Benoît XVI encourage à garder le
coeur ouvert à la détresse de l'autre |
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Le 03 novembre 2008 -
(E.S.M.)
- Le Saint-Père Benoît XVI nous a recommandé par la voix du Cardinal
Bertone, de prendre encore plus à cœur deux domaines particuliers. Les
médias et les Églises dont la tradition remonte à plusieurs
siècles et dont l'existence est menacée au proche et au moyen Orient.
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Le Père
Joaquin Alliende, nouveau Président de AED -
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Le pape Benoît XVI encourage à garder le coeur ouvert à la détresse de
l'autre
« Il était si important pour ces gens d'avoir Jésus dans
le tabernacle, tout près d'eux »
Nouvelles de "Aide à l'Église en Détresse"
(Canada)
Chers amis,
« Nous donnons toujours trop peu si nous ne donnons que des choses
matérielles ». Cette phrase du Pape Benoît XVI me vient à l'esprit en
regardant le bilan de notre œuvre pour l'année passée.
Benoît XVI commente la parabole du bon Samaritain en encourageant à garder
le coeur ouvert à la détresse de l'autre. Cela n'est-il pas aussi valable
pour nous ? Sans aucun doute. Pour cette raison, je regarde ce bilan en
rendant grâce pour votre générosité mais plus encore comme ce qui reste à
faire.
Nous avons reçu l'année dernière 8 157 demandes et requêtes d'aide, nous
n'avons pu en satisfaire que 5 096. Cela ne veut-il pas dire aussi que nous
devons encore plus ouvrir nos cœurs ?
Nous sommes une œuvre pontificale. Un désir du Saint-Père est pour nous un
appel, comme l'exprime le père Werenfried dans son testament. Ces « appels »
nous montrent où le Christ nous attend. Ils nous indiquent où Dieu veut que
nous séchions ses larmes. Cela va plus loin que les choses matérielles ou
l'argent. Il s'agit de sauver des âmes et c'est
pour cela que nous devons porter le Christ aux hommes. C'est cela le
fondement pastoral de notre aide. Nous remplissons tous ensemble cette tâche
en aidant les séminaristes à reconnaître plus profondément leur vocation, en
mettant à la disposition des religieuses les moyens nécessaires à la
catéchèse ou au travail avec les jeunes, en aidant les paroisses à
construire une église où elles peuvent vivre de l'Eucharistie par la
communion et l'adoration du Saint Sacrement. L'adoration du Saint Sacrement
est le trésor de l'Église. C'est une des clés de la foi chrétienne car elle
donne force et consolation et nous renouvelle dans l'espérance en donnant
assurance à nos supplications.
Quand nous aidons les hommes en leur finançant une voiture ou un âne, en
rassemblant des intentions de messe ou en distribuant la Bible pour enfants,
en achetant des machines à produire les hosties pour les religieuses ou en
réparant des chauffages pour elles en Sibérie ou en payant l'essence d'un
bateau sur l'Amazonie pour que le missionnaire puisse rejoindre aussi les
villages éloignés, en soutenant la pastorale des familles également en
Europe occidentale et en Amérique du Nord - alors nous aidons toujours les
hommes aussi à se rapprocher de Dieu pour qu'ils puissent dire avec plus de
confiance : Notre Père...
