Le 03 octobre 2008 - (E.S.M.) - Le mercredi 8.10.08, à 12h,30, dans Salle Jean-Paul II de la Salle de presse du Saint Siège, aura lieu la Conférence de presse de présentation du Message du Saint Père Benoît XVI pour la 95e Journée Mondiale des Migrants et du Réfugié (18 janvier 2009)

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Présentation du Message de Benoît XVI pour la 95e Journée Mondiale des Migrants

Le 03 octobre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le mercredi 8.10.08, à 12h,30, dans Salle Jean-Paul II de la Salle de presse du Saint Siège, aura lieu la Conférence de presse de présentation du Message du Saint Père Benoît XVI pour la 95e Journée Mondiale des Migrants et du Réfugié (18 janvier 2009) sur le thème : « Saint Paul migrant, 'Apôtre des gentils' ». Les intervenants seront le Card. Renato Raffaele Martino, Président du Conseil Pontifical de la Pastorale pour les Migrants et les Itinérants et Mons. Augustin Marchetto, Secrétaire du même Conseil Pontifical.

En 2008 le pape Benoît XVI avait mis l'accent essentiellement sur l'accueil du jeune migrant. Des jeunes qui risquent leur vie pour rejoindre notre continent dans l'espoir d'y trouver une terre plus hospitalière et une vie meilleure. Cela reste une réalité quotidienne auquel l'Europe doit faire face.

Lu aujourd'hui dans la presse : IMMIGRATION: LA COMMISSAIRE AUX DROITS DE L'HOMME CRITIQUE LA DIRECTIVE DE L'UE

"Nous sommes préoccupés par les approches de plus en plus restrictives et souvent punitives à l'encontre de la migration dans de nombreux pays développés, dont la récente Directive Retour de l'Union européenne est un exemple. (…) La plupart des immigrés, des réfugiés et des demandeurs d'asile ne sont pas des criminels et ne doivent donc pas être traités comme tels".

Présentant jeudi à Genève une semaine d'action intitulée "Dignité et Justice pour les Détenus", qui aura lieu du 6 au 12 octobre dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, la nouvelle Haut commissaire aux droits de l'homme de l'Onu, Navanethem Pillay, a insisté sur l'aspect de la directive européenne prévoyant la détention des immigrés en situation irrégulière jusqu'à 18 mois avant leur rapatriement : "Une telle mesure s'avère excessive – a dit la juriste sud-africaine –, et d'autant plus si les obstacles à surmonter sont hors de la portée des immigrés, par exemple si leur pays ne parvient pas à leur fournir la documentation requise. Les États doivent procéder à la détention des immigrés en dernier recours mais on redoute que ceci puisse être davantage la norme que l'exception pour les pays européens". Mme Pillay a par ailleurs qualifié de "préoccupante" la disposition de l'Ue admettant la détention des mineurs non accompagnés.

IMMIGRÉS : L'ABBÉ CIOTTI POUR LA CARAVANE MISSIONNAIRE DE LA PAIX

L'immigration est un des trois thèmes débattus par la Caravane missionnaire de la Paix qui achèvera son périple samedi à Rome par une veillée de prière à l'abbaye des Trois Fontaines. Pendant que du Nord et du Sud de l'Italie, les membres de la Caravane rejoignent la capitale, une intervention de l'abbé Luigi Ciotti à Vérone vient d'inscrire dans le cadre du débat entamé ces derniers jours à partir de la répétition de graves épisodes à connotation raciste et du développement de la polémique sur la sécurité : "Certains chiffres – affirme l'abbé Ciotti sur le site de la Caravane – aident à mieux comprendre la question reliée à l'association erronée immigration-criminalité : les données officielles rapportent que chez les immigrés en situation régulière, seuls 2% commettent des actes délictueux (estimations de janvier 2008, Ndlr), un chiffre qui n'attribue pas du tout à la question le poids qu'on veut lui donner actuellement. Certes, ceux qui commettent des erreurs doivent en répondre, mais il faut éviter les simplifications susceptibles de blesser les personnes.

Et je le dis à partir de l'expérience de ma famille, émigrée de la Vénétie au Piémont quand j'étais petit". L'abbé Ciotti ajoute : "Je ne justifie en rien l'illégalité mais il faut tenir compte de certaines réalités et situations et y donner les bonnes réponses. On dit "qu'ils restent chez eux !", pourtant, nous, Italiens, nous sommes un peuple d'émigrés : nous devrions comprendre que nul ne s'amuse à se déraciner de sa propre terre, de sa propre culture. Et puis réfléchissons aussi sur la donnée suivante : il y a quatre ans encore, en Suisse, où se trouvaient de très nombreux Italiens immigrés, la plupart des détenus des prisons suisses étaient étrangers. Le record incombait justement aux Italiens. Ceci nous permet de constater que l'impact sur d'autres contextes est une histoire qui nous concerne de près et qui doit faire émerger une réponse au pourquoi de certaines situations difficiles et délicates. Nous pouvons vivre notre sécurité personnelle en relation et non au détriment d'autrui".

Néanmoins, l'abbé Ciotti ne s'arrête pas à l'analyse des zones d'ombre et controverses du phénomène de l'immigration qui fait souvent l'objet d'exagérations médiatiques : "Il est important – souligne-t-il – de faire émerger les choses belles et positives. La responsabilité des mots et des images ne doit pas être sous-évaluée. C'est pour cela qu'il est actuellement nécessaire, en contre tendance, de commencer à parler des histoires positives des immigrés en Italie". (misna.org)

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