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19 Avril 2005
 

Le congrès à huis clos organisé autour de Benoît XVI

ROME, Mardi 5 septembre 2006. Les interventions prononcées lors du congrès à huis clos organisé autour de Benoît XVI sur "la création et l’évolution" devraient être prochainement publiées.

Le cardinal Schönborn

Publication prochaine des débats du congrès sur "création et évolution"

Des interventions à huis clos autour du pape Benoît XVI

Les interventions prononcées lors du congrès à huis clos organisé autour de Benoît XVI sur "la création et l’évolution" devraient être prochainement publiées. C’est sur volonté du pape que seront diffusés les propos tenus lors du séminaire du "Ratzinger-Schülerkreis" qui s’est tenu à Castel Gandolfo du 1er au 3 septembre 2006.

A la fin du séminaire qui s’est tenu à Castel Gandolfo, Benoît XVI a demandé à ce que soient rendues publiques les quatre interventions des spécialistes sur la question de la création et de l’évolution. L’an passé, les discussions du groupe d'universitaires du "Ratzinger-Schülerkreis" - le cercle des anciens élèves de Ratzinger - sur l’islam avaient été tenues secrètes.

Selon le cardinal archevêque de Vienne Christoph Schönborn, présent au dernier congrès, le compte-rendu pourrait être publié en novembre. Il s’agit d’une première, comme l’a relevé le vaticaniste italien Sandro Magister dans son blog "Settimo Cielo".

Les quatre intervenants principaux durant ce séminaire étaient Peter Schuster, président de l’Académie autrichienne des sciences, un non catholique expert en biologie moléculaire évolutive, Robert Spaemann, philosophe en sciences politiques, un des grands spécialistes allemands de la modernité, le jésuite Paul Erbrich, professeur de philosophie de la nature à Munich, et le cardinal Schönborn. Leurs interventions, en allemand, ont été suivies de discussions avec les quelque 39 participants au congrès.

L'évolution reconnue comme un fait scientifique

“C’était un rendez-vous important au niveau académique le plus élevé“, a ainsi confié le cardinal Schönborn à l’agence autrichienne Kathpress. L'archevêque de Vienne estime que le choix du thème est motivé par le débat en cours depuis plusieurs mois sur ce sujet. Si aucune conclusion n’a été tirée de cette réflexion de trois jours, comme l’a confié à l’agence Reuters le Père Joseph Fessio, un jésuite ayant pris part aux discussions, le groupe a décidé de publier ses textes afin de montrer que les théologiens catholiques ne voient pas de contradiction entre leur croyance en la création divine et la théorie scientifique de l’évolution.

Selon les participants au congrès, il s’agit en effet de promouvoir un dialogue entre la foi et la science sur les origines de la vie. D’après le jésuite, Benoît XVI a pris part aux discussions, mais n’a rien dit de différent de ses récentes déclarations publiques sur la question, dans lesquelles il a reconnu l’évolution comme un fait scientifique mais a argumenté sur le fait que Dieu a créé le monde et toute vie en lui.

Débat acharné entre "darwinistes" et "créationnistes" aux Etats-Unis

Les travaux ont commencé au Centre Mariapoli, une maison du mouvement des "Focolari" proche du palais de Castel Gandolfo, le 1er septembre, avec l’intervention de Peter Schuster, Robert Spaemann et Paul Erbrich. Le pape, parti le matin même pour le sanctuaire de Manoppello, n’y était pas présent.

En revanche, le 2 septembre, Benoît XVI a pris part aux discussions, qui ont eu lieu, cette fois, dans le palais apostolique. Après avoir entendu le résumé des interventions de la veille, le pape a écouté la conférence du cardinal Schönborn sur le sujet. Le 3 septembre, le pape a célébré la messe avec ses anciens élèves, au Centre Mariapoli. Si le débat n’a fait qu’effleurer l’Europe ces derniers temps, aux Etats-Unis la polémique entre "darwinistes" et "créationnistes" fait rage.

Ces derniers, qui prennent au pied de la lettre le récit biblique de la création du monde, contestent la théorie de Charles Darwin (1809-1882) établissant que l’espèce humaine est le fruit d'une longue évolution. Au-delà de l’Atlantique, ces mouvements fondamentalistes chrétiens cherchent à imposer dans l’enseignement scolaire la théorie appelée "intelligent design" (le dessein intelligent de Dieu).

Après avoir longtemps combattu Darwin, l’Eglise catholique considère aujourd'hui, avec quelques réserves, que la théorie de l’évolution n’est pas incompatible avec son enseignement. Elle s’inquiète pourtant de l’influence du darwinisme social et des théories sur l’évolutionnisme économique en matière d’éthique sociale et médicale. La “sélection naturelle“ est inacceptable pour la doctrine sociale de l’Eglise.

Dès la première messe de son pontificat, en avril 2005, Benoît XVI avait abordé ce sujet. Les hommes ne sont pas “le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution“, avait alors expliqué le nouveau pape, précisant que “chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu“.

En avril dernier, devant les jeunes du diocèse de Rome, le souverain pontife avait expliqué en quoi le christianisme avait fait “l’option de la priorité de la raison créatrice au début de tout et principe de tout“. Il avait ainsi rejeté la seconde option possible, celle de “la priorité de l'irrationnel selon laquelle tout ce qui fonctionne sur la Terre et dans nos vies serait seulement occasionnel et un produit de l’irrationnel“. Au soir de la veillée pascale, le pape devait encore affirmer que la résurrection du Christ était le “saut qualitatif le plus décisif dans l’histoire de l’évolut

Le "Ratzinger-Schülerkreis"

Les rencontres entre le professeur Ratzinger et ses anciens élèves remontent à 1970, lorsque ce dernier enseignait à Ratisbonne (Allemagne) et voulut, selon ses propres termes, organiser “une communauté informelle de jeunes gens“. Le professeur de théologie avait alors proposé un cours d’été d’une semaine, durant lequel, chaque jour, la vie de communauté, joyeuse et décontractée, fécondait aussi la discussion théologique et la prière commune.

Ces rencontres se sont poursuivies lorsque Joseph Ratzinger fut nommé archevêque de Munich (1977), puis lorsqu’il prit la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi (1981). Le cercle des anciens élèves de Joseph Ratzinger est coordonné par le Père Stephan Horn, ancien professeur de théologie fondamentale à l’Université de Passau (Allemagne).

Lors de la rencontre de 2004, le groupe de travail estival s’était donné rendez-vous un an plus tard pour parler du “concept de Dieu dans l’islam“. Elu pape en avril 2005, Joseph Ratzinger avait alors maintenu cette rencontre, invitant ses anciens élèves à le retrouver à Castel Gandolfo au début du mois de septembre 2005. Une expérience renouvelée en septembre 2006 sur "création et évolution".

Sources: Sources: © Ctb/apic/imedia/ar/jb/be

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 04.09.2006 - BENOÎT XVI

 

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