Ce que nous donnons, nous le retrouverons au ciel. Ce que nous donnons nous
aide aussi nous-mêmes. Car, comme le dit le Saint-Père, cela nous aide à
vaincre la tentation permanente de dépendre des biens matériels. Le pape
nous montre le chemin. Le Saint-Père Benoît XVI nous a recommandé par la
voix du Cardinal Bertone, de prendre encore plus à cœur deux domaines
particuliers. Les media, qui exercent aujourd'hui une influence
considérable sur la culture et la vie des hommes et qui peuvent être une
aide précieuse pour la diffusion de la Bonne Nouvelle. D'autre part les
Églises dont la tradition remonte à plusieurs siècles et dont
l'existence est menacée au proche et au moyen Orient. Dans ces pays, le
Saint-Esprit peut prendre une démarche créative pour accomplir sa mission et
ouvrir de nombreux coeurs à Jésus-Christ. Il nous montrera « quand le
temps est venu de parler de Dieu et quand il est juste de le taire et de ne
laisser parler que l'amour. Le chrétien sait que Dieu est amour et qu'il se
rend présent précisément dans les moments ou rien d'autre n'est fait sinon
qu'aimer » (Deus
Caritas Est, 31)
Chers amis, voilà encore une nouvelle mission pour les années à venir. Nous
savons qu'avec Dieu tout est possible. Dès à présent Marie-Claude Lalonde et
moi vous remercions chaleureusement pour votre générosité et vos prières
Pierre-Marie Morel Marie-Claude Lalonde
Secrétaire général Directrice nationale
« L'Église ne succombera jamais là où ses
prêtres rendent un témoignage flagrant et irrécusable d'une vie qui ne peut
être vécue que dans le Christ et par la force donnée par Dieu.
»
Père Werenfried Fondateur de l'Aide à l'Église en Détresse
Quelques fleurs. Une bougie qui scintille dans la pénombre de la crypte.
Au-dessus de nos têtes, l'autel où les bénédictins enterrés ici à Engelberg
(Suisse) ont célébré
l'eucharistie pendant des décennies. Sœur Agnès me raconte à voix basse la
biographie de certains d'entre eux. Je lui demande la sienne. « Je suis
la plus jeune des neuf dernières sœurs de ma communauté et j'ai 70 ans. J'ai
beaucoup prié pour de nouvelles vocations, et mon couvent sera bientôt vide.
» Elle a un regard clair et lucide. « Mais je ne suis pas triste ;
j'ai vu des photos de couvents en Asie, pleins de jeunes novices heureuses.
Elles sont le fruit de ma prière, elles sont mes sœurs. » De l'abbaye,
je suis allé dans les montagnes. Une magnifique église blanche se dressait
entre les sommets. Elle a été construite il y a cent ans, quand le village
n'était encore qu'un petit bourg. Ça a dû être un effort énorme ! Il était
si important pour ces gens de pouvoir célébrer l'eucharistie chaque dimanche
et d'avoir Jésus dans le tabernacle, tout près d'eux. Ici aujourd'hui, comme
dans différentes régions d'Europe, il n'y a presque plus de messes
dominicales. Les églises sont vides, les séminaires et noviciats sont
réduits au minimum, ou ferment tout simplement. Et pourtant, on constate,
même en Europe, les premiers signes d'un printemps. Il
y a des diocèses et des mouvements qui gagnent le cœur des jeunes à de
nouveaux chemins de sainteté. La voix de Sœur Agnès dans la crypte me
transporte vers les communautés florissantes d'Asie, d'Amérique latine et
d'Afrique. Je remercie Dieu que le déclin du couvent de Sœur Agnès ne lui
ait pas fermé les yeux. Chaque novice de l'Église mondiale est sa sœur. Elle
sait que s'il est vrai que les maisons de Dieu se ferment dans de nombreux
pays, il est encore plus vrai qu'il y a depuis toujours une mystérieuse
globalisation de l'eucharistie. Des prêtres des cinq continents célèbrent la
messe pour les bienfaiteurs de l'AED. Ils manquent souvent du nécessaire
pour vivre. C'est grâce à vos offrandes de messe qu'ils peuvent être libres
dans leur ministère sacerdotal. Les novices asiatiques que Sœur Agnès
regarde sur les photos feront un jour leurs vœux. Grâce à vos dons, elles
auront le nécessaire pour la contemplation et pour leur indispensable
service d'apostolat.
Actuellement, la crise économique touche tous les pays. Nos recettes ont ici
et là diminué, ce qui nous préoccupe. Mais la crise touche spécialement les
plus pauvres. « Ils attendent notre amour. En eux attend le Christ »
(P. Werenfried). Et en ce
moment, l'AED dépend encore plus de vos dons pour pouvoir aider. Que par
l'intercession de la Vierge du Rosaire, le Christ, notre espérance, vous
bénisse.
