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19 Avril 2005
 

Benoît XVI aux enfants de chœur, communiquez le don de l'amitié avec Jésus

 

Le 04 août 2010 - (E.S.M.) - C'est devant 80 000 servants d’autel venus de toute l’Europe, en grande partie d’Allemagne que l'audience générale du pape Benoît XVI s'est déroulée, joyeuse et colorée.

Le pape Benoît XVI 

Benoît XVI aux enfants de chœur, communiquez le don de l'amitié avec Jésus

Synthèse

Le 04 août 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde -  C'est devant 80 000 servants d’autel venus de toute l’Europe, en grande partie d’Allemagne que l'audience générale du pape Benoît XVI s'est déroulée, joyeuse et colorée. Le Saint-Père a également fait un appel pour les populations frappées par des désastres naturels, en Russie, Pakistan et Afghanistan.

C'est presque un mandat missionnaire qu'a lancé le pape - « communiquez à vos contemporains le don de l'amitié avec Jésus », « avec joie, avec enthousiasme, sans peur » - devant les 80 000 « servants d’autel », qui aujourd'hui ont envahi la place Saint Pierre, en rendant, comme leur a dit Benoît XVI, « plus joyeux pas seulement ce lieu, mais aussi mon cœur ».

Une audience générale très particulière, donc, avec une place St Pierre colorée en rouge, jaune, bleu et vert des milliers de tee-shirts et foulard des servants d'autel. Le pape en a également porté un, blanc, et s'est rappelé que lui aussi, en son temps, a été un enfant de chœur. Souvenir prononcé en allemand, comme le reste du discours, dans la mesure où ce pèlerinage, organisé par le Coetus Internationalis Ministrantium (CIM), dont 47mille étaient présents, venaient d'Allemagne.

Rencontre joyeuse, avec tout de même la note triste de l'appel lancé par Benoît XVI, à la fin de la rencontre, pour les « populations frappées par les graves catastrophes naturelles ». « Je pense particulièrement aux vastes incendies en Russie et aux inondations dévastatrices au Pakistan et en Afghanistan. Je prie le Seigneur pour les victimes et je suis proche spirituellement de ceux qui ont été éprouvés par ces malheurs. Je demande à Dieu pour ces populations, le soulagement dans la souffrance et le soutien dans les difficultés. Je souhaite, en outre, que la solidarité de tous soit bien présente ».

En s'adressant aux enfants de chœur, trônait aujourd'hui sur le parvis de la basilique, une grande statue de bronze de saint Tarcisius, patron des servants d'autel, qui sera placé dans les catacombes de Saint-Calixte où le martyr fut enterré. En rappelant que la statue est arrivée à Rome après un long pèlerinage, commencé en septembre 2008 en Suisse, le pape a recommandé de connaître mieux la personne, de « ce jeune courageux et fort »

De lui, a dit encore Benoît XVI, « nous n'avons pas beaucoup d'informations, nous sommes dans les premiers siècles de l'histoire de l'Église, plus précisément au troisième siècle. On raconte que c'était un jeune qui fréquentait les catacombes et aimait beaucoup l'Eucharistie. Nous pouvons penser qu'il était acolyte, un enfant de cœur ». C'était l'époque de la persécution de l'empereur Valérien, pendant laquelle les chrétiens était forcés à se réunir dans des maisons pour prier. « Même porter l'Eucharistie aux malades et aux détenus était très dangereux; un jour lorsque le prêtre demanda qui voulait aller l'apporter, Tarcisius dit "j'y vais". À la protestation du prêtre qui le trouvait trop jeune, il répondit "ma jeunesse sera ma meilleure défense". Le prêtre, convaincu, lui confia ce Pain précieux en lui disant : "Tarcisius, rappelle toi qu'un trésor céleste est confié à tes petits soins. Evite les chemins fréquentés et n'oublie pas que les choses saintes ne doivent pas être jetées aux chiens ni la semence aux porcs. Est ce que tu  garderas avec fidélité et sureté les Mystères Sacrés ?". "Je mourrai plutôt que de céder". Le long de la route, il rencontra quelques amis qui lui demandèrent de se joindre à eux ».

« Par sa réponse négative, ils eurent des soupçons et s'aperçurent qu'il serrait sur sa poitrine quelque chose qui paraissait précieux ». Ils découvrirent qu'il était chrétien, fut frappé à mort et enterré dans les catacombes ». Sur son corps, on ne trouva pas le Très saint Sacrement, ni dans ses mains, ni parmi ses vêtements. « L'hostie était devenue une partie de son corps ». C'était en 257.

Le témoignage de saint Tarcisius et cette belle tradition, a poursuivi le pape, « nous enseigne le profond amour  et la grande vénération que nous devons avoir pour l'Eucharistie,  c'est un bien précieux, un trésor dont nous ne pouvons pas mesurer la valeur, il est le Pain de vie, c'est Jésus même qui se fait nourriture, notre soutien et notre force sur le chemin de chaque jour et chemin ouvert vers la vie éternelle ; c'est le don le plus grand que Jésus nous a laissé.  Servez avec générosité Jésus présent dans l'Eucharistie. C'est un devoir important qui vous permet d'être particulièrement proche du Seigneur et de grandir comme ses amis ». « Communiquez à vos contemporains le don de cette amitié, avec joie, avec enthousiasme, sans peur ».

