L’œuvre nécessaire de Pierre
|
|
Le 03 juillet 2009 -
(E.S.M.)
- Le Pape est « Pierre », le chef des Apôtres. Ses frères
Evêques paissent légitiment le troupeau du Christ en union
effective et affective avec la Chaire de Pierre.
|
Le pape Benoît XVI
L’œuvre nécessaire de Pierre
VATICAN - LES PAROLES DELA DOCTRINE PAR L'Abbé Nicolas Bux et l’Abbé
Salvatore Vitiello - L’œuvre nécessaire de Pierre
Le 03 juillet 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Clemente Romano, racontant la mort des Apôtres Pierre et Paul, observe que
l’envie de certains dans la communauté chrétienne elle-même, la facilita.
Deux mille ans plus tard, le péché est toujours présent chez les hommes. Il
y a ceux qui se réjouissent du Magistère Pontifical, en raison aussi du fait
qu’il a mis un frein à l’interprétation « discontinue » du Concile Vatican
II, en expliquant que les conflits qui se sont répandus dans le domaine de
la doctrine, de l’éducation et de la liturgie, étaient le résultat d’une
mauvaise interprétation, et que le Concile avait été clair.
Le Pape est « Pierre », le chef des Apôtres. Ses frères Evêques
paissent légitiment le troupeau du Christ en union effective et affective
avec la Chaire de Pierre. Autrement, on retourne à l’expérience du IV°
siècle, quand presque tous les Evêques du monde se plièrent au vouloir d’un
Empereur Romain qui était arien. Seul le Pape et une poignée d’Evêques
fidèles à lui, persévérèrent dans la foi catholique. Le Pape est là pour
rappeler que l’Eglise n’est pas une structure humaine. C’est là aussi la
raison pour laquelle de nombreuses cultures et de nombreux peuples trouvent
en elle leur identité.
Comme l’a rappelé à plusieurs reprises le Serviteur de Dieu Jean Paul II,
nous sommes au cœur d’une « apostasie silencieuse », qui devient
toujours moins silencieuse et toujours plus évidente. Dans l’histoire de
l’Eglise, il n’y a jamais eu un manque de foi aussi répandu. L’adversaire
est subtil et plante des flèches au plus profond du cœur des hommes,
tellement profondément qu’elles sont presque invisibles. Que l’on pense au
Prophète Daniel, qui avertissait que l’adversaire aurait obtenu le pouvoir
sur toutes les nations de manière pacifique, et par les illusions.
Le Cardinal J.H. Newman supposait que l’apostasie du Peuple de Dieu, à
différentes époques et en en différents endroits, avait toujours précédé la
venue des « antéchrists », de tyrans comme Antiochus et Néron, Julien
l’Apostat, les dirigeants de la Révolution Française, chacun étant un «
type » ou un « présage de l’Antéchrist qui viendrait à la fin de
l’histoire, quand le mystère d’iniquité manifesterait sa folie finale et
terrible. L’incapacité des croyants de vivre leur propre foi, avertissait
Newman, comme lors des époques précédentes, conduirait « au règne de l’homme
du péché, qui nierait la Divinité du, Christ, et s’élèverait à sa place
» (M.D.O’Brien, Il Nemico, Cinisello Balsamo 2006, pp.
175-176).
Il y a cette tentative de réduire l’Eglise à une agence mondiale
humanitaire, et l’utopie que l’unité des nations puisse être réalisée par
les organismes internationaux, et non pas par le Christ. Mais le Seigneur,
même s’il dort dans la barque pendant la tempête, au moment final, se
réveillera et apaisera les flots. Puis il reviendra à nous et nous demandera
pourquoi nous avons eu si peu de foi. Dans l’intervalle, nous portons la
croix. Nous observons la trahison. Nous souffrons.
Newman écrit encore: « Le but du Diable, quand il sème la révolution dans
l’Eglise, c’est de la jeter dans la confusion, pour que son attention soit
détournée, et que ses énergies soient dispersées. De cette manière, nous
sommes affaiblis au moment de l’histoire où nous aurions besoin d’être plus
forts ». « Pourquoi le Saint-Père n’agit-il pas ? Ne peut-il imposer
l’obéissance à ces Prélats ? ». « Il l’a fait maintes fois et de la
manière la plus chrétienne. Mais il ne commande pas une police, ou une
armée. Récemment, il a été plus ferme avec les dissidents […]. Mais la
solution n’est pas l’autoritarisme, parce qu’il jetterait seulement de
l’huile sur le feu de la révolte ». Le pape travaille tant qu’il y a la
lumière. Il nous rappelle à tous "Celui qui a porté la Croix et qui est
mort sur elle. Dans ses mains, il porte seulement cela, une croix. ; Il
parle toujours du triomphe de la Croix. Ceux qui ne veulent pas écouter ne
répondront pas à Dieu » (Ibidem, Pages 402-403).
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 03.07.09 -
T/Doctrine |