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Benoît XVI : ce que l’histoire en retiendra de beau et de saint

Le 04 novembre 2014 - (E.S.M.) - Une belle analyse de Denis Crouan...

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI : ce que l’histoire en retiendra de beau et de saint

Le 04 novembre 2014 - E. S. M. - Selon plusieurs sources sont concordantes, des cardinaux commencent à se demander s’ils ont fait le bon choix en mars 2013. Ont-ils cherché le consensus ? Ont-ils voulu le candidat le plus saint, le plus mûr, le plus exemplaire ? Ces questions demeurent posées.

Quoi qu’il en soit, le choix a été fait. Faudra-t-il maintenant intégrer un fonctionnement de l’Eglise par alternance ? A l’échelle du temps, rien n’est grave : l’Eglise du Christ sera toujours victorieuse. Mais d’un point de vue humain et plus particulièrement cardinalice, ne serait-il pas nécessaire d’aider un peu l’Eglise... et le Christ ?

Si on considère l’état dans lequel se trouve l’Eglise aujourd’hui, on peut se rendre compte qu’énormément de dérives sont liées à un cruel manque de courage : les fidèles sont déçus de ne pas trouver ce courage dans les paroles et dans les actes des pasteurs ; ils sont déçus de ne plus pouvoir donner toute leur confiance à des évêques solidement formés, menant leur troupeau vers le Christ, faisant la promotion des sacrements au lieu de les détourner, ayant une vraie vie de prière et non de fraternité avec le tout venant.

On attend ce courage pour dire “non” à des candidats qui ne sont pas aptes au sacerdoce ;
On attend ce courage pour dire à des gens fragiles et en mal de reconnaissance qu’ils feraient mieux de prendre place dans l’assemblée plutôt que dans le chœur des églises ;
On attend ce courage pour prendre des positions qui ne soient pas dans l’air du temps, mais plutôt dans la défense de l’Evangile et du magistère de l’Eglise.

Il ne viendrait à l’idée d’aucun être normal de suivre une boussole qui indique le sud plutôt que le nord. Or en 2014, c’est le problème de l’Eglise : on oblige à suivre des prêtres aux comportements curieux, à suivre des évêques froussards et un pape dont on ne sait pas bien quoi penser, parce qu’il donne l’impression de ne pas avoir de constance.
Le peuple, la masse, les individus ont tous besoin d’un chef, de quelqu’un qui indique la direction, pas d’un “pote” qui semble ignorer le chemin à suivre et - plus grave - la destination où il souhaite nous mener.

Après Benoît XVI, dans une parfaite lignée de son saint prédécesseur, il aurait fallu un pape qui suive tout ce qui était engagé ; certes en accentuant certaines réformes nécessaires.

Mais nous n’avions besoin ni d’improvisation, ni d’incertitudes, ni de tergiversations ou de phrases au sens incertain.

Benoît XVI avait posé tous les jalons nécessaires et ce, avec toute l’énergie dont il disposait ; avec une patience surhumaine, il avait consolidé tout ce qui était fragile. Il suffisait donc de le suivre ; pas d’innover, mais de continuer. Allons plus loin : on peut même imaginer la prière intime du Cardinal Ratzinger lorsqu’il est entré en Conclave en 2005, conscient qu’il pouvait devenir Pape. Pourtant, il a accepté cette charge et a mené cette mission avec tout ce que l’histoire en retiendra de beau et de saint.

Imagine-t-on le Cardinal Bergoglio se projeter comme Successeur de Pierre lors de son entrée en Conclave ? Imagine-t-on que quelqu’un ait même pu être marqué par son entrée ?

Certes, on a pu reprocher à Joseph Ratzinger son côté académique, son manque d’expérience pastorale du fait de ses longues années à la Curie. C’est vrai. Mais élu Pape, il a entièrement endossé la fonction, rendant l’imposant Vatican phare de toutes les Eglises du monde, avec à sa tête un bon pasteur. On avait un Pape dont la dignité était au service du cœur que doit avoir un simple curé de campagne pour chacune des âmes de sa paroisse.

A la mort de Jean XXIII, le Cardinal Siri se serait exprimé : “Il faudra des décennies pour se remettre de ce pontificat”. Aujourd’hui, le fait est que de plus en plus nombreux sont ceux qui pensent déjà la même chose... mais du pontificat en cours.

Arrivé au trône de Pierre, Joseph Ratzinger avait tout contre lui pour qu’on le déteste. Mais tout ceux qui l’ont approché l’ont aimé.
Arrivé au trône de Pierre, Bergoglio avait tout pour lui pour qu’on l’aime…
 

Sources : proliturgia-  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 31.10.2014

 

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