant les échanges entre la mère et l’enfant in utero sont riches. Comment dès lors « organiser la venue au monde d’enfants portés par une femme dont le travail psychique conscient et inconscient consiste à pouvoir l’abandonner » et ce alors qu’elle pourrait garder la possibilité de se rétracter après l’accouchement ? Peut-on sciemment exposer les enfants de la mère porteuse, son couple, son mari à cette démarche ? Que se passera-t-il en cas de fausse-couche, de césarienne, de complications, d’enfant malade...?

Et puis, « s’adjuger douze mois [NDLR : il est bien écrit « douze mois » dans l’article] de la vie d’un être humain, ce n’est pas rien ! », s’insurgent les auteurs. « N’est-ce pas une forme majeure d’aliénation du corps de la femme ? », s’interrogent-ils plus loin. Question d’autant plus grave que, d’après eux, la principale motivation sera toujours d’ordre économique, « liée ou non à une réparation psychique, consciente ou non, qu’il paraît douteux d’encourager ».

Enfin, pour eux, la régulation de cette pratique - récemment proposée par le sénat n’est qu’un « cache-misère ». « Les dérapages sont inscrits dans la démarche même de légaliser cette forme de prostitution au nom de la souffrance des couples qui ne peuvent procréer mais qui peuvent payer », alertent-ils.

Dans un communiqué à ce sujet, le Parti communiste français dénonce lui aussi ce « droit à l’enfant à tout prix » revendiqué par ceux notamment qui appellent de leurs vœux la légalisation de la gestation pour autrui. Il fustige une pratique qui « utilise le corps des femmes comme un outil de production/procréation », nie les liens existant entre la mère et l’enfant qu’elle porte, formalise la marchandisation des corps et foule aux pieds la dignité de la femme et de l’enfant.

Maître de conférence à l’université d’Evry, Aude Mirkovic, réagit à son tour dans Le Figaro et s’interroge sur l’intérêt de l’enfant qui devra ici payer les actes des adultes. Placé malgré lui au cœur d’un imbroglio biologique, psychique et juridique, l’enfant devra pourtant s’en accommoder pour trouver sa place et ses repères. Alors que l’adoption a pour but d’offrir une famille à celui qui en est privé, la maternité pour autrui suscite en elle-même cette situation dès lors délibérément acceptée et savamment orchestrée. L’auteur dénonce ainsi les circonstances objectives imposées à l’enfant pour venir au monde, sans remettre en cause l’amour qu’il recevrait. Mais, « les meilleures intentions ne peuvent changer ce qui est un fait : l’enfant est [dans la pratique des mères porteuses] l’objet d’un contrat »...

Pour Aude Mirkovic, il existe un lien irréfutable entre la maternité pour autrui et l’argent : avant la loi de 1994 - qui a interdit cette pratique - un marché s’était d’ailleurs mis en place (le dédommagement y était estimé à 50 000 francs) avec ses inévitables dérives mercantiles (avec des intermédiaires crapuleux notamment qui ne reversaient pas la totalité des sommes perçues à la mère porteuse). Elle ajoute enfin que la maternité pour autrui réduit irrémédiablement la femme au rôle d’ « outil de production ».
 

Sources : accueil.php - E.S.M.

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Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 06.07.08 - T/Famille

 

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