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19 Avril 2005
 

Conclusion avec un jour de retard du 12e Sommet de l’Union africaine

 

Le 06 février 2009  - (E.S.M.) - La prolongation d’une journée des travaux de l’assise a été déterminée par les fortes contradictions qui ont explosé entre les chefs d’Etat africains sur la proposition du responsable libyen Kadhafi de donner naissance aux “Etats Unis d’Afrique”.

Conclusion avec un jour de retard du 12e Sommet de l’Union africaine

Le 12e Sommet de l’Union africaine s’est conclu avec un jour de retard à Addis Abeba, capitale éthiopienne et siège de l’Union

Le 06 février 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - La prolongation d’une journée des travaux de l’assise a été déterminée par les fortes contradictions qui ont explosé entre les chefs d’Etat africains sur la proposition du responsable libyen Kadhafi de donner naissance aux “Etats Unis d’Afrique”. Il s’agit d’un projet pour transformer l’actuelle Union africaine en une confédération d’Etats indépendants, unis par une politique étrangère et économique commune. L’élection de Kadhafi comme président de la présidence tournante de l’Union a ouvert un débat qui a mené à la prolongation du Sommet d’une journée.

Kadhafi, en tant que président de l’Union africaine, a en effet, une année devant lui pour chercher à convaincre les sceptiques d’appuyer son projet.

Le responsable libyen a réussi à obtenir un accord sur la transformation de la Commission de l’Union africaine en Autorité de l’Union. Il s’agit d’un organe exécutif de l’Union, qui dispose actuellement d’un mandat plus ample pour faire progresser le processus d’unification du continent.

Le président sud-africain Kgalema Motlanthe a affirmé dans une interview que les propositions pour renforcer l’union africaine devraient être prises en considération seulement au cours des 3 prochains mois. “L’objectif est de renforcer et d’amplifier un peu les fonctions et les responsabilités de l’autorité”, a affirmé le président sud-africain.

Durant le Sommet, les tensions avec le responsable lybien et certains chefs d’Etat africains étaient évidentes. Le président ougandais Yoweri Museveni proposé de transformer le leadership de l’Union africaine en une troïka, afin de diminuer l’influence de Kadhafi comme président de l’Union, un rôle qui, en réalité, n’a que peu de pouvoir effectif.

Deux camps sont ainsi en train de se délimiter : d’une part il y a des pays comme la Libye qui poussent pour accélérer l’unification, affirmant que c’est la seule voie à suivre pour un continent dévasté par la guerre et la sécheresse. De l’autre côté, il y a des Etats comme le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie et le Kenya qui proposent une intégration graduelle, assurant qu’une accélération du processus créerait plus de problèmes qu’il n’en résoudrait. (L.M.)
 
SOMMET DE L'UA: LES CRISES RÉGIONALES ET L'INTÉGRATION FIGURENT DANS LE DOCUMENT CONCLUSIF

L'exigence de nouveaux moyens visant à favoriser l'intégration économique et politique du continent ainsi qu'une analyse des crises régionales les plus complexes sont les éléments centraux figurant dans le document final diffusé à l'issue du Sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Éthiopie. Plusieurs articles du texte traitent en effet des impacts de la crise économique mondiale et les présidents et Premiers ministres des 53 pays membres de l'UA y autorisent la formation d'un comité composé de ministres, banquiers et représentants de cinq macro-régions dont la tâche consisterait à superviser la crise pour en mitiger les effets.

Les signataires du document expriment en outre leur soutien à l'initiative du G20 - groupe de pays développés et émergents qui aspirent à réformer le système financier international -, tout en sollicitant une plus grande présence de l'Afrique en son sein. Conformément au choix de consacrer le Sommet au développement des infrastructures du continent, les États membres de l'organisme régional sont invités à ratifier sans délai le protocole fondateur d'une Banque d'investissements africaine.

La nécessité d'étendre le réseau des infrastructures du continent, notamment dans le domaine de l'énergie, des transports et des télécommunications, s'associe à l'engagement des États membres pour une réforme politique de l'UA, ceux-ci réitérant dans le document leur intention de transformer la Commission chargée de gouverner l'organisme en Autorité. La naissance de cette dernière sera définitivement établie lors d'une réunion des membres de l'UA dans les trois mois à venir pendant laquelle ils définiront les "fonctions" et les "dimensions" de la nouvelle assemblée et de ses "secrétariats".

En dehors de l'intégration politique et économique du continent, le Sommet a débattu des crises africaines et de leurs importants développements positifs. Des progrès menant progressivement à la formation d'un gouvernement d'unité sont enregistrés dans le processus politique mis en œuvre en Somalie, notent les chefs d'État et de gouvernement. Outre les putschs militaires qui ont donné lieu à la suspension de la Mauritanie et de la Guinée de l'organisme, les participants du Sommet ont abordé le sujet du Zimbabwe et favorablement accueilli l'accord sur la formation d'un exécutif d'unité, avant d'exiger la levée immédiate des sanctions européennes et américaines contre le pays pour en alléger les problèmes économiques et humanitaires. Agence Misna
 

Sources :   E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 05.02.2009 - T/Afrique

 

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