Le Père Joaquin Alliende, Président
Pour renouveler l'histoire
L'eucharistie est d'une valeur inestimable. Elle est, avec le baptême, le «
sacrement fondamental »
(Benoît XVI) et « la grâce qui
jaillit de cette source renouvelle les hommes, la vie, l'histoire »
(Jean Paul II).
Mgr Donald Pelletier de Morondava
(Madagascar) nous décrit comme
une partie de la Divine Providence, car par nos offrandes de messe, nous
soulageons ses prêtres du souci du quotidien et ils renouvellent la face de
la terre en célébrant la messe. Mgr Robert Kerketta, de Tezpur
(Inde), nous remercie de l'amour
que nous montrons pour la mission au moyen des offrandes de messe : personne
n'a de plus grand amour que celui qui, comme les missionnaires, donne sa vie
pour ses amis. L'archevêque Gyôrgy-Miklôs Jakubfnyi d'Alba Julia
(Roumanie)
redemande des offrandes de messe, avant tout pour ses prêtres âgés qui ont
du mal à survivre avec leur petite retraite de 110 $ par mois ! Ce sont ces
prêtres qui, au temps de la persécution, ont fait survivre l'Église, Corps
du Christ, dans les catacombes et les camps disciplinaires.
Vous, et tant d'autres, avez permis que l'Église
ressuscite des décombres du mal.
« On rencontre le Ressuscité dans la Parole et les Sacrements ; l'office
divin est le moyen qu'il a de se faire connaître comme le Vivant en
permettant qu'on le touche »
(Benoît XVI). Sans prêtres, pas
de messe, pas de sacrements, pas de contact avec le Ressuscité. Toutes les
trente secondes, vous faites dire une messe à vos intentions et la plupart
des prêtres n'ont que cela pour vivre. Il y a, écrit Jean Paul II, un lien
entre l'eucharistie et l'amour du prochain : « Celui qui a dit : "Ceci est
mon corps", est celui-là même qui a dit : "Vous m'avez vu avoir faim et
vous ne m'avez pas donné à manger", et "ce que vous avez fait au plus
petit de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. »
(C'est l'Évangile de
Dimanche prochain).
L'amour, le vôtre et celui des prêtres, renouvelle ainsi la
vie et l'histoire.
Apporter un peu de ciel sur la terre
Belemboke est un village pygmée perdu en Centrafrique, « mais très
important » nous dit Sœur Nohora Guio. « En effet, Belemboke est
notre toute première mission en Afrique ».
Il y a deux ans, les Dominicaines « Filles de Notre Dame de Nazareth » sont
arrivées de Colombie en Afrique. Pleines de gratitude et de confiance en
Dieu, elles travaillent à la « plus belle mission du monde ». Mgr Agostino
Delfino les a volontiers accueillies dans son diocèse de Berberati car
personne ne voulait aller se perdre à Belemboke. Ici, la pauvreté est reine.
Sœur Nohora et Sœur Maria Guadalupe s'occupent des malades
(60 personnes par jour), servent
de sages-femmes, vaccinent les bébés, donnent des cours aux grands et
apportent à tous la parole de Dieu. On apprend tout de la vie à Belemboke. «
Nous travaillons avec joie et beaucoup d'amour, et cela nous rend
heureuses, malgré la misère. » Naturellement, les religieuses n'ont pas
d'argent, et souvent elles ne savent pas où obtenir les médicaments les plus
simples pour la « plus belle mission du monde », ni quelque chose à manger.
Nous avons promis 21100 $ à Mgr Agostino, pour elles et d'autres religieuses
de son diocèse, l'un des plus pauvres du monde.
La volonté de Dieu est faite à Belemboke. Et « là
où la volonté de Dieu est faite, là est le ciel »
(Benoît XVI).
Sœur Irina, des « Porteuses de la Myrrhe » a toujours essayé pendant sa
longue vie (elle est née en 1906) de faire la volonté de Dieu en Ukraine.
