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19 Avril 2005
 

Les ouvriers pastoraux tués durant l'année 2009

 

Le 04 janvier 2010 - (E.S.M.) - Comme d’habitude, l’Agence Fides publie en fin d’année la liste des ouvriers pastoraux qui ont perdu la vie de façon violente au cours des 12 derniers mois

St Etienne Premier Martyr - Pour agrandir l'image Cliquer

Les ouvriers pastoraux tués durant l'année 2009

Le  04 janvier 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - “L’Église annonce partout l’Évangile du Christ, malgré les persécutions, les discriminations, les attaques et l’indifférence, parfois hostile, qui – quoi qu’il en soit – lui permettent de partager le sort de son Maître et Seigneur.”

(Pape Benoît XVI,Message de Noël, 25 décembre 2009)

Comme d’habitude, l’Agence Fides publie en fin d’année la liste des ouvriers pastoraux qui ont perdu la vie de façon violente au cours des 12 derniers mois. D’après les informations que nous possédons, 37 ouvriers pastoraux ont été tués durant l’année 2009: 30 prêtres, 2 religieuses, 2 séminaristes, 3 volontaires laïcs. Cela représente le double de l’année 2008, et c’est le chiffre le plus élevé enregistré au long des dix dernières années.

En analysant la liste de chaque continent, au premier plan figure cette année, avec un chiffre extrêmement élevé, l’AMÉRIQUE, marquée du sang de 23 ouvriers pastoraux (18 prêtres, 2 séminaristes, 1 sœur, 2 laïcs), suivie par l’AFRIQUE, où 9 prêtres, 1 religieuse et 1 laïc ont perdu la vie de façon violente, puis par l’ASIE, avec 2 prêtres tués, et enfin l’EUROPE, avec un prêtre assassiné.

Le comptage de Fides ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict, mais tous les ouvriers pastoraux morts de façon violente. Nous n’utilisons pas de fait le terme “martyre”, sauf dans son sens étymologique de “témoin”, pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux, mais aussi à cause de la pauvreté des informations que, dans la majorité des cas, on réussit à recueillir sur leur vie et sur les circonstances de leur mort.

Comme l’a dit le Saint Père Benoît XVI lors du jour de la fête du proto-martyre Saint Étienne, “le témoignage d’Étienne, comme celle des martyres chrétiens, montre à nos contemporains souvent distraits et désorientés, en qui ils doivent mettre leur confiance pour donner sens à leur vie. Le martyre, en effet, est celui qui meurt dans la certitude de se savoir aimé de Dieu et, rien n’étant plus important que l’amour du Christ, sait qu’il a choisi la part la meilleure. S’identifiant totalement à la mort du Christ, il est conscient d’être un germe de vie fécond et d’ouvrir des sentiers de paix et d’espérance dans le monde. Aujourd’hui, en nous présentant le diacre Saint Étienne comme modèle, l’Église nous indique également, dans l’accueil et l’amour envers les plus pauvres, une des voies privilégiées pour vivre l’Évangile et témoigner aux hommes de façon crédible que le Royaume de Dieu arrive (Angelus du 26 décembre 2009).

Du peu de notes biographiques sur ces frères et sœurs tués, nous pouvons lire l’offrande généreuse et sans condition à la grande cause de l’Évangile, sans taire les limites de la fragilité humaine: c’est cela qui les a uni dans la vie et également dans la mort violente, bien que se trouvant dans des situations et des contextes profondément différents. Pour annoncer le Christ, mort et ressuscité pour le salut des hommes, en le témoignant dans des œuvres concrètes d’amour envers les frères, ils n’ont pas hésité à mettre quotidiennement à l’épreuve leur propre vie dans des contextes de souffrance, de pauvreté extrême, de tension, de violence généralisée, pour offrir l’espérance d’un lendemain meilleur et chercher à soustraire tant de vies, surtout jeunes, à la dégradation et à la spirale de la malveillance, en accueillant touts ceux que la société rejette et met en marge. Certains ont été victimes de cette violence même qu’ils combattaient ou de la disponibilité à aller au secours des autres en mettant au second plan leur propre sécurité. Beaucoup ont été tué dans le cadre de tentative de vol ou d’enlèvement, surpris dans leur habitation par des bandits à la recherche de trésors fantomatiques, se contentant la plupart du temps d’une vieille voiture ou du cellulaire de la victime, enlevant en revanche le trésor le plus précieux, celle d’une vie donnée par Amour. D’autres ont été éliminés seulement parce que, au nom du Christ, ils opposaient l’amour à la haine, l’espérance au désespoir, le dialogue à la violence, le droit à l’injustice.

