Le 03 novembre 2008  - (E.S.M.) - Voici trois exemples de ce qui se fait... où plutôt de ce qui "ose se faire" grâce au pape Benoît XVI qui a décomplexé les fidèles réclamant - à bon droit - la liturgie de l'Église.

Le pape Benoît XVI donnant la communion sur la langue

Grâce au pape Benoît XVI, çà bouge ... Dans le bon sens !

Témoignages

Le 03 novembre - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - La Toussaint aura été l'occasion, pour certaines paroisses, de retrouver la liturgie célébrée comme le souhaite vraiment l'Église. Trois exemples à partir de témoignages reçus:
Ici, un prêtre réintroduit les Vêpres (en grégorien) et le Salut du S. Sacrement; les fidèles sont d'abord surpris de ce qui, pour eux, passe pour une "nouveauté", puis ils sont heureux. Le prêtre aussi est heureux: six jeunes (18-20 ans) se présentent, spontanément, et se proposent d'assurer le service d'autel. Dignité et "noble simplicité"... Renseignements pris, ces jeunes garçons (au look résolument "chébran") éprouvaient le besoin de "retourner" à la messe. Dans un premier temps, ils sont allés "chercher" dans des églises où des groupes d'animation (actuellement vieillissants) prétendent encore faire des messes vivantes et attirantes. "On n'y trouvait rien; c'était épuisant, creux et moche", avouent-ils. Ils font alors un essai dans une chapelle lefebvriste et y découvre le calme et la dignité des célébrations. Ils se disent alors que ce qui est possible ici doit être possible dans une paroisse "ordinaire" de la ville.

Et c'est ainsi qu'ils proposent leurs services au Curé d'une grande paroisse qui accepte de grand coeur, trop heureux de constater que la liturgie dignement célébrée attire les jeunes... Et le Curé d'avouer qu'il remarque que la messe grégorienne du dimanche matin, depuis qu'elle est embellie par un service d'autel impeccable, attire de plus en plus de fidèles dont la moyenne d'âge est en baisse... et ce, au grand désespoir de la très remuante équipe liturgique chargée d' "animer" la messe suivante qui est, elle, de plus en plus désertée.

Ailleurs, c'est un maître de choeur qui raconte: "Nous sommes allés chanter les Vêpres de la Toussaint à la demande de l'organiste de la paroisse voisine; c'était une première! Pour cet essai, nous avons chanté le premier psaume en latin, et les autres en français. Mais nous avons aussi chanté le Salve Regina solennel et le Tantum ergo. C'était très priant et le Curé a été très surpris par la qualité de cet Office... Du coup, il est prévu d'aller faire des répétitions de chant sur place et de recommencer l'expérience des Vêpres pour Noël. Cette fois, on ajoutera l'antienne Hodie et le Magnificat en latin."

Ailleurs encore, c'est le Curé d'une paroisse qui écrit que pour la fête de la Toussaint, tout le "propre" du jour a été chanté en grégorien dans une église pleine. Et le prêtre d'ajouter: "Je propose de plus en plus la communion sur des prie-Dieu à l'exemple du pape, tout en laissant la liberté à chacun de choisir de l'utiliser ou pas. A la grand-messe ce sont au moins 75% des fidèles qui ont reçu la Communion sur la langue et à genoux. Dans une église du secteur je fais restaurer la table de communion qui était depuis 40 ans dans le grenier de l'église. Qui aurait pensé que tout cela serait possible il y a encore 5 ans ?"

Ce ne sont là que trois exemples de ce qui se fait... où plutôt de ce qui "ose se faire" grâce au pape Benoît XVI qui a décomplexé les fidèles réclamant - à bon droit - la liturgie de l'Église. Ajoutons pour finir que le 1er décembre aura lieu de façon officielle, à la Maison de la Conférence des Évêques de France et en présence de Mgr Le Gall, Archevêque de Toulouse et responsable de la Liturgie au sein de l'épiscopat français, la "mise en service" des "Heures Grégoriennes" réalisées par la Communauté Saint-Martin et les moines bénédictins de Solesmes.

Assurément, un mouvement est en marche: il est encore lent, trop lent au goût de certains, mais il ne s'arrêtera plus. A nous de nous affirmer et de nous encourager mutuellement.

 

Sources :  PRO LITURGIA
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 03.11.2008 - T/Liturgie