« Vous avez la chance de vivre proche de ce grand mystère, exercez avec amour et avec dévotion votre devoir. Préparez vous bien à la Sainte messe », en aidant les prêtres, vous pourrez être plus près de Jésus. « Il ne manquera pas de vous récompenser, en vous offrant la véritable joie, le bonheur plus entier ». Saint Tarcisius a montré qu'on peut même donner la vie pour un bien authentique. «  Il ne nous est probablement pas demandé le martyre, mais Jésus nous demande la fidélité ».

Salutations en langue française

Je vous salue avec affection, chers servants d’autel et chers pèlerins. Je viens de parler de saint Tarcisius qui est, comme vous le savez, le patron des enfants de chœur. Suivez son exemple. Le message que je désire vous adresser pourra accompagner votre vie et illuminer votre service. Les Apôtres ont été les témoins de Jésus parce qu’ils étaient ses « amis ». C’est Lui qui les a choisis. Vous aussi, vous pouvez entrer dans cette amitié! Quand vous participez à la Liturgie en servant l’autel, vous offrez à tous un témoignage incomparable d’humilité et de disponibilité. Votre prière, si près de l’autel, vient de la profondeur de votre cœur. Vous êtes très proches de Jésus-Eucharistie. Laissez-vous émerveiller toujours davantage par tant d’amour et tant de proximité ! Puissiez-vous, chers servants d’autel, chercher votre vie entière le trésor de cette proximité avec le Seigneur Jésus ! Et au sortir de l’église, dites à vos amis combien vous avez été heureux d’être avec le Christ et à son service. Je vous bénis de tout cœur ainsi que les pèlerins francophones présents.

Texte intégral  Audience Générale de Benoît XVI : Saint Tarcisius - 10.08.10

Texte original du discours du Saint Père L’UDIENZA GENERALE

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Pèlerinage international des servants d'autel

Les chapeaux des servants d'autel

Ces derniers jours, au cour de l'été, Rome a été joyeusement envahie par plus de cinquante-cinq mille jeunes - filles et garçons, en immense majorité de langue allemande - réunis par le "Coetus Internationalis Ministrantium" et venus en ville pour une rencontre qui a culminé autour de Benoît XVI. Visages souriants, vêtements d'été et foulards de toutes les couleurs, casquettes et chapeaux de paille amusants et désinvoltes. Un événement qui en a surpris beaucoup, et sans aucun doute important, auquel le quotidien italien "la Repubblica", souvent peu attentif et en général loin d'être bienveillant à l'égard de l'Eglise, a choisi, de façon significative, de consacrer trois pages entières. Et ces journées sont assurément une extraordinaire fête catholique. Mais qui sont ces servants d'autel, ces ministrantes? Des enfants et des jeunes normaux, pleins de joie de vivre. Ceux que l'on appelait jadis les enfants de chour, un terme sans doute moins précis que l'appellation actuelle qui, en italien, est restée calquée sur le beau verbe latin ministrare ("servir", dans ce cas-là avant tout au sens liturgique). Et qui se décline désormais au féminin, rappelant aussi, au cours des dernières décennies, l'entrée en masse - en particulier dans les pays de langue allemande, justement - des petites filles et des adolescentes à une place autrefois réservée exclusivement aux garçons. Ce rôle a en revanche aujourd'hui des dimensions plus étendues parce que - ouvert sans distinctions aux enfants et aux jeunes, filles et garçons - il habitue et il éduque avec une plus grande clarté à la proximité avec le Christ. Une éducation qui naît surtout en famille, mais qui continue à l'église et dans l'Eglise, en formant et en préparant à une vie véritablement chrétienne.

A travers également le service liturgique, dans l'écoute de la Parole divine faite chair en Jésus de Nazareth, Verbum Domini, et dans l'adoration et la contemplation de sa présence réelle dans l'Eucharistie. Le Pape ne se lasse pas d'indiquer, par sa prédication et l'exemple des célébrations qu'il préside, la beauté et la place centrale de la liturgie, dont le renouveau doit être approfondi selon les orientations indiquées par le concile, c'est-à-dire dans la continuité vitale de la tradition. La beauté et l'engagement de cette rencontre mondiale des ministrantes sous le soleil de l'été montre avec évidence - après une longue et froide saison médiatique qui, sur la base d'horribles scandales, a cherché à voiler indistinctement la beauté et la radicalité du sacerdoce catholique - l'importance de ce que l'Eglise a fait dans l'histoire et continue de faire, tous les jours et dans toutes les régions du monde, pour la formation des générations les plus jeunes. Des jeunes filles et des jeunes garçons qu'elle éduque à la proximité et à l'amitié avec le Seigneur "ami des hommes", selon la définition des liturgies orientales. Ce qu'a bien exprimé la joie des milliers de jeunes qui ont fait la fête sur la place Saint-Pierre, saluant Benoît XVI en agitant leurs chapeaux.

g.m.v

(©L'Osservatore Romano - 10 août 2010)
 

Sources : www.vatican.va - © traduction E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 04.08.2010 - T/Benoît XVI

 

 

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