Se rappeler tant d’ouvriers pastoraux tués dans le monde et prier en leur suffrage “est un devoir de reconnaissance pour toute l’Église et un encouragement pour chacun de nous à témoigner de manière toujours plus courageuse notre foi et notre espérance en Celui qui a vaincu pour toujours, sur la Croix, le pouvoir de la haine et de la violence par la toute puissance de l’amour” (Benoît XVI, Regina Caeli, 24 mars 2008).

A cette liste provisoire établie annuellement par l’Agence Fides, il faut de toute façon ajouter toujours la longue liste de tous ceux qui ne seront jamais connus, qui dans chaque coin de la planète souffrent et paient aussi de leur vie leur foi en Christ. Il s’agit de cette “nuée de soldats inconnus de la grande cause de Dieu” – selon l’expression du Pape Jean-Paul II – vers lesquels nous nous tournons avec reconnaissance et vénération, même sans connaître leur visage, sans lesquels l’Église et le monde seraient terriblement appauvris.

PANORAMA PAR CONTINENTS

AMÉRIQUE
Les 23 ouvriers pastoraux tombés en Amérique (18 prêtres, 2 séminaristes, 1 sœur, 2 laïcs) ont été tués au Brésil, en Colombie, à Cuba, au Salvador, aux États-Unis, au Guatemala et au Honduras.

Il y a 6 prêtres tués au Brésil : un nombre sans aucun doute élevé, au point que le Conseil épiscopal de la Pastorale de la Conférence épiscopale brésilienne, au terme de son ultime réunion de l’année, a publié une déclaration soucieuse sur la vague croissante de violence dans le pays contre les prêtres : “L’Église catholique au Brésil se sent profondément touchée et indignée devant la violence contre ses enfants dont la vie est arrachée. Nous réaffirmons que rien ne justifie la violence !”. Parmi les prêtres tués au Brésil figurent l’espagnol Ramiro Ludeña, connu comme le “Père Ramiro”, qui travaillait depuis 34 ans dans une association de soutien aux enfants et aux jeunes de la rue, et qui a été tué justement par un jeune qui voulait le voler. Le missionnaire Fidei donum italien, le Père Ruggero Ruvoletto, tué dans sa paroisse dans laquelle ont été volé une cinquantaine de Real (environ 19 euros). Le Père Evaldo Martiol, assassiné par deux jeunes, victime d’un vol qui s’est terminé par un meurtre. “Sa méthode d’évangélisation était l’amitié” a rappelé l’évêque durant les funérailles. Le Père Gisley Azevedo Gomes, CSS, Assesseur national de la Section Jeune de la Conférence épiscopale brésilienne (CNBB), tué par des jeunes qui l’ont d’abord volé puis tué. “De manière déplorable – ont affirmé les évêques – il a été victime de cette violence qu’il désirait combattre”.

