Toute la confiance du Pape Benoît XVI
envers le continent africain |
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Le 06 octobre 2009 -
(E.S.M.)
- L’Afrique apparaît aujourd’hui comme le plus déshérité de nos
continents. L’expansion démographique qui se poursuit ne
correspond pas à une croissance économique suffisante. Des
guerres civiles endémiques ravagent périodiquement de vastes
zones de son territoire.
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Toute la confiance du Pape Benoît XVI
envers le continent africain
Le second Synode sur l’Afrique
par Gérard LECLERC
Le 06 octobre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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L’Afrique apparaît aujourd’hui comme le plus déshérité de nos continents.
L’expansion démographique qui se poursuit ne correspond pas à une croissance
économique suffisante. Des guerres civiles endémiques ravagent
périodiquement de vastes zones de son territoire. La pandémie du sida touche
toutes les populations de façon cruelle. À vue humaine, les pronostics ne
sont guère optimistes, tant il semble que les Africains sont des parents
pauvres de la mondialisation. On peut se demander si de nouvelles offensives
prédatrices ne menacent pas l’indépendance économique et politique des
Africains. Et pourtant! À certains égards, l’Afrique apparaît comme le plus
jeune des continents et sa confiance en la vie pourrait bien lui permettre
d’envisager un avenir moins défavorable, pourvu qu’il échappe aux « déchets
toxiques spirituels » qui menacent sa santé morale.
C’est Benoît XVI qui emploie cette expression, en
ouvrant le second Synode africain. Le Pape est
persuadé que l’Afrique constitue pour le monde actuel un immense poumon
spirituel. Cette autre image est singulièrement évocatrice et elle exprime
toute la confiance du Pape envers le continent. Un continent qui est une
chance pour le monde, dans la mesure où il est justement étranger au toxique
nihilisme contemporain et qu’il a une confiance solidement enracinée dans la
famille, la transmission de la vie. La culture de mort lui est foncièrement
étrangère, et si elle s’insinue, c’est le fait d’agents extérieurs qui
constituent autant de virus pour déstabiliser sa confiance tranquille. Si un
second synode a été convoqué à Rome, c’est pour que l’Afrique soit
profondément pénétrée de la grâce d’En Haut, celle qui lui permettra de
devenir « une bénédiction pour l’Église universelle ».
Les difficultés ne sont pas seulement extra-ecclésiales. Les communautés
chrétiennes sont parfois affectées par des travers qui leur sont
spécifiques (...) Le Synode veillera à apporter des réponses concrètes à
ces divers défis, comme il se montrera attentif au mot d’ordre général
clairement énoncé par Benoît XVI. L’Église d’Afrique se doit d’être «
prophétie et ferment de réconciliation entre différents groupes ethniques,
linguistiques et aussi religieux, à l’intérieur de chaque nation et sur tout
le continent ».
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France catholique

Sources :
France catholique
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 06.10.2009 -
T/Synode Afrique |