Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Lutter contre le fléau de la faim déclarait Benoît XVI

 

Rome, le 05 juillet 2008 - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI aura certainement à coeur de terminer pendant cette période d'été, l'encyclique sociale, espérée pour l'automne, d'après le cardinal Bertone.

Le scandale de la faim -  Pour agrandir l'image: Cliquez

Lutter contre le fléau de la faim déclarait Benoît XVI

Cette troisième encyclique du pape Benoît XVI sera la bienvenue, pour redonner aux hommes et aux femmes de bonne volonté le sens des finalités de l’économie et de la plus pressante solidarité avec les peuples de la faim, un sujet très douloureux. Le drame de la faim, cette injustice dénoncée en diverses occasions par le pape Jean-Paul II et amplement relayée par le pape Benoît XVI qui affirmait déjà en 2006 que "pour avoir un effet à grande échelle, il est indispensable de "convertir" le modèle de développement mondial; c'est - indiquait le Saint-Père - ce qu'exigent dorénavant non seulement le scandale de la faim, mais également les urgences liées à l'environnement et à l'énergie".

Renforcer "les actions en faveur de la lutte contre la pauvreté dans le monde", notamment en Afrique, et à la résolution des problèmes rattachés "à la question des transformations climatiques planétaires" : c'est ce que demandent les présidents des Conférences épiscopales des pays du G8 à leurs dirigeants politiques qui se réuniront la semaine prochaine à Hokkaido, dans le Nord du Japon, à l'occasion du Sommet. Réitérant l'invitation du Saint Père Benoît XVI à promouvoir la solidarité envers les régions les plus pauvres de la planète et de l'Afrique surtout, les huit archevêques expriment "leur souci particulier pour les membres les plus pauvres et les plus vulnérables de la famille humaine, notamment de ceux qui vivent dans les pays en voie de développement". "Il est en effet capital – écrivent les prélats – que vous réaffirmiez et repreniez les engagements fondamentaux contractés à Gleneagles en 2005 et à Heiligendamm en 2007. En 2005, les pays les plus riches du monde avaient promis de verser d'ici 2010 50 milliards de dollars par an pour l'aide au développement d'ici 2010, dont la moitié à destination de l'Afrique. Ces engagement doivent être atteints et d'autres doivent être pris dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'aide humanitaire". Face à la crise alimentaire mondiale – "qui ébranle principalement les pays les plus pauvres" – et aux maladies comme le Sida (Syndrome d'immunodéficience acquise), le paludisme et autres, les leaders religieux estiment qu'"une action concertée est nécessaire". Au sujet des changements climatiques, important point à l'ordre du jour du Sommet, les prélats considèrent que "le coût des mesures visant à éviter et à s’adapter aux terribles conséquences du changement climatique repose davantage sur les personnes et nations les plus riches qui ont le plus profité des effets nuisibles au développement, et ne doit pas être injustement supporté par les pauvres", qui supportent une part disproportionnée de leurs effets négatifs, dont des risques de conflits, la hausse du prix de l'énergie et les problèmes de santé.

Nous publions ci-dessous une nouvelle alarme de la FAO : en 2007 le nombre de personnes souffrant de la faim a augmenté de 50 millions, et l’augmentation des prix met à genoux des nations entières.

La crise alimentaire, due à l’augmentation des prix de certains produits qui fournissent l’aliment de base pour des millions de personnes et en même temps à la hausse du coût du carburant, produit une crise sans précédent sur le plan global. C’est la FAO qui sonne de nouveau l’alarme, à quelques semaines du sommet mondial de Rome consacré justement aux problèmes de la sous-alimentation et des productions agricoles. D’après les nouvelles données diffusées par le Directeur général de l’Agence des Nations Unies, Jacques Diouf, en 2007 le nombre de pauvres souffrant de la faim dans le monde a augmenté de 50 millions. De nombreux pays touchés par la crise ne sont pas en mesure de faire face seuls à l’urgence, et ont un besoin urgent d’une action multilatérale, d’alliances avec des institutions internationales et avec d’autres nations. Benoît XVI appelait aussi « toute personne et toute famille » à « faire quelque chose pour soulager la faim dans le monde en adoptant un style de vie et de consommation compatible avec la sauvegarde de la Création et avec les critères de justice envers ceux qui cultivent la terre dans tous les pays ». (Benoît XVI dénonce le scandale de la faim dans le monde - 12.11.06)

Divers sont les facteurs à l’origine de cette crise grave, en partie déjà identifiés par le récent sommet de Rome. Parmi ceux-ci, l’augmentation de la demande des produits agricoles dû à la crise démographique et au développement économique des pays émergents ; le choix d’investir dans les biocarburants effectué par plusieurs grandes nations, et la facilité relative avec laquelle ce secteur se développe, soustrayant toutefois des terres arables à l’agriculture ; les bonds dans la production agricole dus aux changements climatiques et à leurs conséquences, en particulier la sécheresse et les inondations qui ont provoqué d’énormes dommages en Afrique et dans le Sud-est asiatique.

Dans ce contexte il faut souligner que les réserves de céréales sont à leur niveau le plus bas depuis 30 ans. Selon la FAO, pour répondre à la crise actuelle la production de biens alimentaires devrait doubler d’ici 2050. On accuse encore ces pays exportateurs de produits agricoles et alimentaires qui spéculent sur les marchés pour protéger leurs consommateurs.

La FAO souligne en particulier que les ressources publiques destinées à l’agriculture dans les pays en voie de développement ont chuté de 17% en 1980 à 3% en 2006, sans compter le niveau minimum d’investissements qui sont dévolus à la recherche scientifique dans le domaine agricole par ces mêmes pays : une situation de plus en plus difficile dont la communauté internationale toute entière est responsable. 24 milliards de dollars par an d’investissements publics supplémentaires seront nécessaires pour faire face à la crise, un chiffre qui comprend les ressources nécessaires à la gestion de l’eau, à la construction de routes rurales, à l’édification de structures pour le stockage des réserves alimentaires, et à la recherche.

Parmi les données qui provoquent une appréhension particulière, la perte mondiale annuelle de terrains cultivables, entre 5 et 10 millions d’hectares, causée par la grave dégradation des sols ; cependant dans de larges régions de l’Afrique, de l’Amérique Latine et de l’Asie centrale, il existe de nombreuses possibilités encore non exploitées pour l’expansion de terrains agricoles. Il reste enfin la grande inconnue des changements climatiques : si en effet la température globale continue à augmenter, la production des principales cultures, à commencer par le maïs, pourrait descendre de 40 à 20 pour cent dans certaines régions de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique Latine.
 

Sources :  www.vatican.va (Mtp) - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 05.07.08 - T/International

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante