Document final de la Réunion
Européenne sur la Pastorale du Tourisme |
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Le 03 juin 2009 -
(E.S.M.)
- Alors que le pape Benoît XVI nous demande aujourd'hui pendant
la catéchèse, plus jamais pendant les vacances, de « prendre
du temps pour contempler le mystère de Dieu » voici les premières « Recommandations contenues dans le Document final de
Réunion Européenne sur la Pastorale du Tourisme, 40 ans après le
Directoire « Peregrinans in terra ».
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Le pape Benoît XVI,
vacances 2007- Pour
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Document final de la Réunion
Européenne sur la Pastorale du Tourisme
VATICAN - Document final de la Réunion Européenne sur la Pastorale du
Tourisme aujourd’hui : « la pastorale du tourisme ne pourra qu’être une
‘pastorale missionnaire’ »
Le 03 juin 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- « Les chrétiens, membres effectifs et actifs de l’Eglise, vivent dans le «
monde du tourisme » avec la conscience évidente de leur foi dans ses
différents milieux, selon leurs compétences et leurs conditions de vie. De
la sorte, les laïcs aussi doivent rendre présentes l’identité et la nature
de l’Eglise missionnaire. Envoyée dans un monde sécularisé et souvent
indifférent, elle demande à ses fils et à ses filles un engagement toujours
plus authentique, notamment dans le domaine public, in casu touristique »
« Plus la foi est profonde et mûre, plus la mission devient incisive et
urgente… L’Eglise est donc appelée à ouvrir les portes de son immense
patrimoine culturel et religieux pour répondre aux besoins de sens de
l’homme d’aujourd’hui aussi »
Telles sont les premières « Recommandations contenues dans le Document final
de Réunion Européenne sur la Pastorale du Tourisme, 40 ans après le
Directoire « Peregrinans in terra » ; la Réunion s’est tenue à Rome
les 29 et 30 avril à l’initiative du Conseil Pontifical pour la Pastorale
des Migrants et des Personnes en Déplacement. La Réunion a rassemblé les
Evêques promoteurs et les Directeurs Nationaux de la Pastorale du Tourisme
de 20 Nations européennes, ainsi que des experts et des représentants
d’autres continents.
Ce vaste Document comprend trois chapitres : L’Evénement, Conclusions et
Recommandations. La première Partie rapporte la chronique de la Rencontre,
avec une synthèse des différents orateurs. Puis, dans les Conclusions
approuvées au terme des travaux, on montre avant tout que :
« L’observation attentive du tourisme contemporain ouvre grands des horizons
intéressants sur le changement anthropologique et culturel qui se produit
actuellement en Europe… le tourisme d’aujourd’hui présente des formes de
mobilité plurielles et différenciées, courtes et sophistiquées, au point
d’apparaître de compréhension unitaire ardue…
« L’Eglise est, elle aussi, interpellée par le tourisme comme phénomène
social et culturel, capable de déterminer de nouveaux styles de vie et de
répondre aux nouvelles attentes de la personne humaine. Mais, plus
spécifiquement, l’appel qui est fait à l’Eglise renvoie à une triple tâche,
à laquelle elle ne peut se soustraire : celle d’« évangéliser toute créature
», de « rassembler le peuple de Dieu dispersé » au nom de Jésus-Christ,
d’offrir aux touristes des milieux et des « sens » de vie digne et bonne…
« La pastorale du tourisme ne pourra qu’être une « pastorale missionnaire »,
expression typologique qui nécessite une Eglise ad extra ; elle aura les
caractéristiques dérivant du milieu où elle agit selon des temps et des
vécus spécifiques ; elle exprimera des modalités cohérentes d’engagement
comme Eglise vivante, confiante, entreprenante, créative, tout en demeurant
fidèle…
« L’attention » pastorale envers tous les sujets impliqués par le tourisme,
- c’est-à-dire ceux qui en jouissent, ceux qui souffrent de ses conséquences
et ceux qui y travaillent – révèle la paternité universelle de Dieu qui veut
toucher tous les hommes, où qu’ils se trouvent, dans son dessein d’amour. Il
ne s’agit pas d’exclure mais d’inclure, non pas de sélectionner mais
d’intégrer, non pas de marginaliser mais d’être au milieu du mouvement
suscité par le phénomène du tourisme. A cet égard, des cristallisations
concrètes peuvent délimiter un cadre général de la pastorale du tourisme ».
Dans les Recommandations, on rappelle que :
« Au sommet de toute action pastorale, du tourisme aussi, se trouve la
célébration eucharistique, surtout le Jour du Seigneur. Celui-ci revêt une
valeur centrale au point de révéler l’Eglise locale elle-même. Il ne faut
donc pas non plus négliger les célébrations des « sacrements », des fêtes de
dévotion ou de culte, selon les usages locaux, car elles se révèlent être
d’une grande importance pour la participation des fidèles, pour leur
édification spirituelle et pour leur permettre de s’approcher des ‘divins
mystères’…
« Les Diocèses doivent donc offrir une instrumentation d’aides (dominicales)
éventuellement en utilisant des images du patrimoine artistique local, en
proposant des itinéraires aux « lieux de l’esprit », en développant la
production de « chants et musiques » à caractère liturgique ou méditatif…
« Il est possible « d’annoncer l’Evangile » comme sens nouveau pour
les voyages, à découvrir dans la beauté et dans l’immensité. Il est
nécessaire que chaque communauté - surtout celles qui sont les plus engagées
dans ce milieu - ait à cœur cette tâche et la considère comme un devoir
prioritaire, ce qui implique un réseau de coresponsabilité à créer et à
inclure dans les plans pastoraux…
« Le tourisme est un phénomène humain et, en tant que tel, une réalité
polyédrique et transversale, avec des éléments ambivalents. Dans sa
sollicitude pastorale, cependant, l’Eglise est appelée à souligner en
particulier les valeurs positives que le tourisme porte « naturellement »
avec lui, plutôt que de donner cours à des diagnostics déprimants…»
« En ce qui concerne la réduction de la pauvreté dans le monde, grâce
également au tourisme, deux orientations sont particulièrement recommandées.
D’une part, l’augmentation des investissements financiers, la hausse des
standards de service et la promotion du patronage et de la formation (par
ex. avec le tourisme étudiant). D’autre part, la sauvegarde des ressources
non renouvelables (pétrole, eau, énergie) et
l’attention à ne pas soustraire, pour le tourisme, la terre à l’agriculture
et au travail en général… »
« Hélas le tourisme n’est pas encore entré dans les projets pastoraux de
nombreux diocèses et Conférences épiscopales. On recommande qu’il le soit.
De fait, la pastorale du tourisme doit être considérée comme faisant partie
intégrante, essentielle et intégrée (pastorale d’ensemble) de la pastorale
ecclésiale ».
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Le texte du document final se trouve en italien
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Le texte du document final se trouve en anglais
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Le texte du document final se trouve en français
Sources : www.vatican.va
(S.L.)
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 03.06.09 -
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