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19 Avril 2005
 

Benoît XVI recevra Shimon Peres à Castel Gandolfo

 

Rome, le 05 septembre 2007 - (E.S.M.) - Comme nous l'annoncions déjà le mois dernier, le pape Benoît XVI recevra le jeudi 6 septembre à 11h à Castel Gandolfo, le président israélien Shimon Peres qui,  citant le Saint Père, affirme que le christianisme est un credo "fondé sur trois bases, la philosophie grecque, la législation romaine et la Bible hébraïque".

Shimon Peres

Benoît XVI recevra Shimon Peres à Castel Gandolfo

Comme nous l'annoncions déjà le mois dernier (Le pape Benoît XVI recevra Shimon Peres à Castel Gandolfo), le pape Benoît XVI recevra le jeudi 6 septembre à 11h à Castel Gandolfo, le président israélien Shimon Peres. Elu le 13 juin dernier, ce voyage constituera le premier déplacement à l’étranger du nouveau chef de l’Etat israélien.

Shimon Peres qui avait déjà été reçu au Vatican le 6 avril 2006, avait alors invité le Saint Père à se rendre en Israël début 2007. Cette même invitation avait également été faite par Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères, le 23 mars 2006. Lors de son passage à Rome, Moshe Katsav, alors président, avait également invité Benoît XVI à se rendre en Israël. De même de la part de Mahmoud Abbas qui avait proposé au pape de se rendre "à Jérusalem et dans les lieux saints".

Suite à son élection à la présidence en juillet dernier, le Saint Père Benoît XVI avait appelé Shimon Peres  à œuvrer pour "inciter d'autres chefs à combattre les défis du futur et avancer vers la paix". Benoît XVI appelle Shimon Peres à favoriser le processus de paix

Lors de son voyage à Rome, le Président Peres rencontrera également le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, et le président du Conseil de la Péninsule, Romano Prodi.


On parle beaucoup des relations entre le Vatican et l’État d’Israël. Il nous faut tout d’abord apporter une précision d’ordre sémantique. La formule « relations Vatican/Israël » est impropre car l’Etat du Vatican, entité territoriale de 44 ha avec environ un millier d’habitants, qui doit son existence aux accords du Latran de 1929, n’a pas de relations avec Israël ni avec les autres États, mais c’est le Saint-Siège, ensemble des organismes de gouvernement de l’Église Catholique, et non l’État de la Cité du Vatican qui fait l’objet d’une représentation internationale. Le Saint Siège jouit de la personnalité juridique de droit international pour représenter l’Église universelle. C’est le sujet des différents accords et relations diplomatiques. Selon les paroles mêmes de Jean-Paul II, l’État existe comme garantie de l’exercice de la liberté spirituelle du Siège apostolique, et donc comme moyen d’en assurer l’indépendance réelle et visible dans son activité de gouvernement en faveur de l’Église universelle

Aujourd’hui ces relations sont essentiellement régies par l’Accord fondamental signé le 30 décembre 1993 à Jérusalem entre Mgr Celli et Mr Yossi Beilin, respectivement représentant du Saint Siège et de l’État d’Israël. Cet accord était le fruit du travail de la commission bilatérale permanente qui s’était mise en place le 29 juillet 1992.

Le 15 juin 1994, les relations diplomatiques pleines et entières avec échange d’ambassadeurs sont établies. Mgr Andrea di Montezemolo, délégué apostolique à Jérusalem, avait été nommé, le 19 janvier 1994, représentant spécial du Saint-Siège en Israël et, deviendra le 28 juin, nonce apostolique à Jérusalem, avec siège à Jaffa. M. Shmuel Hadas, premier ambassadeur de I’Etat d’Israël auprès du Saint-Siège, exerça les fonctions de « représentant spécial » à Rome dès le 10 février 1994.

La commission sur les questions juridiques aboutit assez rapidement à un accord qui fut signé le 10 novembre 1997, par Mr David Lévi, ministre des Affaires étrangères, pour l’État d’Israël, et Mgr Andrea Di Montezemolo, Nonce Apotolique, pour le Siège Apostolique.

La caractéristique et l’originalité de cet accord est de donner le plein effet, avec tous les droits inhérents dans la loi israélienne, aux entités juridiques existants selon le Droit Canon de l’Église catholique. Les personnalités déjà existantes sont énumérées aux articles 3, 4 et 5 tandis qu’une annexe donne la liste détaillée des différentes institutions concernées. Enfin, une procédure en annexe à l’article 12 prévoit la processus d’identification et de reconnaissance par notification de l’autorité ecclésiale compétente auprès du gouvernement israélien pour les nouvelles entités s’implantant dans le pays, avec l’établissement d’un registre.

Le seul problème est qu’aujourd’hui, 10 ans après sa signature, ce texte n’a toujours pas été ratifié par l’État d’Israël et qu’il n’a donc pas force de loi, et qu’à plus forte raison il n’a pas de décrets d’application

Les questions économiques et fiscales relèvent de la commission bilatérale permanente, avec l’apport d’une sous-commission qui étudie les questions en jeu et présente des propositions de résolutions.

A l’issue de la réunion plénière du mois de mai, le P. Jaeger déclarait à Radio-Vatican : « En continuant avec bonne foi, bonne volonté et en travaillant, l’accord est plus que possible, et même en vue ». Le chef de la délégation israélienne, M. Abramovitch, se montrait aussi optimiste.


Les thèmes qui seront discutés porteront essentiellement sur le danger nucléaire représenté par l'Iran, qui, selon les paroles de Peres, « prétend imposer l'hégémonie de la religion avec force, celle de l'Islam », alors que, citant le Pape Benoît XVI, affirme que le christianisme est un credo « fondé sur trois bases, philosophie grecque, la législation romaine et la Bible juive, une définition très intéressante ».
 

Sources: Un écho d’Israël- E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 05.09.2007 - BENOÎT XVI

 

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