La vitalité de l’Eglise est le fruit
de l’Esprit |
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Le 04 juin 2009 -
(E.S.M.)
- L’Eglise, depuis toujours, est dans les mains du Saint-Esprit.
Ce ne sons pas les hommes qui décident de son cours et de son
développement, mais l’unique Protagoniste de ses jours, de ses
célébrations, des évènements qui tiennent du mystère, de ses
œuvres fécondes… C’est toujours et seulement Lui.
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La vitalité de l’Eglise est le fruit
de l’Esprit
VATICAN - « AVE MARIA” par Mgr Luciano Alimandi - La vitalité de l’Eglise
est le fruit de l’Esprit
Le 04 juin 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- (Luc 2, 1-4):Le Saint-Esprit devait venir, mais aucun des disciples n’aurait pu imaginer
comment il serait venu. Du reste, le Seigneur Jésus, parlant de l’action de
l’Esprit dans l’âme, l’avait comparée au « vent »
(cf. Jean 3, 8), comme pour souligner que cette action était
imprévisible, incontrôlable, qu’elle ne pourra jamais être enfermée dans nos
schémas humains et dans nos projets humains, qu’elle échappera toujours à
contre « compréhension » parce que, pourrait-on dire, l’Esprit est la
Liberté Infinie de Dieu.
L’Eglise, depuis toujours, est dans les mains du Saint-Esprit. Ce ne sons
pas les hommes qui décident de son cours et de son développement, mais
l’unique Protagoniste de ses jours, de ses célébrations, des évènements qui
tiennent du mystère, de ses œuvres fécondes… C’est toujours et seulement Lui
: le Saint-Esprit qui est l’âme de l’Eglise : « L’Eglise est incessamment
modelée et guidée par l’Esprit de son Seigneur. C’est un Corps vivant, dont
la vitalité est précisément le fruit de l’invisible Esprit Divin »
(Benoît XVI,
homélie de la Pentecôte, 31 mai 2009)
Jésus avait annoncé que ce serait le Saint-Esprit qui introduirait les
disciples dans la vérité tout entière, « étape par étape
» (cf. Jean 16, 13).
Cela se réalise de manière ininterrompue depuis deux mille ans, depuis qu’il
a commencé à agir avec puissance dans le cœur des Apôtres, depuis le jour de
la Pentecôte. Depuis ce jour, ce sera le Saint-Esprit qui, avec son Onction,
donnera une force irrésistible à leur annonce.
Quand on lit par exemple les Lettres de Saint Paul, on ne peut pas ne pas
être surpris par la profondeur extraordinaire de ses paroles, par l’ampleur
et par l’actualité des questions qu’il aborde ; elles touchent le cœur et
l’intelligence de celui qui les écouter sans préjugés, mais avec l’esprit
ouvert à la vérité. Malheureusement il semble qu’il y ait parfois, chez
nous, les catholiques, peu de conscience que ces lettres, comme les
Evangiles et les autres Ecrits du Nouveau Testament, ont été écrits sous la
puissance de l’Esprit du Christ Ressuscité ! C’est Lui le véritable auteur
de ces pages. Si l’on devait parler de « droits d’auteur » de ces écrits, il
ne faudrait certainement pas les attribuer à Mathieu ou à Marc, à Luc ou à
Jean, à Pierre ou à Paul…, mais au Saint-Esprit qui les inspirés ! Il ne
s’agit pas de simples écrits, qui semblent « gonflés, exagérés », dans le
but de faire du bien, mais ils sont la « Parole de Dieu, et pas des «
paroles d’hommes ». Voilà pourquoi leur harmonie étonne elle aussi : Jean ne
contredit pas Pierre, Paul ne contredit pas Marc, et ainsi de suite. Comment
pourraient-ils se contredire, si l’Auteur est le même : dans les Lettres de
Pierre comme dans celle Paul !
