Vatican, le 05 septembre 2008  - (E.S.M.) - Nous assistons à de fervents préparatifs à Cagliari en prévision de la visite du pape Benoit XVI dimanche prochain pour le centenaire de la proclamation de la Madonna de Bonaria, Patronne de toute la Sardaigne.

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La visite de Benoît XVI à Cagliari : les jeunes se préparent à accueillir le Successeur de Pierre

Le 05 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Nous assistons à de fervents préparatifs à Cagliari en prévision de la visite du pape dimanche prochain pour le centenaire de la proclamation de la Madonna de Bonaria, Patronne de toute la Sardaigne. Benoît XVI présidera en matinée la célébration eucharistique sur le parvis du Sanctuaire de Notre-Dame de Bonaria. Dans l'après-midi, la rencontre dans la Cathédrale de Cagliari avec les prêtres, les séminaristes et la communauté de la Faculté Pontificale de Théologie de la Sardaigne. La 11ème visite pastorale de Benoît XVI en Italie se conclura par la rencontre avec les jeunes.

Mais comment se préparent les jeunes à cet évènement ? Salvatore Sabatino de Radio Vatican a interrogé Mgr Moïse Marcìa, évêque auxiliaire de Cagliari :

R. - Cette rencontre a été préparée depuis déjà un long moment ; il y a eu au mois de mars, une première préparation avec un chemin spirituel pour tous, jeunes et moins jeunes, dans toutes les paroisses du diocèse et de la région sarde, un expérience, où figurait la Vierge, l'Église et le pape. Ensuite, après Pâques, il y a eu une autre préparation, exclusivement pour les jeunes, où on reprenait les trois thèmes fondamentaux : Marie, l'Église et la figure de Pierre. Nous sommes arrivés jusqu'au mois de Juillet en suivant cet itinéraire. Maintenant, comme préparation immédiate, le samedi 6 au matin, il y aura l'accueil des groupes, en matinée des catéchèses et dans l'après-midi, le chemin des Béatitudes qui est un parcours plus physique, que spirituel ou de réflexion, à travers les points les plus hauts de la partie historique de la ville de Cagliari ; c'est donc par groupes de 100-150, que les jeunes parcourront cet itinéraire en réfléchissant sur les Béatitudes, pour clôturer par le Sacrement de la Réconciliation et l'adoration eucharistique qui durera jusqu'à 2 heures du matin. Ensuite il y aura un moment de repos pour reprendre le dimanche matin suivant, par l'attente de l'arrivée du pape pour la célébration eucharistique prévue à 10h30 et le soir  la rencontre tant attendue avec le pape.

D. - Une longue préparation, donc. Mais qu'est-ce qu'attendent les jeunes de cette rencontre avec Benoît XVI ?

R. - Si l'on regarde cette préparation, je crois qu'ils voudraient faire l'expérience d'une Église vivante. Tenons présent à l'esprit que toute la visite du Saint-Père sera vécue à l'enseigne de ces paroles : « raffermis la foi de tes frères ». Nous attendons vraiment cette visite du Saint-Père : continuer notre vie avec une foi plus vivante. Une foi plus vivante et vivre non seulement le Christ mais aussi la dimension de l'Église : l'Église. Vivre l'Église, sentir l'Église vivante.

D. - Mons.  Marcìa, quels sont les problèmes qui affectent aujourd'hui le monde  de la jeunesse sarde ?

R. - Ils ne sont pas tellement différents des problèmes du monde de la jeunesse hors de la Sardaigne. La Sardaigne est une île et l'île étant comme "fermée", préserve de l'arrogance des réalités négatives que peuvent vivre les jeunes dans la péninsule ou dans le continent. Maintenant, les problèmes qui les affectent le plus sont : le chômage, certainement, les études, la préparation. Pourtant, les structures ne manquent pas, mais c'est la sérénité qui manque, la sérénité économique, même au sein même des familles, celle qui permettrait que les jeunes puissent étudier sereinement dans les universités. Ensuite, nous pouvons citer les problèmes de la famille, des jeunes qui sont en échec, qui ne peuvent pas créer une famille, parce que le potentiel économique pour une sérénité des premiers pas d'une famille qui se constitue, est faible.

D. - Le chômage donc, formation, incertitudes pour l'avenir : pour faire face à tous ces défis, pour donner l'espérance aux jeunes, que  répondez-vous ?

R. - Au niveau diocésain, on a créé un collège, justement pour aider les jeunes de bonne volonté qui n'ont pas de possibilités économiques, pour qu'ils soient suivis dans leur parcours universitaire et puissent trouver cette sérénité, pour pouvoir suivre sereinement leurs études. Un autre travail qui se met en place à travers le volontariat, est celui de pousser les jeunes à un engagement plus sérieux, plus actif, en les aidant à dépasser les moments difficiles pour qu'ensuite ils s'affirment et prennent leur propre avenir en main.

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Sources : Radio Vatican -  E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité) - 04.09.2008 - T/Benoît XVI