La Colombie, avec 5 prêtres et 1 laïc tués, est à la deuxième place. Tous les prêtres ont été victimes de vols qui ont fini tragiquement : les deux prêtres rédemptoristes P. Gabriel Fernando Montoya Tamayo et P. Jesús Ariel Jiménez ont été tués pas un homme qui a fait irruption dans le logement des prêtres, très probablement à la recherche d’argent, les tuant tous les deux alors qu’ils étaient connectés sur Internet. Le corps sans vie de don Oscar Danilo Cardozo Ossa a été retrouvé dans le presbytère de la paroisse, et sur ce lieu ont aussi été retrouvés un bâillon et quelques cordes. Don Emiro Jaramillo Cardenas a aussi été tué dans la nuit chez lui, tandis que don Juan Gonzalo Aristizabal Isaza a été retrouvé assassiné à l’intérieur de sa voiture, abandonnée sur l’autoroute régionale. A ceci s’ajoute le laïc Jorge Humberto Echeverri Garro, professeur et ouvrier pastoral, engagé comme catéchiste et dans la Pastorale Sociale pour la paix et la vie ensemble, tué par un groupe de guérilléros durant une réunion dans laquelle on discutait certains projets de l’Église.

Au Mexique, un prêtre et deux séminaristes ont été tués : alors qu’ils se rendaient à une réunion de pastorale des vocations, leur véhicule a été rattrapé par un autre, ils ont été forcés de descendre et ont été tués avec des armes à feu. L’Archevêque d’Acapulco a signalé que dans cette région du pays, c’est la logique et tout résoudre par le pistolet qui domine, la logique du règlement de comptes, de l’effusion de sang, tandis que les forces armées de réussissent pas à tenir sous contrôle le trafic de drogue et la violence.

Une émotion particulière a été suscitée par la mort violente à Cuba de deux prêtres espagnols : l’abbé Eduardo de la Fuente Serrano, mort après avoir été soudainement frappé de coups de couteau dans la rue à la périphérie de la capitale, et l’abbé Mariano Arroyo Merino, tué dans sa paroisse. Son corps était ligoté, bâillonné et partiellement brûlé.

Au Salvador, il y a eu deux victimes, un prêtre et un jeune laïc : le corps sans vie du rédemptoriste salvadorien, le Père Leopoldo Cruz, a été retrouvé quelques jours après sa disparition dans un canal d’une zone rurale de San Salvador. Le jeune William Quijano, de la communauté de Sant’Egidio, a été tué à coup d’arme à feu par un des si nombreux gangs de violence organisée qui assaillent les jeunes pauvres dans les banlieues de l’Amérique Centrale. Depuis cinq ans, William était employé dans l’École de la Paix auprès des enfants pauvres du quartier d’Apopa, dans les faubourgs de la capitale.

L’unique religieuse tuée dans le continent est Sœur Marguerite Bartz, des Sœurs du Très Saint Sacrement pour les Indiens et les Nègres (SBS), tuée dans son couvent de Saint Bernard, dans la zone des Navajo, dans le Nouveau Mexique (États-Unis d’Amérique). La religieuse était connue pour être une femme passionnée depuis toujours par la recherche de la justice et de la paix. Toujours aux États-Unis, l’abbé Ed Hinds, curé de l’église Saint Patrice a Chatham, dans le New Jersey (USA), a été retrouvé mort dans le bâtiment adjacent à l’église, couvert de nombreux traumatismes et de blessures provoquées par une arme de taille.

Au Guatemala, le Père Lorenzo Rosebaugh, des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée (OMI) a trouvé la mort, tué à la suite d’une attaque qui s’est produite sur une route de campagne, tandis qu’il se rendait avec d’autres prêtres à une réunion pastorale. Deux hommes armés de fusil et le visage couvert ont arrêté l’automobile et, après avoir volé aux missionnaires ce qu’ils possédaient, ils ont tiré et tué le Père Rosebaugh.

Enfin, dans une province de la partie orientale du Guatemala, un prêtre capucin guatémaltèque, le Père Miguel Angel Hernandez, après quatre années responsable d’une paroisse d’Ocotepeque (Honduras), a été retrouvé mort, après avoir été enlevé quelques jours auparavant.

