Benoît XVI décidera ce qu'il
y a mieux pour l'Église |
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CITE DU VATICAN, le 6 Mars 2007 -
(E.S.M.) - Quant à l'hypothèse d'un motu propio, "on ne sait encore rien", mais "c'est le Saint Père Benoît XVI
qui décidera. Et lorsque il le fera, nous devrons accepter ce qu'il
indiquera et chercher à l'aider avec un amour naturel pour l'Église".
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Mgr Ranjith, Secrétaire de la
Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des Sacrements
Le pape Benoît XVI décidera ce qu'il y a mieux pour l'Église
Elles continuent les spéculations sur l'hypothèse que le pape Benoît XVI
prépare un document sur une
possible réforme de la liturgie.
Mgr Ranjith, Secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la
discipline des Sacrements, disait récemment dans un entretien pour le
magazine "Inside the vatican" que la réforme liturgique engagée après
le Concile Vatican II n'avait "pas encore atteint les buts qu'elle s'était
fixée".
Il s'est exprimé au sujet de la crise liturgique, du Motu Proprio, de
l'ancienne messe et de certaines corrections nécessaires dans la messe
actuelle. Il laisse entendre que le Pape Benoît XVI avait de toute évidence
décidé de se confronter à la crise que traverse la liturgie catholique.
"La Messe tridentine n'est pas quelque chose qui appartient seulement aux
disciples de l'Archevêque Lefebvre", a t-il fait remarquer. "Elle est une partie de
notre héritage comme membres de l'Église catholique".
Mgr Ranjith ajoute que pour contrer le recul de la pratique religieuse chez
les croyants, et particulièrement dans le monde occidental, il est
nécessaire de revivifier la liturgie catholique. Le renouveau de la liturgie
après le Concile a eu certes des effets bénéfiques. Les conséquences
négatives ont été pourtant plus importantes, parce qu'elles ont "entraîné
dans nos rangs une grande perte de repères" explique Mgr Ranjith. Il est
devenu urgent à présent, "avec l'aide du Seigneur, d'effectuer les
corrections nécessaires."
Mgr Ranjith s'est également exprimé au sujet du "Motu Proprio", par lequel
Benoît XVI pourrait autoriser l'usage généralisé de la liturgie latine
préconciliaire. Mais il déclare ne rien pouvoir dire encore sur le contenu
exact de ce document, ni sur sa date de parution. En fait, la question n'est
pas tant de savoir s'il faut utiliser "la messe tridentine ou le novus
Ordo", que de définir "la responsabilité et la sensibilité requise par
la pastorale", dit le prélat. Si tel était le souhait du pape, "les deux
pourraient coexister", ce qui permettrait peut-être qu'un jour, l'une des
traditions puisse influencer l'autre. Le défi fondamental qui se présente
ici est de mettre fin aux nouveautés liturgiques fantaisistes et de
redécouvrir le sens du sacré. Faire un pas dans cette direction aiderait les
catholiques à retrouver une véritable pratique de leur foi.
Mgr Ranjith a noté que la participation régulière à la sainte messe avait
beaucoup baissé. "Il faut s'interroger sur ce qui s'est passé dans ces
églises et entreprendre les ajustements nécessaires" dit-il, en refusant les
explications que l'on donne en général au recul de la pratique religieuse.
"Je ne crois pas que la sécularisation soit à elle seule responsable de
cette situation. Je crois en l'occurrence à l'influence certaine d'une
profonde crise de la foi doublée d'une soif d'expérimentations insensées et
de nouveautés liturgiques."
Dans l'Eucharistie, il nous montre vraiment un
amour qui va « jusqu'au bout » (cf. Jn 13, 1), un
amour qui ne connaît pas de mesure :
Rubrique: Liturgie - Eucharistie
Sources: Pro Liturgia-
E.S.M.
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 06.03.2007 - BENOÎT XVI - Liturgie |