Benoît XVI rappelle que l’Avent est
par excellence, le temps de l’espérance |
 |
Cité du Vatican, le 04 décembre 2007 -
(E.S.M.)
- « Au thème de l’espérance, j’ai voulu consacrer ma deuxième
Encyclique, déclare le pape Benoît XVI. Je suis heureux de la confier de
manière idéale à toute l’Eglise en ce premier Dimanche de l’Avent, afin
que, pendant la préparation à la sainte Fête de Noël, les communautés et
chaque fidèle, puissent la lire et la méditer, pour redécouvrir la
beauté et la profondeur de l’espérance chrétienne.
|
Le pape Benoît XVI,
basilique Saint Pierre
Benoît XVI rappelle que l’Avent est par excellence, le temps de l’espérance
VATICAN - Lors des Premières Vêpres du premier Dimanche de l’Avent, le
Saint-Père rappelle que « l’Avent est un temps favorable pour redécouvrir
une espérance qui ne soit ni vague ni illusoire, mais certaine et assurée,
parce qu’elle est ‘ancrée’ dans le Christ, Dieu fait homme, Le Rocher de
notre salut » - Synthèse de l'homélie du saint Père
« L’Avent est, par excellence, le temps de
l’espérance. Chaque année, cette attitude fondamentale de l’esprit se
réveille dans le cœur des chrétiens qui, alors qu’ils se préparent à
célébrer la grande Fête de la Naissance du Christ Sauveur, ravivent
l’attente de son retour glorieux, à la fin des temps ». Durant les Premières
Vêpres solennelles du Dimanche de l’Avent, dans la Basilique Saint-Pierre,
le Pape Benoît XVI a voulu souligner de manière particulière l’invitation à
l’espérance qui vient de la liturgie. « Au thème de l’espérance, j’ai voulu
consacrer ma deuxième Encyclique "Spe Salvi", qui a été publiée hier. Je suis heureux de
la confier de manière idéale à toute l’Eglise en ce premier Dimanche de
l’Avent, afin que, pendant la préparation à la sainte Fête de Noël, les
communautés et chaque fidèle, puissent la lire et la méditer, pour
redécouvrir la beauté et la profondeur de l’espérance chrétienne. Cette
dernière, en effet, est inséparablement liée à la connaissance du Visage de
Dieu, ce Visage que Jésus, le Fils Unique, nous a révélé par son
Incarnation, avec sa vie terrestre et sa prédication, et surtout par sa Mort
et sa Résurrection. L’Avent est donc un temps favorable pour redécouvrir une
espérance qui ne soit ni vague ni illusoire, mais certaine et assurée, parce
qu’elle est ‘ancrée’ dans le Christ, Dieu fait homme, Le Rocher de notre
salut »
Depuis l’aube du Christianisme, « une nouvelle espérance distingua les
chrétiens de ceux qui vivaient la religiosité païenne », et cette situation
se reflète aussi de nos jours », a rappelé le Saint-Père en citant le
nihilisme contemporain, « qui corrode l’espérance dans le cœur de l’homme
en l’amenant à penser que, au-dedans de lui et autour de lui, règne le
néant, le néant avant la naissance, le néant après la mort. En réalité, si
Dieu vient à manquer, l’espérance disparaît. Tout perd sa ‘consistance’. Ce
qui est en jeu, c’est le rapport entre l’existence, ici et maintenant, et ce
que nous appelons ‘l’au-delà’ : il n’est pas un lieu où nous nous finirons
après la mort, c’est au contraire la réalité de Dieu, la plénitude de la vie
vers laquelle tout être humain est, pour ainsi dire, tendu. A cette attente
de l’homme, Dieu a répondu, dans le Christ par le don de l’espérance ».
Puis le Saint-Père a poursuivi en ces termes : « L’homme est l’unique
créature libre de dire oui ou non à l’éternité, c’est-à-dire à Dieu. L’être
humain peut éteindre en lui-même l’espérance en éliminant Dieu de sa propre
vie » ; toutefois, « Dieu connaît le cœur de l’homme. Il sait que ceux qui
le refusent n’ont pas connu son vrai Visage, et, pour cela, il ne cesse de
frapper à notre porte, comme un humble pèlerin qui cherche à être accueilli.
Voilà pourquoi le Seigneur accorde un nouveau temps à l’humanité : afin que
tous puissent arriver à Le connaître ! C’est là aussi le sens d’une nouvelle
année liturgique qui commence. A l’humanité qui n’a plus de temps pour Lui,
Dieu offre un autre temps, un nouveau moment pour rentrer en elle-même, pour
se remettre en chemin, pour retrouver le sens de l’espérance ».
Ainsi, notre espérance est précédée par l’attente que Dieu cultive à notre
égard : « Dieu nous aime, et précisément pour cela, il attend que nous
retournions à Lui, que nous ouvrions notre cœur à son amour, que nous
mettions notre main dans la sienne, et que nous nous rappelions que nous
sommes ses enfants. Cette attente de Dieu précède toujours notre espérance,
exactement comme son amour nous parvient toujours le premier. Dans ce sens,
l’espérance chrétienne est appelée ‘théologale’ : Dieu en est la source, le
soutien, et le terme. Chaque homme est appelé à espérer en correspondant à
l’attente que Dieu a sur lui… Chaque enfant qui naît est signe de la
confiance de Dieu en l’homme, et est la confirmation, du moins implicite, de
l’espérance que l’homme nourrit en un avenir ouvert sur l’éternel de Dieu. A
cette espérance de l’homme, Dieu a répondu en naissant dans le temps, comme
petit être humain ». Le Saint-Père a conclu l’homélie en confiant le chemin
de l’Avent à « Celle qui a porté dans son cœur et dans son sein, le Verbe
Incarné », avec cette invocation : « O Marie, Vierge de l’Attente et Mère de
l’Espérance, ravive dans l’Eglise tout entière l’esprit de l’Avent, pour que
l’humanité entière se remette en route vers Bethléem, où est venu, et où
viendra de nouveau pour nous visiter, le Soleil qui vient d’en-haut, le
Christ notre Dieu. Amen ».
Texte intégral de
l'homélie du Saint Père ►
Français -
Italien
Autre synthèse
►
Premières vêpres de l'Avent de Benoît XVI
L'Encyclique
►
"Spe Salvi" texte intégral
[Allemand,
Anglais,
Espagnol,
Italien,
Latin,
Polonais,
Portugais]
"Spe Salvi"
en format Word
La table des
articles ►
"Spe Salvi"
Les photos de
l'évènement
►
Cliquez
La Vidéo de la signature
►
Cliquez
Sources:
www.vatican.va (S.L.) -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 04.12.2007 - BENOÎT XVI |