Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

 

 Guérir les blessures

ROME, Jeudi 1er décembre 2005  – Le pape Benoît XVI plaide pour une « authentique réconciliation entre tous les fils de la nation » togolaise, dans son discours au nouvel ambassadeur du Togo près le Saint-Siège, M. Félix Kodjo Sagbo. Il recommandait que la recherche du bien commun soit une « priorité » à tous les niveaux

 

La recherche du bien commun, une « priorité »
(ci-dessous in Documents, texte intégral).

Guérir les blessures
Benoît XVI a rappelé que « dès le début » de son pontificat, il a voulu se faire « proche des populations du Togo qui traversaient alors une situation douloureuse (cf. Regina Caeli, 1er mai 2005) ».

Et il exprimait ce vœu que « les blessures ouvertes, notamment au cours des derniers mois, puissent être guéries grâce à une authentique réconciliation entre tous les fils de la nation ».

Il insistait sur le fait que « la violence ne peut être le moyen approprié pour construire une société juste et solidaire ».

« Pour parvenir à une existence réconciliée où chacun pourra vivre dans la paix et dans la sécurité, où les personnes déplacées pourront revenir chez elles sans crainte, la mise en place d’instances de dialogue entre toutes les composantes de la nation est essentielle, recommandait le pape. Cela permet à toutes les sensibilités de s’exprimer, d’être entendues et d’être associées à l’édification du pays. C’est alors que progressivement la confiance reviendra entre tous, pour le bien de la nation ».

Le droit et la justice
Et, « pour qu’un développement harmonieux de la société puisse se réaliser, il est nécessaire, en effet, que s’établissent entre tous des relations fondées sur le droit et la justice », ajoutait Benoît XVI.

« La recherche du bien commun doit être une priorité qui engage de manière particulière les responsables, à tous les niveaux de la société, pour favoriser le plein épanouissement humain et spirituel de chacun, dans le respect et la promotion des personnes et de leurs droits fondamentaux, ainsi que des principes moraux essentiels. Car le bien commun n’est pas un simple bien-être socio-économique. Il revêt aussi une dimension transcendante, parce que Dieu est la fin ultime de ses créatures », précisait le pape.

Le développement intégral des personnes et de la société, souvent entravé par des maux nombreux et profonds, dont les causes sont multiples et complexes, doit être résolument favorisé et soutenu par la solidarité internationale. Mais il est aussi vrai que c’est d’abord sur les citoyens et sur leurs dirigeants que repose la responsabilité première d’y œuvrer, ainsi que de faire régner la paix et la réconciliation.

L’Église ne recherche aucun avantage pour elle-même
Pour ce qui est de l’engagement de l’Église catholique « pour le développement intégral de l’homme, pour la promotion d’un avenir de justice et de paix au profit de toute la population, sans distinctions, en collaboration avec toutes les personnes de bonne volonté », le pape rappelait la nécessité de la liberté de « pouvoir librement s’exprimer, dans le respect de l’autonomie des responsables de la société civile ».

Le pape tenait à préciser: « La mission que l’Église a reçue du Christ n’est pas d’ordre politique, économique ou social: la fin qui lui est assignée est d’ordre religieux. L’Église ne recherche aucun avantage particulier pour elle-même, mais, comme le souligne le Concile Vatican II, elle «n’a pas de souhait plus ardent que de pouvoir se développer librement, au service du bien de tous, sous n’importe quel régime qui reconnaît les droits fondamentaux de la personne et de la famille, ainsi que les exigences du bien commun» (Constitution pastorale Gaudium et Spes, n. 42) ».

M. Félix Kodjo Sagbo est né en 1950, il est marié et a deux enfants. Il est diplômé en physique et biologie de l’Ecole nationale supérieure du Togo et en administration écolière et universitaire de l’Institut national d’Administration scolaire de Paris.

Il a été professeur de physique et biologie (1975-1988); préfet des Lacs (1988-1991); chargé des élections au ministère de l’Intérieur (1991-1992); directeur des Affaires politiques et administratives au ministère de l’Administration territoriale (1992-1993); chef de cabinet du ministre de l’Administration territoriale (1993-1994); ministre de l’Intérieur, de la sécurité et de la décentralisation (1994-1996); conseiller du ministre de l’Education nationale (1996-1997); conseiller du Premier ministre, chargé des Relations internationales et des Affaires politiques (1997-2002); ambassadeur au Nigeria et au Bénin (2002-2004). Il est actuellement ambassadeur en Belgique, où il réside.

