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19 Avril 2005
 

Benoît XVI va parler au peuple latino-américain

 

ROME, le 04 Mai 2007 - (E.S.M.) -  Lors de l'interview accordé à Fides, Mgr Odilo P. Schererous à confié qu'ils étaient très heureux car le Saint-Père s’est réservé quelques moments pour rencontrer le peuple latino-américain et lui parler. Nous le savons tous, le Saint-Père à un message fort à leur communiquer.

CD officiel de la visite du pape au Brésil - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI va parler au peuple latino-américain

Il est urgent d’avoir une réflexion et une conscience nouvelle sur qui nous sommes et ce que nous avons à proposer aujourd’hui au monde : de cela dépend la qualité de notre façon d’exercer la mission de l’Eglise”: interview de Mgr Odilo P. Scherer, archevêque de San Paolo et secrétaire général de la Conférence nationale des évêques du Brésil

A presque une semaine du début de la Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes, l’Agence Fides a adressé quelques questions à Mgr Odilo P. Scherer, qui vient d’être nommé archevêque de San Paolo, diocèse dont il a pris possession le dimanche 29 avril, secrétaire général de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) et secrétaire de la Ve Conférence générale.

Quels sont les défis et les priorités pastorales qui importent le plus face aux changements sociopolitiques et culturels actuels dans le continent latino-américain, dans cette Ve Conférence générale?

Après la IVe Conférence, qui a eu lieu à Saint-Domingue (1992), ont suivi et continuent encore à se succéder de nombreux changements dans le continent, dans différentes directions. Les défis se réfèrent à la réalisation adéquate de la mission de l’Eglise dans ce monde qui change; l’Eglise entend annoncer l’Évangile, comme “bonne nouvelle”, dans ces situations nouvelles que sont la pauvreté et l’exclusion sociale persistante et même accentuée; la violence qui se répand de toutes parts; les nombreuses migrations du peuple latino-américain vers les pays riches de l’hémisphère Nord, les implications économiques et culturelles de la mondialisation, les mutations religieuses, les migrations des fidèles de notre Eglise vers d’autres Eglises et groupes chrétiens, la commercialisation du sacré selon une certaine conception de “marché religieux”, les nouveaux problèmes éthiques. Sont aussi de grands défis la mission de l’Eglise dans les grandes métropoles urbaines, l’approfondissement de la foi et de la culture d’un sens renouvelé d’appartenance des catholiques à l’Eglise, dans un environnement culturel marqué par la mobilité, la précarité, et l’instabilité des relations et des compromis humains avec les Institutions traditionnelles.

Ces défis sont-ils identiques dans toutes les régions d’Amérique Latine?

Avec quelques différences et nuances propres à chaque pays, ces défis se présentent dans toutes les régions du continent. Clairement, ils sont particulièrement ressentis dans les grandes zones urbaines.

Expliquez-nous les motivations derrière le choix du thème : “Disciples et missionnaires de Jésus-Christ, afin que tous aient vie en Lui”. Ne pourrait-il pas sembler un thème qui s’éloigne de la réalité quotidienne de ces pays? Que pourra-t-il apporter?

Le thème a été suggéré par le pape Benoît XVI après une longue réflexion sur l’Amérique Latine. Le pape l’a approuvé avec quelques ajouts de sa part. Le thème a trois noyaux : l’identité chrétienne et catholique (“Disciples et missionnaires de Jésus-Christ”); la mission (“Missionnaires de Jésus-Christ, afin qu’en Lui nos peuples aient la vie”); et le sens de présence et de réalisation des chrétiens et de l’Eglise au milieu de nos peuples (“afin qu’en Lui nos peuples aient la vie”). Il est urgent d’avoir une nouvelle réflexion et une nouvelle conscience sur qui nous sommes et ce que nous avons à proposer aujourd’hui au monde: et de cela dépend la qualité de notre façon d’exercer la mission de l’Eglise. Dans les grands changements culturels, l’authenticité de la proposition chrétienne pour la “vie dans le monde” pourrait rester diluée ou sans caractère. Il est bon de revenir à Jésus-Christ et à son Évangile et de voir ce qu’il signifie pour nos peuples. A leur tour, les défis du temps présent appellent une nouvelle ouverture missionnaire de toute l’Eglise. Nous ne pouvons plus supposer que tous sont déjà évangélisés et qu’il suffirait à peine de conserver et de maintenir ce qui a déjà été réalisé. Nos pays, les diocèses et les paroisses, nos familles catholiques continuent à être tentées chaque jour par d’innombrables “autres” propositions de vie et de religion. L’Eglise catholique veut se redécouvrir missionnaire dans chacune de ses communautés et organisations, dans chaque catholique. Il ne s’agit pas de concurrence. Mais de bien réaliser notre mission.