Jésus, en effet, avait promis solennellement à ses disciples : « Le
Consolateur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon Nom, vous enseignera
toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit »
(Jean 14, 26). Le Saint-Esprit « leur aurait
annoncé les choses futures » (Jean 16, 13), et
« aurait parlé en eux » (Mathieu 10, 20),
dans les moments de persécutions ! Ainsi, les Apôtres de Jésus durent «
s’exercer » à accueillir l’inspiration du Saint-Esprit, à prendre des
décisions avec Lui, jamais seuls. Pierre, après la Pentecôte le déclare sans
ambiguïté : « Nous avons décidé, nous et le Saint-Esprit »
(Actes 15, 28). « Nous et le Saint-Esprit », voilà la formule
d’action de l’Eglise, voilà son secret, dans les débuts comme à
présent. « Nous et le Saint-Esprit » : jamais seulement nous sans
Lui, jamais seulement Lui sans nous, mais toujours tout par Lui, avec Lui,
soumis à Lui »
Si nous voulons glorifier le Seigneur Jésus, nous avons besoin de l’action
du Paraclet dans nos âmes, autrement la gloire, au lieu de la donner à Dieu,
nous la retenons pour nous ! Tous les Apôtres, après avoir été fortifiés par
le Saint-Esprit, ont mis de côté leurs ambitions, la recherche de la gloire
humaine, qui, comme la nôtre, est plus ou moins cachée, pour faire place à
la Gloire de Dieu. Avec la Pentecôte, Jésus entrait triomphalement dans
leurs âmes : « Portes, élevez vos frontons, Ouvrez-vous toutes grandes
portes antiques, et qu’il entre le Roi de la gloire »
(Psaume 23, 7). Oui, les portes, fermées ou entrebâillées des
premiers disciples de Jésus, avec la venue du Saint-Esprit s’ouvrent en
grand au Christ. Il fallait ce « vent impétueux », une brise légère n’était
pas suffisante. Il fallait bien autre chose, pour ouvrir le cœur et l’esprit
des disciples qui, comme les nôtres, ont mille résistances et réserves
envers le Seigneur, souvent cachées. Il fallait le « feu » du Saint-Esprit
que Jésus était venu apporter sur la terre (cf. Luc 12,
49)
Une seule créature, présente dans ce Cénacle, connaissait un tel Baptême,
connaissait cette « puissance qui vient d’En-Haut » : c’était la Très Sainte
Vierge Marie. Elle en avait fait l’expérience à Nazareth, lors de la toute
première Pentecôte, quand l’Esprit descendit sur elle et la fit devenir Mère
du Rédempteur ! Sans la Pentecôte de Nazareth, il n’y aurait pas eu la
Pentecôte de Jérusalem. La Saint Vierge était au milieu des disciples,
intercédant comme Avocate auprès de Dieu, pour attirer sur l’Eglise du
présent et du futur la venue du Paraclet : l’Epouse appelait l’Epoux ! La
Mère de Jésus était là, comme elle se trouvait au pied de la Croix, pour
rendre témoignage à Jésus, pour Lui donner l’offrande d’une foi pure, sans
l’ombre d’un doute que cela serait accompli comme l’avait annoncé son fils.
Elle seulement avait une telle foi. Elle seule pouvait l’avoir. Les Apôtres,
avec Marie, se sentirent en sécurité. Il y avait l’Avocate au milieu d’eux,
comme aux Noces de Cana, quand le vin vint à manquer. Ce fut elle qui obtint
de Jésus le signe de la transformation de l’eau en vin. Ainsi, la Gloire de
Dieu se manifesta, et les disciples crurent au Seigneur
(cf. Jean 2, 11). Au Cénacle de Jérusalem, il fallait obtenir une
transformation beaucoup plus grande, celle du cœur et de l’esprit des
Disciples de Jésus ! Et le miracle se produisit !
Que se répète pour nous aussi, par l’intercession de cette même Mère qui est
notre Avocate, le miracle de la transformation dans le Christ, qu’Elle peut
et qu’Elle veut nous obtenir : « Veni Sancte Spiritus, Veni per Mariam
»
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 04.06.09 -
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