ZF05120103 ( ZENIT.org )

Togo: Message de Benoît XVI au nouvel ambassadeur près le Saint-Siège
Le texte intégral

Monsieur l’Ambassadeur,

Il m’est agréable d’accueillir Votre Excellence à l’occasion de la présentation des Lettres qui L’accréditent comme Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Togo près le Saint-Siège.

Je vous remercie des aimables paroles que vous m’avez adressées, faisant mémoire de mon vénéré Prédécesseur le Pape Jean-Paul II, ainsi que des salutations que vous m’avez transmises de la part de Son Excellence Monsieur Faure Gnassingbé, Président de la République togolaise. Je vous saurais gré de bien vouloir lui exprimer en retour mes vœux les meilleurs. Je salue aussi très cordialement le peuple togolais tout entier, lui souhaitant bonheur et prospérité.

Dans votre discours, Monsieur l’Ambassadeur, vous évoquez le processus démocratique engagé dans votre pays, en vue de l’instauration d’un état de droit. J’y suis particulièrement sensible. En effet, dès le début de mon Pontificat, j’ai voulu me faire proche des populations du Togo qui traversaient alors une situation douloureuse (cf. Regina Caeli, 1er mai 2005). Je souhaite vivement que les blessures ouvertes, notamment au cours des derniers mois, puissent être guéries grâce à une authentique réconciliation entre tous les fils de la nation. La violence ne peut être le moyen approprié pour construire une société juste et solidaire. Pour parvenir à une existence réconciliée où chacun pourra vivre dans la paix et dans la sécurité, où les personnes déplacées pourront revenir chez elles sans crainte, la mise en place d’instances de dialogue entre toutes les composantes de la nation est essentielle. Cela permet à toutes les sensibilités de s’exprimer, d’être entendues et d’être associées à l’édification du pays. C’est alors que progressivement la confiance reviendra entre tous, pour le bien de la nation.

Pour qu’un développement harmonieux de la société puisse se réaliser, il est nécessaire, en effet, que s’établissent entre tous des relations fondées sur le droit et la justice. La recherche du bien commun doit être une priorité qui engage de manière particulière les responsables, à tous les niveaux de la société, pour favoriser le plein épanouissement humain et spirituel de chacun, dans le respect et la promotion des personnes et de leurs droits fondamentaux, ainsi que des principes moraux essentiels. Car le bien commun n’est pas un simple bien-être socio-économique. Il revêt aussi une dimension transcendante, parce que Dieu est la fin ultime de ses créatures.

Le développement intégral des personnes et de la société, souvent entravé par des maux nombreux et profonds, dont les causes sont multiples et complexes, doit être résolument favorisé et soutenu par la solidarité internationale. Mais il est aussi vrai que c’est d’abord sur les citoyens et sur leurs dirigeants que repose la responsabilité première d’y œuvrer, ainsi que de faire régner la paix et la réconciliation.

Comme vous le savez, Monsieur l’Ambassadeur, l’Église catholique se veut pleinement engagée dans ce combat pour le développement intégral de l’homme, pour la promotion d’un avenir de justice et de paix au profit de toute la population, sans distinctions, en collaboration avec toutes les personnes de bonne volonté. Toutefois, pour accomplir cette mission, elle doit pouvoir librement s’exprimer, dans le respect de l’autonomie des responsables de la société civile. La mission que l’Église a reçue du Christ n’est pas d’ordre politique, économique ou social: la fin qui lui est assignée est d’ordre religieux. L’Église ne recherche aucun avantage particulier pour elle-même, mais, comme le souligne le Concile Vatican II, elle «n’a pas de souhait plus ardent que de pouvoir se développer librement, au service du bien de tous, sous n’importe quel régime qui reconnaît les droits fondamentaux de la personne et de la famille, ainsi que les exigences du bien commun» (Constitution pastorale Gaudium et Spes, n. 42)

Permettez-moi, Monsieur l’Ambassadeur, de saluer par votre intermédiaire les catholiques de votre pays. Je souhaite qu’unis à leurs Évêques, à qui a été remise la charge de gouverner l’Église de Dieu, ils soient des témoins ardents du message évangélique, et qu’avec leurs concitoyens, ils travaillent généreusement à l’établissement d’une société fraternelle et solidaire.