Je ne crois pas que le thème de la Ve Conférence s’éloigne de la vie du peuple et de ses intérêts les plus réels. L’Evangile ne concerne-t-il plus le peuple? Le troisième noyau du thème (“afin qu’en Lui nos peuples aient vie”) est justement orienté vers les réalités de la vie de notre peuple : ses souffrances et ses luttes quotidiennes, ses croix historiques, ses espérances et ses désirs de liberté, de dignité, et de bonheur. Et l’Eglise entend continuer à être une présence significative dans les réalités sociales et historiques, politiques, économiques et culturelles de nos peuples. L’Eglise en Amérique Latine a quelque chose à dire aux peuples, à ses organisations et à sa culture, à savoir : la vie des peuples selon les desseins de Dieu et de son royaume, sans accord avec aucune idéologie, théorie économique, ni aucun parti politique, “afin qu’en Lui nos peuples aient la vie”.

Quelles sont les attentes et les espérances de cette Ve Conférence pour le Brésil et pour tout le continent?

Nous avons l’espérance que les paroles du pape Benoît XVI, à l’inauguration des travaux de la Ve Conférence, et les directives émanées de la Conférence pourront aider l’Eglise, en Amérique Latine, à voir clairement par où doit continuer la mission et quels sont les moyens les plus adaptés pour affronter les défis actuels lancés à la mission de l’Eglise au Brésil et dans tout le continent. J’espère que nous serons vivement portés à l’action et au dynamisme missionnaire; d’autre part, que les catholiques seront aidés à ressentir plus profondément l’allégresse des croyants et de ceux qui restent unis à l’Eglise catholique; que les laïcs pourront être aidés à élaborer leur mission dans l’Eglise et surtout dans le monde, avec dynamisme et compétence, et que les fruits, pour la vie des peuples, pourront apparaître et être abondants, à mesure que le temps passe.

Pensez-vous que cette conférence pourra aider les nombreux fidèles qui ont perdu leur identité chrétienne à cause du relativisme actuel de la société, de la progression des sectes, et des nombreux autres défis qui interpellent aujourd’hui les chrétiens, à la retrouver?

Je l’espère, mais je n’ai pas de doute que cela demande beaucoup de travail missionnaire à l’Eglise, beaucoup de patience et de persévérance. La Conférence pourra aider un grand nombre à avoir une nouvelle approche de l’Eglise catholique du continent. Et cela doit se transmettre à tous les fidèles et à toutes les organisations de l’Eglise. Ce n’est pas quelque chose qui peut se résoudre seulement dans le cadre ecclésiastique. Nous vivons une situation culturelle large et diffuse, qui favorise le peu d’identification à la foi catholique et à l’Eglise. Je pense qu’il est nécessaire d’aider les catholiques à avoir une conscience claire de leur identité chrétienne, catholique et ecclésiastique; celui qui n’a pas d’identité, est comme une feuille morte que le vent porte partout. Et la formation de l’identité passe par la formation chrétienne de base, par l’intense action évangélisatrice, par la catéchèse et par la formation mystique, par le témoignage positif de la présence et de l’action de l’Eglise dans la vie des personnes et de la société. Il est bon de redécouvrir la joie de croire, comme l’a fréquemment répété le pape Benoît XVI.

Que signifie la visite du Saint-Père et quelles sont ses principales activités prévues pendant son voyage au Brésil?

Le pape Benoît XVI vient au Brésil avant tout pour présider l’inauguration de la Ve Conférence générale. L’inauguration des Conférences générales précédentes a toujours compté sur la présence du pape, excepté celle de Rio de Janeiro (1955). Ce qui montre l’importance de la Ve Conférence pour le Brésil et l’Amérique Latine. Le pape est la référence visible de l’unité de l’Eglise et a pour mission de “confirmer ses frères dans la foi (cf Lc 22, 32). Par conséquent sa présence à Aparecida a une grande signification : Benoît XVI donne sa légitimité au grand acte ecclésial de la Conférence d’Aparecida et donne des indications importantes sur le rôle que l’Eglise doit continuer à avoir parmi nos peuples, pour être fidèle à la mission reçue du Christ.

A San Paolo, le pape Benoît XVI rencontrera le président de la République, la jeunesse et les évêques du Brésil. Il célèbrera aussi une messe au peuple, pendant laquelle il procèdera à la canonisation du bienheureux Antoine de Sant’Ana Galvão, premier saint né au Brésil. Après Aparecida, le pape visitera une œuvre de l’Eglise destinée à la récupération et la réintégration sociale des toxicodépendants (“Fazenda della Speranza”); à Aparecida, le 13 mai, le Saint-Père célèbrera la messe d’ouverture des travaux de la Ve conférence, et présidera la session inaugurale des travaux. Nous sommes très heureux car le Saint-Père s’est réservé quelques moments pour rencontrer le peuple latino-américain et lui parler.

Benoît XVI au Brésil: programme officiel du voyage
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Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 04.05.2007 - BENOÎT XVI - Brésil

 

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