Elle a survécu à la persécution et à la famine. Avec 14 autres religieuses
malades et âgées, elle prie maintenant pour que la volonté de Dieu soit
faite. Elles ont besoin d'une aide à la subsistance, tout comme Sœur Khryzantina, qui à 84 ans et bien qu'aveugle, s'efforce d'aider les jeunes
religieuses. Qu'elles soient vieilles, malades et handicapées ou jeunes et
énergiques - partout dans le monde vous aidez les religieuses à survivre ;
elles sont 2 625 rien qu'en Europe de l'est. On peut aussi le voir ainsi :
elles nous aident à apporter un peu de ciel sur la terre.
Mendier pour prier
Magdalena, Josefina, Lucia. Puis Ana, Diana et Graciela. Elles se succèdent
d'heure en heure à genoux devant le Saint Sacrement dans le petit couvent du
diocèse de Tuxtepec (Mexique).
Elles sont 14 et leur charisme est l'adoration perpétuelle du Saint
Sacrement. C'est d'ailleurs ainsi que s'appelle leur ordre contemplatif,
fondé il y a 200 ans : « Les adoratrices perpétuelles du Saint Sacrement ».
Leur charisme est en danger.
Pour pouvoir vivre et adorer, elles doivent vendre des pizzas le dimanche et
mendier. En effet, les dépenses du couvent sont au total trois fois plus
élevées que les maigres recettes de la broderie d'ornements et de la
production d'hosties. Les médicaments, pour elles et pour d'autres,
engloutissent déjà à eux seuls les recettes. La communion des saints
signifie d'abord, écrit le pape Benoît XVI, la communion autour du Saint,
qui « est offert comme vrai lien d'unité » à l'Église dans
l'eucharistie. L'adoration des 14 religieuses est infiniment plus importante
que de mendier et de vendre des pizzas. C'est aussi notre affaire. Avec 2
300 $, vous permettez de sauver un charisme.
Témoignage :
Constantin, d'Iskenderun, était présent aux Journées Mondiales de la
Jeunesse. Ce fut pour lui et les quinze jeunes de Turquie
(qui grâce à votre aide ont pu aller en Australie),
une « bénédiction qui marquera notre vie ». Il résume ses remerciements dans
le récit de ce qu'il a vécu : « La masse de jeunes et joyeux chrétiens »,
les mesures de précaution, « si bien que nous nous sentions en sécurité »,
la catéchèse quotidienne, le témoignage des autres, les « paroles du Pape
sur la vraie vie de chrétien par l'exemple quotidien ». Ils ont parlé de
leur vie de minuscule minorité dans un pays musulman. « Notre témoignage
chrétien est l'espérance que nos problèmes seront un jour moins pesants ».
L'expérience des JMJ y a beaucoup contribué. Leurs remerciements viennent du
fond du cœur.
Changement de direction
Le Père Joaquin Alliende (du Chili),
assistant ecclésiastique international de notre œuvre, que vous connaissez
depuis des années, est depuis le 5 octobre 2008 le nouveau Président
international de l'AED. Je me réjouis que pour la première fois un
représentant d'un pays aidé reçoive cette fonction : c'est un signal clair
de solidarité mondiale et de confiance ! Le transfert des pouvoirs s'est
entièrement effectué sous le signe de l'unité et dans une fidélité créatrice
à l'égard de notre fondateur, que nous avons tous deux bien connu
personnellement de son vivant. Le Père Alliende continuera à écrire la
première page du Bulletin de l'AED. Ma colonne sera écrite par le secrétaire
général, Pierre-Marie Morel. Merci pour votre fidélité à notre œuvre ! Au
cours des neuf dernières années j'ai pu recueillir vos réactions à mes
pensées dans de nombreux courriers électroniques et lettres : un dialogue
mondial avec vous tous qui nous aidez à pouvoir vraiment aider. Les
objectifs du Père Werenfried et de notre œuvre sont plus actuels que jamais
!
Hans-Peter Röthlin
P.S. Désormais, j'apporterai mon aide pour garantir
l'héritage écrit de notre fondateur.
Nouveau: conseils aux personnes qui
désirent recevoir les actualités ou consulter le site régulièrement:
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Sources : aed-ca.org
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
03.11.2008 -
T/Église
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