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19 Avril 2005
 

Angélus de Benoît XVI en ce premier dimanche de l'Avent

 

Cité du Vatican, le 02 décembre 2007 - (E.S.M.) - "Avec ce premier dimanche de l'Avent commence une nouvelle année liturgique", c'est ce qu'a rappelé le pape Benoît XVI ce midi avant de réciter la prière de l'Angélus depuis le Vatican.

Le pape Benoît XVI pour la prière de l'Angélus

Angélus de Benoît XVI en ce premier dimanche de l'Avent

A 12h aujourd'hui,  le pape Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus depuis le Vatican et a rappelé à tous les fidèles qu'avec ce premier dimanche de l'Avent, commence une nouvelle année liturgique.

Paroles du pape Benoît XVI avant la prière de l'Angélus

Chers frères et sœurs !

Avec ce premier dimanche de l'Avent, commence une nouvelle année liturgique : le peuple de Dieu se remet en chemin, pour vivre le mystère du Christ dans l'histoire. Le Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement. (cfr Heb 13.8) ; l'histoire par contre, change et demande d'être constamment évangélisée ; elle a besoin d'être renouvelée de l'intérieur et l'unique véritable nouveauté, est le Christ : c'est Lui le plein accomplissement, l'avenir lumineux de l'homme et du monde. Ressuscité d'entre les morts, Jésus est le Seigneur auquel Dieu soumettra tous ses ennemis, y compris la mort elle-même (cfr 1 Cor 15.25-28). L'Avent est par conséquent le temps propice pour réveiller dans nos cœurs, l'attente de Celui « qui est, qui était et qui vient » (Ap 1.8). Le Fils de Dieu est déjà venu à Bethléem il y a vingt siècles, il vient à tout instant dans l'âme et dans la communauté disposée à le recevoir, il viendra de nouveau à la fin des temps, « pour juger les vivants et les morts ». Le croyant est donc toujours veillant, animé de l'intime espérance de rencontrer le Seigneur, comme dit le Psaume : « J'espère le Seigneur, mon âme attend sa Parole.  Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore » (Ps 129, 5-6).

Ce dimanche est donc, un jour tout à fait indiqué pour offrir à l'Église entière et à tous les hommes de bonne volonté ma deuxième Encyclique, que j'ai voulu consacrer précisément au thème de l'espérance chrétienne. Elle s'intitule Spe Salvi, parce qu'elle s'ouvre par l'expression de saint Paul : « Spe Salvi facti sumus - Dans l'espérance nous avons été sauvés » (Rm 8.24). Dans ce passage, comme dans d'autres du Nouveau Testament, le mot « espérance » est étroitement lié au mot « foi ». C'est un don qui change la vie de celui qui le reçoit, comme le démontre l'expérience de nombreux saints et saintes. En quoi consiste cette espérance, si grande et si « fiable » pour nous faire dire qu'en elle, nous avons le « salut » ? Cela consiste en somme dans la connaissance de Dieu, dans la découverte de son cœur de Père, bon et miséricordieux. Jésus, par sa mort en croix et sa résurrection, nous a révélé son visage, le visage d'un Dieu tellement grand dans l'amour qu'il nous communique une espérance inébranlable, que la mort ne peut briser, parce que la vie de celui qui se confie à ce Père, s'ouvre sur la perspective de la béatitude éternelle.

Le développement de la science moderne a confiné de plus en plus, la foi et l'espérance dans une sphère privée et individuelle, ainsi, aujourd'hui, il apparaît de manière évidente, et parfois dramatique, que l'homme et le monde ont besoin de Dieu - du vrai Dieu ! - autrement, ils demeurent privés d'espérance. La science contribue beaucoup au bien de l'humanité, - sans doute - mais n'est pas apte à la racheter. L'homme est racheté par l'amour, qui rend agréable et belle, la vie personnelle et sociale. C'est pour cela que la grande espérance, pleine et définitive, est garantie par Dieu, du Dieu qui est l'amour, qui en Jésus nous a visités et nous a offert la vie, et reviendra en Lui à la fin des temps. C'est dans le Christ que nous espérons, c'est Lui que nous attendons ! Avec Marie, sa Mère, l'Église va à la rencontre de l'Époux : elle le fait par des œuvres de charité, parce que l'espérance, comme la foi, se montre manifeste dans l'amour.

Bon Avent à tous !

Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins francophones

Je vous salue, chers pèlerins de langue française, venus vous associer à la prière de l’Angélus. Le temps de l’Avent, qui ouvre une nouvelle année liturgique, nous invite à orienter nos regards vers l’avenir, non pas pour fuir le temps présent, mais pour vivre dans l’espérance et mener une existence bonne. Pour vous aider à entrer avec joie dans l’attente du Sauveur, je vous accorde à tous ma Bénédiction apostolique.

Texte original du discours du Saint Père PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS (© traduction E.S.M.)

L'Encyclique "Spe Salvi"  texte intégral
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Premier dimanche de l'Avent -  synthèse des lectures

Paroles de Dieu pour un dimanche

En entrant dans l'Avent, nous changeons d'année liturgique. De fait, les textes de ce dimanche nous parlent de choses nouvelles, un autre monde est sur le point d'éclore, comme le fruit du sein de Marie est sur le point de naître. Mais que pouvons-nous saisir de la nouveauté, puisque, par définition, elle nous est inconnue ? Seules les images sont une voie d'accès à ce mystère. L'heure est venue de sortir de votre sommeil. [...] La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche, affirme ainsi Paul (Rm 13, 11.12), en écho à Isaïe. En évoquant le déluge, le Christ ne veut pas nous terroriser, il nous fait comprendre qu'avec lui s'opère une rupture radicale et sans retour. Sa manifestation glorieuse est un événement total parce qu'il concerne tous les hommes, et tout ce qui fait la vie des hommes : manger, boire, se marier... Rien ne sera plus comme avant, c'est notre seule certitude ! Si vous n'avez guère envie d'être « engloutis », sachez qu'il s'agit, en grec, du verbe « enlever », que le Christ s'est appliqué à lui-même en annonçant : Un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé (Mt 9, 15). Nous voilà donc en bonne compagnie !

Mais ce monde nouveau prend forme dans le monde d'aujourd'hui, d'où la mention des hommes aux champs et des femmes au moulin. Dieu nous visite dans la banalité de nos activités quotidiennes, lieu de notre combat et de notre fidélité. C'est là que s'opère un discernement, il y a ce qui est à prendre et ce qui est à laisser. Citoyens du monde nouveau, quittons les activités des ténèbres (Rm 13, 12) et marchons à la lumière du Seigneur (Is 2, 5).
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

© Copyright 2007 du texte intégral - Libreria Editrice Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.12.2007 - BENOÎT XVI

 

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