Au moment où commence votre mission auprès du Siège apostolique, je vous offre mes vœux les meilleurs pour son heureux accomplissement. Soyez sûr que vous trouverez toujours auprès de mes collaborateurs l’accueil attentif et la compréhension cordiale dont vous pourrez avoir besoin.

J’invoque de grand cœur sur Votre Excellence, sur ses collaborateurs, sur sa famille, sur le peuple togolais et sur ses dirigeants, l’abondance des Bénédictions divines.

Texte original: Français  ZF05120114  ( ZENIT.org )

Ce week-end, sommet de Bamako : Les nouveaux défis de la France en Afrique - ( Togo Presse 1/12/2005)

Le président du Togo, Faure Gnassingbé, qui participe ce week-end à son premier sommet Afrique-France aura l’occasion d’écouter son homologue français, Jacques Chirac, plaider pour une modernisation des relations entre le continent et Paris. Les rapports paternalistes, la « Françafrique », c’est fini ! Place à une coopération plus moderne et plus internationale. Bref, la France entend repenser ses rapports avec l’Afrique.

L’intérêt de la France pour l’Afrique, et de l’Afrique pour la France, ne se limite pas à l’héritage historique, mais est une réalité présente, inscrite dans les défis contemporains", juge le porte-parole de la présidence française Jérôme Bonnafont, assurant que depuis son accession au pouvoir en 1995, "Jacques Chirac s’est attaché à moderniser les relations entre la France et l’Afrique".

Ce sommet de Bamako a pour thème la jeunesse, et la France souhaite qu’il "permette de regarder vers l’avenir et de répondre aux attentes de la jeunesse africaine pour qu’elle soit de plain pied dans la mondialisation", selon le porte-parole qui présentait le déplacement du chef de l’Etat français.

Quelque 1,5 million de personnes originaires du continent africain vivent en France, dont les deux-tiers provenant d’Afrique du nord. Environ 100.000 étudiants africains y suivent des études et la France est le premier fournisseur de l’Afrique, son premier client également. Paris représente 10% des exportations de continent et compte pour 15% de ses importations .

L’Elysée juge que la France a une responsabilité particulière pour permettre à la jeunesse africaine, "dans ce monde que nous avons voulu ouvert", de recevoir en Afrique les moyens de son développement.

Cela passe par une modernisation des relations entre Paris et ce continent, marquées par un passé colonial, une très forte présence militaire et une réputation de "gendarme".

"La France n’est pas le gendarme de l’Afrique", a assuré M. Bonnafont, précisant que la réforme en cours de son dispositif militaire, autour de cinq entités régionales, vise à l’articuler avec les forces africaines de maintien de la paix.

Et l’Elysée souligne que les forces françaises ne sont présentes en Afrique qu’en vertu d’accords bilatéraux --lorsqu’il s’agit de bases permanentes, notamment à Djibouti, Abidjan, Dakar ou Libreville--, ou sous bannière des Nations unies dans le cadre d’opérations internationales du type de celle menée en Côte d’Ivoire

La France, qui a mis au point un programme "Recamp" de formation aux opérations de maintien de la paix en Afrique, n’entend plus se substituer aux forces aux forces africaines, mais "venir en appui aux efforts africains pour maintenir la paix", selon le porte-parole

En matière de coopération, a-t-il ajouté, les accords qui étaient jusqu’à présent très largement bilatéraux, s’inscrivent désormais "dans un effort international en faveur de l’Afrique" et font de plus en plus appel à des organisations internationales sur le terrain.

Au cours des trois séances de travail prévues durant le sommet de Bamako, Jacques Chirac devrait souligner également le rôle des infrastructures, trop de pays africains étant encore entravés dans leur développement par l’absence de routes ou les déficiences de leurs ports et aéroports.

"On parlera forcément de la Côte d’Ivoire", où la France a déployé 4.000 soldats aux côtés d’une force de l’Onu, ainsi que du Darfour et de la République démocratique du Congo, a précisé M. Bonnafont.

 

 

 

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante