KTO : Quand le cardinal Bertone parle
des priorités du pontificat de Benoit XVI |
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Le 02 décembre 2009 -
(E.S.M.)
- Le 14 décembre prochain, la chaîne de télévision catholique
française KTO diffusera un entretien exclusif
accordé par le cardinal Tarcisio Bertone. Le
‘numéro deux’ du Vatican y parlera en
particulier du mode de gouvernement de Benoît
XVI et des priorités de son pontificat.
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Le cardinal Bertone et
le pape Benoît XVI
KTO : Quand le cardinal Bertone parle
des priorités du pontificat de Benoit XVI
Le 02 décembre 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone, bras droit du pape de
Benoît XVI, a atteint officiellement l’âge de la retraite canonique en
fêtant, aujourd'hui 2 décembre 2009, ses 75 ans.
L'homme de confiance du Saint-Père qui est en charge du poste de "Premier
ministre" du Vatican depuis le 15 septembre 2006, devrait poursuivre sa
tâche encore de nombreuses années.
En vertu du Code de Droit canon (401 §1) et de
la Constitution apostolique
Pastor Bonus
(article 5 §2) de 1988, les cardinaux de la curie romaine sont “priés
de présenter leur démission au souverain pontife“ lorsqu’ils ont atteint
75 ans. Le pape, précise ensuite cette
constitution, “ayant attentivement pesé les choses, en jugera“. Dans
les faits, les cardinaux à la tête de dicastères, et le secrétaire d’Etat en
particulier, sont prolongés au minimum d’une année, souvent plus.
Ainsi, le prédécesseur du cardinal Bertone, l’Italien Angelo Sodano, avait
été maintenu dans ses fonctions par Jean Paul II durant les dernières années
de son pontificat puis par Benoît XVI, quittant ses fonctions le 15
septembre 2006, un peu avant son 79e anniversaire. Celui-ci avait alors
passé 15 ans à la tête de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège.
Si un cardinal est censé partir à la retraite à 75 ans, il demeure cependant
électeur en cas de Conclave jusqu’à l’age de 80 ans.
C’est le 2 décembre 1934 que Tarcisio Bertone a vu le jour dans le petit
village de Romano Canavese (Italie), situé à
une quarantaine de kilomètres au nord de Turin. En juillet dernier, alors
qu’il était en vacances dans le nord-ouest de l’Italie, Benoît XVI avait
souhaité rendre hommage à son plus proche collaborateur en se rendant dans
son village natal. Le pape avait alors salué la “foi authentique“ de
celui qui avait également été son secrétaire à la Congrégation pour la
doctrine de la foi, de juin 1995 à décembre 2002.
Pasteur avant d’être un diplomate, stigmatisé au début de son mandat pour
ses très nombreux déplacements à l’étranger, le cardinal Bertone a désormais
réduit le nombre de ses voyages. Alors que des observateurs voyaient en lui
un “globe-trotter“ chargé de remplacer Benoît XVI à l’étranger, le cardinal
italien avait toutefois tenu à préciser en juin 2008 que ses voyages étaient
“pleinement établis avec le pape“.
Homme affable au contact facile, l’ancien archevêque de Gênes est toujours
plus présent sur la scène politique italienne. D’aucuns estiment en outre
qu’il fait preuve d’un “activisme“ excessif, participant à Rome et dans le
reste de la péninsule à de très nombreuses conférences ou cérémonies
inaugurales, prenant la parole en de multiples occasions, sans fuir les
micros des journalistes.
Après les "affaires" ayant entraîné une vive crise au sein même de
l’Eglise catholique au printemps 2009, le cardinal Tarcisio Bertone avait
été montré du doigt par certains milieux de la curie romaine, du fait de sa
responsabilité à la tête de l’appareil administratif et politique au service
du pape, la Secrétairerie d’Etat. Fin août, il avait alors vigoureusement
pris la défense de Benoît XVI dans une longue interview accordée à
L’Osservatore Romano, rejetant particulièrement les “élucubrations“
concernant un quelconque “retour en arrière“ de l’Eglise. Cible de
quelques médias, le cardinal Bertone avait aussi dénoncé l’absence de
clarté, de fidélité et d’“amour de la vérité“ des journalistes
lorsqu’ils font état de l’action et de la pensée de Benoît XVI.
Secrétaire d’Etat depuis septembre 2006, le cardinal Bertone a également été
nommé ‘camerlingue de la sainte Eglise romaine’ par Benoît XVI en avril
2007. Après la mort du pape et jusqu’à l’élection de son successeur, le
camerlingue devient le personnage central du Vatican et de l’Eglise
catholique. Il a quasiment les pleins pouvoirs. Quand le pape meurt, c’est
lui qui en constate officiellement le décès puis il est chargé de veiller à
l’administration des biens et des droits temporels du Saint-Siège, avec
l’aide de trois cardinaux assistants. Avec les deux casquettes de secrétaire
d’Etat et de camerlingue, le cardinal Bertone est ainsi assuré d’être en
haut de la hiérarchie de l’Eglise du vivant du pape mais aussi après sa
mort. Ce fut aussi le cas du cardinal Eugenio Pacelli, futur Pie XII
(1939-1958).
Le 14 décembre prochain, la chaîne de télévision catholique française
KTO
diffusera un entretien exclusif accordé par le cardinal Tarcisio Bertone. Le
‘numéro deux’ du Vatican y parlera en particulier du mode de
gouvernement de Benoît XVI et des priorités de son pontificat.
Sources : radiovm
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 02.12.2008 -
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