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19 Avril 2005
 

 

Première catéchèse générale de Benoît XVI

 Le Père de notre Seigneur Jésus-Christ

La première catéchèse de l'année s'est déroulée en deux moments. A 10 h 30', Benoît XVI a d'abord rencontré les groupes constitués de fidèles dans la Salle-Paul VI, puis il a gagné la Basilique vaticane pour saluer les pèlerins individuels.

 

Chers Frères et Sœurs,

Le cantique de la Lettre aux Colossiens que nous venons d’entendre donne le ton spirituel qui convient pour bien vivre notre marche tout au long de l’année nouvelle. Il s’ouvre sur la louange de Dieu, « le Père de notre Seigneur Jésus-Christ », source du salut. Puis l’hymne se déploie en deux parties.

Le Christ, « image du Dieu invisible », « premier-né avant toutes créatures » rend présent le Dieu invisible avec lequel il est en intimité profonde. Le Christ précède toute créature, non seulement à cause de sa vie éternelle, mais surtout en raison de son œuvre créatrice, car « tout est créé par lui et pour lui ».

Le deuxième temps de l’hymne est marqué par la figure du Christ Sauveur dans l’histoire de l’humanité. Son œuvre se révèle avant tout dans le fait qu’il est « la tête du corps, la tête de l’Église ». Il est « le premier-né d’entre les morts », celui qui nous ouvre les portes de la vie éternelle, nous arrachant à la mort et au mal.

Contemplons l’œuvre de Dieu qui, parce qu’il s’est fait homme, a accompli notre salut. Le Christ est le Fils de Dieu Sauveur, mais il est aussi notre frère, et c’est par cette proximité qu’il répand en nous le don divin .

Je salue cordialement les pèlerins de langue française présents à cette audience, en particulier les jeunes de l’Institution Notre-Dame des Dunes de Dunkerque. Que votre pèlerinage vous aide à mettre le Christ au centre de votre vie, tout au long de l’année nouvelle. Bonne et sainte année à tous !

VIS. 00011-03.02

LE PROGRES DANS TOUT CE QUI RAPPROCHE DU CHRIST

CITE DU VATICAN, 4 JAN 2006 . La première audience générale de l'année s'est déroulée en deux moments. A 10 h 30' le Pape a d'abord rencontré les groupes constitués de fidèles dans la Salle Paul VI, puis il a gagné la Basilique vaticane pour saluer les pèlerins individuels.

Benoît XVI a commenté l'hymne christologique de l'Epître aux Colossiens, " Premier né de toutes les créatures, le Christ est le premier des ressuscités d'entre les morts ". Ce texte, a dit le Saint-Père, "s'ouvre par un longue action de grâce, qui permet de créer l'atmosphère spirituelle utile pour bien aborder la nouvelle année comme notre cheminement au long de 2006 ".

Cette "louange à Dieu, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ a ajouté le Pape , est la source du salut décrite négativement comme libération du pouvoir des ténèbres et positivement comme participation à la gloire des saints dans la lumière"

Puis Benoît XVI a souligné que la première séquence de l'hymne propose le Christ comme " le premier né de toute la création, l'image du Dieu invisible ". La seconde est "dominée par l'image du Christ comme Sauveur au cour de l'histoire du salut", comme la " tête du corps qu'est l'Eglise . C'est là l'horizon salvifique privilégié dans lequel se manifestent pleinement la libération et la rédemption, la communion vitale entre la tête et les membres, entre le Christ et les chrétiens".

Saint Paul, a indiqué ensuite le Pape hors ses notes , "nous précise quelque chose de très important. L'histoire a un sens et une direction, elle tend vers une humanité unie dans le Christ.   D'une autre manière - a-t-il ajouté - Paul dit qu'il y a progression dans le mécanisme historique, une évolution qui est un progrès en tout ce qui nous rapproche du Christ, en tout ce qui nous rapproche de l'humanité vraiment humaniste. Mais derrière ces indications se cache un autre impératif. Oeuvrer pour le progrès, ainsi que nous le voulons tous, signifie favoriser le rapprochement des hommes et du Christ . Personnellement, nous le pouvons en nous conformant au Christ, ce qui est aller dans la voie du progrès véritable ".

