Benoît XVI n’a pas suivi la demi-finale de Italie-Allemagne
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ROME, MERCREDI 5 JUILLET 2006. Le pape Benoît XVI n’a pas suivi la première demi-finale de la Coupe du monde de football qui opposait mardi soir l’Allemagne, son pays, à l’Italie, ont confié des proches du pape à l'Agence de presse I.Media.
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Le pape Benoît XVI n’a pas suivi la demi-finale de Italie-Allemagne
Mais d'autres prélats l’ont fait.
Le pape Benoît XVI n’a pas suivi le match opposant son pays à celui dans lequel il vit depuis 25 ans. Habituellement, le pape se couche autour de 21h30. Le 4 juillet, le match Italie-Allemagne a débuté une demi-heure plus tôt.
Ces propos confirment ceux de l’évêque allemand Mgr Josef Clemens qui avait estimé peu probable que Benoît XVI regarde le match Italie-Allemagne. Franchement je ne sais pas si le pape suivra Italie-Allemagne. Je l’ai rencontré il y a quelques jours, mais nous n’avons pas parlé de la coupe du monde de football , a ainsi déclaré le secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs dans les colonnes du quotidien "Corriere della Sera", le 4 juillet.
Je ne sais pas s’il a suivi un seul match , a en outre affirmé l’ancien secrétaire particulier et ami du cardinal Ratzinger. Qui a néanmoins ajouté moi personnellement, je serai devant la télévision . Même si je suis Allemand, je ne supporterai pas l’Allemagne. Je suis en faveur d’une belle rencontre , a-t-il aussi affirmé.
Le foot passionne de nombreux prélats de la curie
De source vaticane, le pape s’informe néanmoins régulièrement auprès de son entourage des résultats des différents matchs depuis l’ouverture du mondial, le 9 juin dernier. Ses secrétaires particuliers Mgr Georg Gänswein, réputé grand sportif, ainsi que "Don Mietek", ont pour leur part suivi certains matchs depuis le 3e étage du palais apostolique, au Vatican.
Ainsi, la Coupe du monde de football passionne de nombreux prélats de la curie romaine. Le futur secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Bertone, est d’ailleurs un fervent supporter du ballon rond. Archevêque de Gênes, il avait commenté à plusieurs reprises des matchs de football pour la télévision. J’espère que l’équipe d’Italie nous fera honneur comme toujours, peut être en espérant secrètement pouvoir revivre l’événement du Mondial de 1982, qui nous a tous passionnés et exaltés , a-t-il aussi déclaré sur les ondes de Radio Vatican, le 9 juin dernier, se souvenant du match qui avait alors opposé Allemands et Italiens, se terminant par la victoire de ces derniers.
Même s’il n’a jamais été sportif, comme il l’a reconnu lui-même, le cardinal Joseph Ratzinger avait quant à lui estimé, à trois jours de la Coupe du monde en Argentine de 1978, que le football est un entraînement pour la vie en commun. Des propos rediffusés le 13 juin 2006 par la radio vaticane.
La demi-finale Italie-Allemagne revêtait donc un caractère particulier. Les deux équipes se sont déjà affrontées quatre fois dans l’histoire de la Coupe du monde et deux rencontres restent gravées dans l’histoire de la compétition: une demi-finale en 1970 au Mexique et une finale en 1982 en Espagne, toutes deux remportées par l’Italie. Ainsi, les équipes italiennes, qui n’ont jamais perdu jusque ici devant une équipe allemande, en phase finale de Coupe du monde, n’auront pas déçu leurs supporters italiens, dans un match qui aura entretenu le suspense jusqu’à l’ultime seconde.
Eucharistie sacrement de la miséricorde
- 05.07.2006 - BENOÎT XVI - BREVES
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