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19 Avril 2005
 

Benoît XVI nous demande de nae pas abandonner le Christ

 

ROME, le 05 Avril 2007 - (E.S.M.) - Hier le pape Benoît XVI s'est employé à nous introduire dans l'esprit du Tridium Pascal et dans "le climat dramatique des prochains jours". Nous allons revenir sur le premier paragraphe de son texte. Il nous a rappelé que ce Tridium commençait  par le Jeudi Saint que nous célébrons aujourd'hui.

Nous ne voulons pas laisser le Seigneur seul en cette heure

Benoît XVI nous demande de ne pas abandonner le Christ

Hier le pape Benoît XVI s'est employé à nous introduire dans l'esprit du Tridium Pascal et dans "le climat dramatique des prochains jours". Nous allons revenir sur le premier paragraphe de son texte. Il nous a rappelé que ce Tridium commençait  par le Jeudi Saint que nous célébrons aujourd'hui.

Dans cette page nous revenons sur un aspect évoqué par Benoît XVI, celui de l'oeuvre de Satan. Le pape nous dit que l'évangéliste Jean termine le récit de l'annonce de la trahison du Jeudi saint avec quelques mots significatifs: "Il faisait nuit" (Jn 13,30). Lorsque le dénonciateur quitte le Cénacle, l'obscurité s'épaissit dans son cœur - c'est la nuit intérieure - et Benoît XVI poursuit en expliquant que l'égarement dans l'âme des autres disciples grandit, alors que les ténèbres d'abandon et de haine, s'amoncèlent sur le Fils de l'homme qui va commencer à consommer son sacrifice sur la Croix.

Ce que nous célébrons lors de ce Tridium  c'est, insiste Benoît XVI, le combat absolu entre la Lumière et les Ténèbres, entre la Vie et la Mort.

Avant de lire ces quelque réflexions il est préférable de commencer par la conclusion que saint Jean nous livre au début de son Évangile:   "La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres n'ont pas pu s'en rendre maîtres". Jean 1, 5.

"Lex orandi, lex credendi". Cet adage de notre tradition ecclésiale souligne l’importance de la prière de l’Eglise comme lieu théologique susceptible de nous aider à entrer dans une meilleure compréhension de l’unique dépôt de la foi. C’est donc vers la pratique liturgique de l’Eglise qu’il convient de nous tourner  pour enrichir notre réflexion. Tout d'abord une proclamation de la Conférence épiscopale de Toscane (métropoles de Florence, Pise et Sienne) comprenant dix-huit circonscriptions ecclésiastiques

L'absolue et irremplaçable seigneurie du Christ

Nous voulons réaffirmer l'absolue et irremplaçable seigneurie de Jésus-Christ, non seulement dans la vie de l'Église mais dans l'histoire même du cosmos et de l'humanité: « Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né avant toute créature; en lui tout fut créé dans le ciel et sur la terre, les êtres visibles et invisibles. Tout fut créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose et tout subsiste en lui » (Col 1, 15-17). Seul, le Seigneur Jésus est l'Alpha et l'Omega, le commencement et la fin (cf. Ap 1, 8). Il a, et lui seul, le pouvoir et la gloire dans les siècles des siècles (cf. Ap 11, 15-18), il a fait tomber l'Accusateur des hommes et il a rendu victorieux ses frères (cf. Ap 12, 10-12). Lui, et lui seul, a proclamé le don gratuit de l'eau de la vie à ceux qui seront victorieux du mal et de toute forme de « sorcellerie » (cf. Ap 21, 6-8). Celui qui a découvert Jésus-Christ n'a pas besoin d'aller chercher le salut ailleurs. Il est l'unique et authentique Rédempteur de l'homme et du monde. De cette certitude jaillit la joie de notre foi. Comme Jean, tout au long du chemin de la vie, nous pouvons proclamer la doxologie du peuple des rachetés, dans l'attente de l'entrée définitive dans la patrie glorieuse: « À lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous un royaume et des prêtres pour Dieu son Père, à lui gloire et puissance pour les siècles des siècles. Amen » (Ap 1, 5-6).

Cette très belle proclamation à été signée en 94 par tous les évêques de Toscane. Nous avions mis ce document de côté pensant qu'ils seraient encore présents lors du rassemblement d'hier, il semble que leur visite ad limina se soit terminée par l'audience que leur a réservé le pape Benoît XVI  en début de semaine.

Pour lire ce document qui s'intitule: Lutter contre Satan et ses oeuvres vous pouvez télécharger l'essentiel de la lettre pastorale en PDF. ((Pour le texte intégral: La Documentation catholique, 20 novembre 1994 - N°2104)

Réflexions:

Dans les Écritures, une réalité aux noms divers

Satan, de l’hébreu et du grec satanãs (seulement 50 occurrences dans toute la Bible, dont 10 pour le seul prologue du livre de Job et 8 pour le livre de l’Apocalypse) qui signifie "ennemi", "adversaire", "accusateur". Le terme est tantôt employé avec un article, comme un nom commun désignant l’accusateur public dans un procès (par exemple dans le prologue du livre de Job), tantôt sans article, comme un nom propre (par exemple en 1 Ch 21:1). La suppression de l’article semble d’ailleurs correspondre à une évolution à la fois linguistique et théologique préparant les représentations iconographiques ultérieures auxquelles donnera lieu le Moyen-âge. Adversaire de l’homme, il en est le tentateur (cf. tel le fameux serpent de la Genèse : Ap 20:2), ainsi que le montre bien le récit des tentations de Jésus : Mc 1:13 et plus encore Lc 4. Il cherche à faire échec à l’oeuvre du Christ (Lc 22:3 ; Lc 22:31 ; Ac 5:3 ; 1 Co 7:5 etc...).