" Le Christ - a poursuivi Benoît XVI - est celui qui ouvre les portes de la vie éternelle en nous arrachant aux limites que sont la mort et le mal. De fait, la plénitude de vie et de grâce qui se trouve dans le Christ nous est donnée et transmise. Par cette présence vitale, qui nous fait participer à la divinité, nous sommes transformés intérieurement, réconciliés et pacifiés ".

Le Saint-Père a alors cité saint Procule de Constantinople: "Celui qui nous a rachetés n'est pas un simple homme, ni même un dieu privé de la nature humaine. En effet, il disposait d'un corps et s'il ne s'était pas revêtu de nous, il ne nous aurait pas sauvés. Né de la Vierge il a revêtu les apprêts du condamné et s'est livré ainsi au terrible échange consistant à rendre l'esprit et à prendre la chair".

" Nous nous trouvons donc face à l'ouvre de Dieu, qui a accompli la rédemption parce qu'il a également été homme. Fils de Dieu, le Christ est en même temps notre sauveur et notre frère. C'est cette proximité qui insuffle en nous le don de Dieu ".
 

 VIS 060104 (540)

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 06.01.2006 - CATECHESE

 

Le cantique de la Lettre aux Colossiens (Col 1).
Rendons grâce à DIEU le PÈRE !

 

Rendons grâce à Dieu le Père ,
lui qui nous a donné
d'avoir part à l'héritage des saints,
dans la lumière.

Nous arrachant à la puissance des ténèbres,
il nous a placés
dans le Royaume de son Fils bien-aimé :
en lui nous avons le rachat,
le pardon des péchés.

Il est l'image du Dieu invisible,
le premier-né, avant toute créature
:
en lui, tout fut créé,
dans le ciel et sur la terre
.

Les êtres visibles et invisibles,
puissances, principautés,
souverainetés, dominations,
tout est créé par lui et pour lui.
Il est avant toute chose,
et tout subsiste en lui.
 

Il est aussi la tête du corps, la tête de l'Église :
c'est lui le commencement,
le premier-né d'entre les morts,
afin qu'il ait en tout la primauté.

Car Dieu a jugé bon
qu'habite en lui toute plénitude
et que tout, par le Christ,
lui soit enfin réconcilié,
faisant la paix par le sang de sa Croix,
la paix pour tous les êtres
sur la terre et dans le ciel.

 

Texte intégral

1. En cette première audience générale de la nouvelle année, nous nous arrêtons pour méditer sur le célèbre hymne christologique contenu dans la Lettre aux Colossiens, qui est comme le solennel portail d'entrée de ce riche texte paulinien et également un portail d'entrée pour cette année. L'Hymne proposé à notre réflexion est encadré par une longue formule de remerciement (cf. vv. 3.12-14). Celle-ci nous aide à créer l'atmosphère spirituelle pour bien vivre ces premiers jours de 2006, ainsi que notre chemin tout au long de la nouvelle année (cf. vv. 15-20).

La louange s'élève vers « Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ » (v. 3), source de ce salut qui est décrit du point de vue négatif comme arrachement « au pouvoir des ténèbres » (cf. v. 13), c'est-à-dire comme « rédemption et rémission des péchés » (cf. v. 14). Il est ensuite proposé de manière positive comme « participation à l’héritage des saints dans la lumière » (cf. v. 12) et comme entrée « dans le Royaume de son Fils bien-aimé » (v. 13).

2. C'est là que s'ouvre l'Hymne, profond et intense, qui a comme centre le Christ, dont on exalte le primat et l'œuvre, que ce soit dans la création ou dans l'histoire de la rédemption (cf. vv. 15-20). On trouve donc deux mouvements dans le chant. Dans le premier est présenté le premier-né de toute la création, le Christ, « Premier-né de toute créature » (cf. v. 15). Il est, en effet, l'« image du Dieu invisible », et cette expression est chargée de toute la signification que l'« icône » possède dans la culture de l'Orient: on ne souligne pas tant la ressemblance, mais l'intimité profonde avec le sujet représenté.

Le Christ propose à nouveau parmi nous le « Dieu invisible », de manière visible. En Lui nous voyons le visage de Dieu, à travers la nature commune qui les unit. Le Christ, en raison de sa très haute dignité, précède « toutes les choses » non seulement à cause de son éternité, mais également et surtout à travers son œuvre créatrice et providentielle: « car c'est en lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles et les puissances invisibles... et tout subsiste en lui » (vv. 16-17). Elles ont même également été créées « pour lui » (v. 16). Et ainsi saint Paul nous indique une vérité très importante: l'histoire a un objectif, une direction. L'histoire va vers l'humanité unie dans le Christ, elle va ainsi vers l'homme parfait, vers l'humanisme parfait. En d'autres termes, saint Paul nous dit: oui, il y a un progrès dans l'histoire. Il y a – si nous le voulons – une évolution de l'histoire. Le progrès est tout ce qui nous rapproche du Christ et qui nous rapproche ainsi de l'humanité unie, du véritable humanisme. Ainsi, dans ces indications, se cache également un impératif pour nous: travailler pour le progrès, une chose que nous voulons tous; nous pouvons le faire en travaillant pour le rapprochement des hommes au Christ; nous pouvons le faire en nous conformant personnellement au Christ, en allant ainsi dans la direction du véritable progrès.

3. Le deuxième mouvement de l'Hymne (cf. Col 1, 18-20) est dominé par la figure du Christ sauveur au sein même de l'histoire du salut. Son œuvre se révèle tout d'abord dans le fait d'être « Tête du corps, c'est-à-dire de l'Eglise » (v. 18): tel est l'horizon salvifique privilégié dans lequel se manifestent en plénitude la libération et la rédemption, la communion vitale qui existe entre la tête et les membres du corps, c'est-à-dire entre le Christ et les chrétiens. Le regard de l'Apôtre se tourne vers l'objectif ultime vers lequel converge l'histoire: le Christ est le « premier-né d'entre les morts » (v. 18), il est celui qui ouvre les portes à la vie éternelle, en nous arrachant aux limites de la mort et du mal.

Voilà, en effet, ce pleroma, cette « plénitude » de vie et de grâce qui est dans le Christ lui-même et qui nous est donnée et communiquée (cf. v. 19). Avec cette présence vitale, qui nous fait participer à la divinité, nous sommes transformés intérieurement, réconciliés, pacifiés: il s'agit là d'une harmonie de tout l'être racheté, dans lequel Dieu est désormais « tout en tous » (1 Co 15, 28), et vivre en chrétien signifie se laisser ainsi transformer intérieurement vers la forme du Christ. C'est alors que se réalise la réconciliation, la pacification.

4. Nous consacrons à présent un regard contemplatif à ce mystère grandiose de la rédemption, en reprenant les paroles de saint Proclus de Constantinople, mort en 446. Dans sa première homélie sur Marie, la Mère de Dieu, il propose à nouveau le mystère de la Rédemption comme une conséquence de l'Incarnation.

En effet, Dieu, rappelle l'évêque, s'est fait homme pour nous sauver et nous arracher ainsi au pouvoir des ténèbres et nous reconduire dans le royaume du Fils bien-aimé, comme le rappelle précisément l'hymne de la Lettre aux Colossiens. « Celui qui nous a rachetés n'est pas un pur homme – observe Proclus – : en effet, tout le genre humain était asservi au péché; il n'était pas non plus un Dieu privé de nature humaine: il avait en effet un corps qui, s'il ne s'était pas revêtu de moi, ne m'aurait pas sauvé. Apparu dans le sein de la Vierge, Il revêtit l'habit du condamné. C'est là qu'eut lieu le terrible échange, il rendit l'esprit et prit la chair » (8: Textes mariaux du premier millénaire, I Rome 1988, p. 561).

Nous nous trouvons donc devant l'œuvre de Dieu, qui a accompli la Rédemption précisément parce qu'il était également un homme. Il est à la fois le Fils de Dieu, sauveur, mais également notre frère et c'est grâce à cette proximité qu'Il diffuse en nous le don divin.

Il est réellement le Dieu avec nous. Amen !

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 09.01.2006 -CATECHESE

 
 

 

 

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