AFRIQUE
En Afrique, 9 prêtres, 1 religieuses et 1 laïc, ont perdu la vie de manière violente, dans la République Démocratique du Congo, en Afrique du Sud, au Kenya et au Burundi.

Dans la République martyrisée du Congo démocratique, où l’Église et la population locale sont l’objet depuis longtemps de brutalité et de violations continuelles des droits de l’homme, ce sont 2 prêtres, 1 religieuse et 1 ouvrier pastoral laïc de la Caritas qui ont trouvé la mort. Que ce soit l’abbé Jean Gaston ou l’abbé Daniel Cizimya Nakamaga, ils ont été tués tous deux par des inconnus qui ont pénétré la nuit dans leur habitation, très probablement pour les voler, respectivement à Bunia et à Kabare. Sœur Denise Kahambo Murahirwa, moniale trappiste, a été tuée par des hommes armés en uniforme qui sont entrés dans le monastère de “Notre Dame de la Clarté” à Murhesa, à 20 km de Bukavu, qui se sont ensuite enfuis sans rien voler. Le jeune congolais Ricky Agusa Sukaka, ouvrier de la Caritas, a été tué à Musezero, dans le nord Kivu, par deux hommes qui portaient des uniformes de l’armée. En Afrique du Sud aussi 4 prêtres ont été tués. L’abbé Daniel Matsela Mahula, du diocèse de Klerksdorp, a été tué tandis qu’il était au volant de sa voiture, par quatre bandits de la route. L’abbé Lionel Sham, 66 ans, curé de Mohlakeng (archidiocèse de Johannesburg, Afrique du Sud), a été tué après avoir été enlevé de chez lui. Le corps du Père Ernst Plöchl de la Congrégation des Missionnaires de Mariannhill, en Afrique depuis plus de 40 ans, a été trouvé dans la mission isolée de Maria Zell. Le Père Louis Blondel, des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs), a été aussi tué dans la nuit par des jeunes qui ont pénétré dans l’habitation des missionnaires.

Au Kenya, ont été tués le Père Giuseppe Bertaina, des Missionnaires de la Consolation, agressé par des voyous dans l’Institut de Philosophie des Missionnaires de la Consolation, à Nairobi, dont il était recteur et administrateur, puis maltraité, lié et étouffé, provoquant la mort par insuffisance respiratoire et le Père Jeremiah Roche, de la Société de St Patrice pour les Missions Extérieures, dont le cadavre a été retrouvé les mains liées et blessé à la tête à coup de machette.

Un geste d’altruisme a coûté la vie à l’abbé Révocat Gahimbare, au Burundi : ayant appris l’attaque du monastère des Sœurs “Bene Maria”, il allait porter son aide aux religieuses, mais des bandits lui ont tendu un guet-apens sur la route, et l’ont tué.

ASIE
Deux prêtres tués en Asie en 2009. En Inde, l’abbé James Mukalel a été trouvé mort dans les environs de Mangalore, État du Karnataka, dans l’Inde méridionale, probablement victime de violence antichrétienne, dans la mesure où précédemment, dans ce secteur on avait déjà constaté quelques cas d’attaques intégristes. Dans les Philippines, l’abbé Cecilio Lucero, défenseur des plus faibles et engagé dans la protection des droits humains, a été tué par un groupe d’hommes armés, dans la province du Nord Samar, au sud de la capitale, Manille.

EUROPE
L’unique prêtre tué dont on a connaissance est l’abbé Louis Josseaume, agressé et assassiné dans son presbytère d’Égletons, diocèse de Tulle (France), où il était prêtre. Engagé aussi dans le monde du handicap, il a été tué justement par un de ces marginaux déséquilibrés dont il s’occupait.

Texte intégral "LISTE DES OUVRIERS PASTORAUX PRÊTRES, RELIGIEUX, RELIGIEUSES ET LAÏCS, TUÉS EN 2009"
 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 04.01.2010 - T/International

 

 

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