Le diable, du grec diabolos (pas plus de 41 emplois dans toute la Bible) a sensiblement le même sens que "satan", terme auquel il est parfois identifié (Ap 12/9 et 20/2). Le mot a en plus la connotation de " médisant" ou "calomniateur" (1 Tm 3:11), celui qui qui sème la zizanie, "celui qui divise" (et donc l’adversaire par excellence du "symbole" de la foi qui réunit les disciples du Christ !).

Il est "homicide et menteur dès l’origine" (Sg 2/24 ; Jn 8:44).

Béelzéboul (cf. Mt 12:22-28) Divinité païenne des Cananéens, qui signifiait "Baal le Prince", mais que les Israélites ont ridiculisé en "Béelzéboub" qui veut dire "Baal des mouches" ! Au temps de Jésus, cette figure était censée être le chef de tous les génies mauvais rôdant autour des hommes. à noter en effet qu’Israël hérite d’un univers culturel dans lequel cohabitent émissaires bénéfiques de la divinité (les anges) et forces maléfiques aussi nombreuses et variées que les maladies et souffrances des hommes (les démons) .

Le prince de ce monde (cf. Jn 12:31 ; Jn 16:11). L’expression, chère à St Jean, souligne l’emprise du mal, associée à l’image des ténèbres (Jn 1:4-5 ; Jn 12:35 ; 1 Jn 1:5-7).

Le Malin, le Mauvais, du grec poneiros : Mt 5:37 ; Mt 13:19-38 ; Jn 17:15 ; 1 Jn 5:18] : Discret rappel de la ruse de l’antique serpent [Gn 3:1 ; 2 Co 11:3] et des fils de ce monde [Lc 16:8].

Cette multiplicité de noms - comme l’épisode du possédé de Gérasa (Mc 5:1) qui dit s’appeler "Légion", c’est-à-dire être pluriel - traduit, au temps de Jésus, des croyances non-unifiées au sujet du diable. Lorsqu’il est mis en scène dans l’écriture, le diable apparaît comme un usurpateur, une sorte de parasite de la condition humaine. Même la fameuse scène des tentations de Jésus, en Lc 4, nous laisse sans réponse sur l’identité du diable. Jésus ne s’attarde pas sur cette question, même s’il mentionne explicitement Satan à plusieurs reprises et à des moments décisifs de sa mission (Mt 5:37 ; Mt 6:13 ; Mt 13:19 ; Mt 13:39 ; Lc 22:31 ; Lc 22:53 ; Jn 14:30 ; Jn 16:11) et s’il semble bien le considérer pour autre chose qu’une simple abstraction ou symbolisation du mal multiforme qui atteint l’homme. L’important est ailleurs. C’est de reconnaître l’existence d’un ennemi à combattre (cf. Ep 6:10-12 ; He 12:4). C’est de lui résister, de déjouer ses pièges, de maintenir coûte que coûte le lien à Dieu.

Fidèles à l’exemple du Christ, l’église estime que l’admonition de l’apôtre saint Pierre à la "sobriété" et à la vigilance est toujours d’actualité (cf. 1 P 5:8)." ("Foi chrétienne et démonologie" Documentation Catholique n°1681, p.718)

Si la foi nous invite à la vigilance pour résister aux assauts du Mal, elle nous certifie dans le même temps que la puissance de Satan ne peut franchir les frontières que Dieu lui impose. Elle nous assure également que, si le diable est en mesure de tenter, il ne peut nous arracher notre consentement. Surtout la foi ouvre le coeur à la prière celle que Jésus apprend à ses disciples et qui met à l’oeuvre la puissance de Dieu.

Ainsi donc, plus certaine encore que la juste définition de la figure du mal est, au regard de la foi chrétienne, la victoire du Ressuscité : "nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. Oui, j’en ai l’assurance : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni les forces des hauteurs ni celles des profondeurs, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur." (Rm 8/37-39)

(Le jeu des figures diaboliques dans la Bible dans Lumière et Vie n° 212)

Pour conclure cette page nous rappelons l'invitation que Benoît XVI nous adressait hier : "en cette nuit sainte de Gethsémani, nous voulons être vigilants, nous ne voulons pas laisser le Seigneur seul en cette heure".

Tous les textes du pape Benoît XVI durant de Carême Table Carême
Toute les offices de la Semaine Sainte 2007 : Table Semaine Sainte

Texte intégral du saint Père Benoît XVILe triomphe final est celui du Christ, de la vérité et de l'amour
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 05.04.2007 - BENOÎT XVI - Méditations

 

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