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Le 05 mars 2009 -
(E.S.M.)
- L’ancien patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah, nous
invite en une Veillée de prière pour la paix en Terre Sainte qui se
déroulera samedi 7 mars dès 20 heures en l’église saint Gervais (Paris)
avec la communauté monastique de Jérusalem.
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La paix en Terre sainte
Le 05 mars 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Depuis si longtemps, les choses ne s’arrangent pas en Terre
sainte. On n’ose pas dire quand les conflits ont commencé : est-ce en
1967 avec la Guerre des 6 Jours par laquelle Israël occupe tout le
territoire palestinien ; est-ce depuis 1948 avec la fondation de l’État
d’Israël. A cette date, il était aussi prévu de créer un État
palestinien mais les Arabes n’ont rien voulu de cet arrangement entre
Grandes Puissances qui dominaient à l’époque l’ONU et ce fut la guerre,
à la surprise générale, gagnée par Israël. De cette époque datent les
trop tristement célèbres camps de réfugiés palestiniens. En fait, le
temps du Mandat britannique sur la Palestine ne fut qu’une longue suite
d’attentats perpétrés par différentes factions juives et arabes.
Depuis si longtemps, il n’a plus eu de paix au pays où le Prince de la
Paix est né, où il a vécu et s’est fait reconnaître comme Christ et
Seigneur dans le mystère de notre Rédemption par sa Passion sa mort sur
la croix et sa Résurrection. C’est même impressionnant de penser au
démenti que les événements ne cessent pas d’apporter à l’action du
Seigneur. Pour tout dire, depuis l’origine, les chrétiens d’Orient,
leurs Églises n’ont guère connu la paix. Mais les chrétiens sont
toujours là ; les Églises portent témoignage et annoncent la Bonne
Nouvelle du Salut à ces peuples en convulsion.
Jusques à quand, Seigneur, en sera-t-il ainsi ? Quand la paix
viendra-t-elle ? Ces questions sont les nôtres et elles sont parfois
désabusées et nous laissons penser qu’il en sera toujours ainsi. Nous,
chrétiens, nous ne pouvons pas nous habituer à cette violence. Nous
sommes encore horrifiés par les images qui nous sont parvenues de Gaza.
Mais pour les Palestiniens de là-bas, tous arabes, chrétiens ou
musulmans, pour les Israéliens de là-bas, juifs, chrétiens ou musulmans
ce sont des souffrances indescriptibles et des inquiétudes
interminables.
Il nous faut être tenaces avec tous ceux qui sont tenaces là-bas et ne
résignent pas. A l’injustice, répondons par une recherche de la justice
; aux murs de haine répondons par l’apprivoisement et l’humble recherche
du compromis dans la vérité. Alors la paix viendra, non pas comme une
victoire, mais comme une source qui jaillit du cœur de l’homme qui prie.
Et rien ne remplace la prière quand toutes les autres voies sont
bloquées. L’ancien patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah,
vous y invite en une
Veillée de prière pour la Terre Sainte qui se déroulera samedi
7 mars
dès 20 heures en l’église saint Gervais
(Paris) avec la communauté
monastique de Jérusalem. Et le nouveau patriarche latin de Jérusalem,
Mgr Fouad Twal, vous invite à une messe qu’il présidera en l’église
Notre Dame de Grâce de Passy, dimanche 8 mars à 11 heures. Ne cessons
pas de prier pour la paix. (oeuvre d'orient
)
Mgr Philippe Brizard
WASHINGTON RENOUVELLE SON ENGAGEMENT POUR
RÉGLER LE CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN
"Clairement, ce type d'activité est inutile", à savoir la
démolition des maisons dans la zone arabe de Jérusalem, selon la
secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton, en visite en
Cisjordanie, où elle s’est entretenue avec le président de l’Autorité
nationale palestinienne (Anp) Mahmoud
Abbas. Les déclarations de Madame Clinton interviennent à quelques
heures d’une ordonnance israélienne qui prévoit de démolir des
constructions palestiniennes à Jérusalem-Est, la partie occupée en 1967
par Israël ainsi que la Cisjordanie, la bande de Gaza et le plateau du
Golan.
"L'administration Obama s'engagera vigoureusement dans les efforts
destinés à forger une paix durable entre Israël, les Palestiniens et
tous leurs voisins arabes”, a soutenu la responsable de la
diplomatie américaine. Récemment, le nouveau président des Etats-Unis,
le démocrate Barack Obama, a insisté sur la nécessité d’une politique au
Moyen-Orient à l’enseigne du dialogue, que ce soit dans le conflit
israélo-palestinien comme à l’égard de l’Iran et de la Syrie, pays
indiqués ces dernières années par Washington comme dangereux pour la
sécurité régionale. Selon Mme Clinton, la démolition d’habitations
palestiniennes à Jérusalem-Est constitue une violation de ladite Feuille
de Route (Road Map), le plan de paix mis au
point avec la médiation de l’Onu, des Etats-Unis, de la Russie et de
l’Union européenne. En revanche, les paroles de la secrétaire d’état ont
été moins courageuses à propos de la bande de Gaza, la région
palestinienne où entre décembre et janvier les bombardements israéliens
ont causé plus de 1.300 victimes. Mme Clinton a dit que l’envoi d’aides
humanitaires “en quantité suffisante pour soulager les souffrances de
la population” est opportun; mais elle n’a pas demandé à Israël de
mettre fin à l’embargo économique en vigueur depuis 2007 ni de garantir
la réouverture des points de passage reliant Gaza avec le reste du
monde.(Agence Misna)
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Sources : (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
05.03.2009 -
T/International/Terre Sainte
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