Pour Benoît XVI, "l'Eucharistie
est à l'origine de toute forme de sainteté" |
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ROME, le 03 Mai 2007 -
(E.S.M.) -
Dès l'introduction de son Exhortation, le pape Benoît XVI nous invite à
aller au coeur du Mystère. Cette Exhortation est une nouvelle introspection
du Mystère Eucharistique afin que nous en vivions comme le Christ et
l’Eglise nous le demande.
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Préparons-nous à la
Fête du Saint Sacrement
Pour Benoît XVI, "l'Eucharistie est à l'origine de toute forme de sainteté"
Première partie - Introduction:
Guide de lecture - 02.05.07
Deuxième partie -
Le plan de
Sacramentum Caritatis
(suite du
précédent)
I. Un «Mystère à croire »
La première partie nous décrit comment la Trinité se rend présente dans
notre histoire et particulièrement dans l'Eucharistie
(n° 7-8). Le «pain
descendu du ciel» est le «don gratuit de la Sainte Trinité ». La nouvelle et
éternelle alliance est conclue dans le sang de l'Agneau. Jésus est cet
agneau (n° 9-ll). Jésus n'est jamais seul: son Esprit est présent
(n°
12-13). Il est présent dans l'Église dont l'« Eucharistie est le principe
causal» (n° 14-15).
Ensuite, une fresque sacramentaire nous est offerte, fondée sur la
reconnaissance de la sacramentalité de l'Église
(n° 16). L'Eucharistie est
intimement reliée à l'initiation chrétienne
(n° 17-19). «L'Eucharistie est
le centre et la fin de toute la vie sacramentelle»
(n° 17). Ainsi les
sacrements de la Réconciliation et de l'Onction des malades naissent de
l'Eucharistie dans leur vérité de conversion
(n° 20-22). «Le lien
intrinsèque entre Eucharistie et Sacrement de l'Ordre découle des paroles
mêmes de Jésus au Cénacle : "Faites ceci en mémoire de moi"
(Le 22, 19)»
(n° 23-26). Comme «Sacrement de la charité », l'Eucharistie a un caractère sponsal et
donc un « rapport particulier avec l'amour entre l'homme et la femme, unis
par le mariage » (n° 27-29).
Cette première partie se clôt par une réflexion sur la « dimension fortement
eschatologique » de l'Eucharistie (n° 30-32),
et par sa réalisation en la personne de Marie, qui « inaugure la participation de l'Église au sacrifice
du Rédempteur » (n° 33).
II. Un «Mystère à célébrer»
La deuxième partie met en valeur la célébration elle-même de l'Eucharistie.
Après avoir insisté sur le lien entre la « Beauté et la liturgie »
(n°
34-35), elle souligne l'œuvre du Christus totus
(n° 36-37).
Il y a un « art de célébrer » qui permet une participation pleine, active et
fructueuse de tous les fidèles (n° 38-42). L'Exhortation développe ensuite
la structure de la célébration eucharistique
(n° 43-51). Elle explicite les
conditions d'une participation active de tous ceux qui célèbrent le mystère
(n° 52-63).
L'intériorisation de ce dernier est rendue possible par la célébration belle
et respectueuse du sacrement lui-même (n° 64-65). Cette intériorisation
s'exprime dans l'adoration au cœur de la célébration et dans des formes
variées de dévotion eucharistique (n° 66-69).
III. Un «Mystère à vivre»
La troisième partie présente trois axes : la forme eucharistique de la vie
chrétienne, l'Eucharistie comme mystère à annoncer et l'Eucharistie comme
mystère à offrir au monde.
La vie chrétienne tout entière a une « forme » :
elle est un culte spirituel véritable (cf. Rm 12, 1) au fur et à mesure que
toute l'existence humaine est mystérieusement transformée dans le Christ (n° 70). Les chrétiens célébrant la résurrection
sont définis comme ceux qui vivent « selon le dimanche » ; c'est le sens du
Jour du Seigneur et du précepte dominical, quelle que soit la situation de
la communauté qui se réunit (n° 72-75). La forme eucharistique de
l'existence chrétienne définit l'appartenance ecclésiale et soutient
l'évangélisation des cultures (n° 76-78). Elle situe la place des laïcs,
des prêtres et des consacrés (n° 79-81). Elle implique une transformation
morale et une cohérence jusque dans la vie sociale et politique
(n° 82-83).
« Une Église authentiquement eucharistique est une Église missionnaire»
(n°
84, citant la proposition 42). Le témoignage, qui peut aller jusqu'au
martyre, dit au monde l'émerveillement pour le don que Dieu nous a fait dans
son Christ. Porter le Christ au monde, c'est assurer une authentique
promotion humaine qui exige des espaces de liberté religieuse
(n° 84-87).
Transformés dans l'Eucharistie, nous sommes faits témoins de la compassion
de Dieu pour le monde. La mystique du sacrement de l'Eucharistie a un
caractère social exprimé avant tout dans la restauration de la justice, la
réconciliation, le pardon et la paix véritable
(n° 88-89). La «nourriture de la vérité» nous
pousse à dénoncer les situations indignes de l'homme et à
édifier la civilisation de l'amour (n° 90). La doctrine sociale de l'Église
revêt une nouvelle actualité à cette lumière : « L'Eucharistie éclaire d'une
manière puissante l'histoire humaine et tout le cosmos » et dessine la «
nouvelle création» (n° 91-92).
Pour Benoît XVI, « l'Eucharistie est à l'origine de toute forme de sainteté
» (n° 94). Nous y sommes tous appelés, dans l'offrande de notre vie, dans la
communion avec la communauté des croyants, dans la solidarité avec tout
homme. Tel est le culte spirituel, saint et agréable à Dieu (cf. Rm 12,1).
Repères:
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des articles, le texte suivant:
Exhortation apostolique post synodale "Sacramentum caritatis" de sa
Sainteté le Pape Benoît XVI :
Présentation par Mgr Robert Le Gall:
Archevêque de Toulouse, Président de la Commission épiscopale pour la
Liturgie et la Pastorale sacramentelle:
►
Présentation par Mgr. Le Gall
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l'Exhortation
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Sacramentum Caritatis
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Sources: Editions Fidélité
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un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 03.05.2007 - BENOÎT XVI -
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