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Benoît XVI : le sens de la solennité liturgique de la
Toussaint
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Le 02 novembre 2012 -
(E.S.M.)
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En ce vendredi 2 novembre, jour de la fête de tous les fidèles
défunts, Benoît XVI s'est rendu en fin d'après-midi dans la crypte
de la basilique Saint-Pierre pour un moment de recueillement sur la
tombe de ses prédécesseurs.
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Le pape Benoît XVI
Benoît XVI : le sens de la solennité liturgique de la Toussaint
Entre ciel et terre
Le 02 novembre 2012 - E.
S. M. - Une « fête sans fin » qui se vit en communion «
entre le ciel et la terre ». Tel est le sens de la solennité
liturgique de la Toussaint telle qu'elle a été synthétisée par Benoît XVI au
cours des moments significatifs qui ont caractérisé cette année la
célébration. En fin d'après-midi du mercredi 31 octobre, en effet, le Pape a
présidé la célébration des Vêpres dans la chapelle Sixtine, pour rappeler le
500e anniversaire de l'inauguration de la fresque de Michel-Ange qui en
embellit la voûte. Et le lendemain, le jeudi 1er novembre, à midi, il a
guidé la traditionnelle rencontre de prière avec les fidèles qui se sont
rendus place Saint-Pierre pour la récitation de l'Angelus le jour de cette
fête.
Dans la splendeur de la Cappella Magna du Palais apostolique du Vatican,
Benoît XVI a saisi l'image d'une Eglise en chemin vers la Jérusalem céleste
dont parle la Lettre aux Hébreux où, à côté des « myriades d’anges » et de
la « réunion de fête » qui a « pour centre Dieu » se réalisent pour les
chrétiens « les promesses de l'Ancienne Alliance ». Une « dynamique de
promesse et d'accomplissement » représentée dans la Sixtine, a souligné le
Pape, « dans les fresques des parois latérales » qui trouvent ensuite leur
synthèse dans le jugement dernier de Michel-Ange, représentation
merveilleuse de la grande victoire du Dieu créateur, de sa puissance, de son
rapport direct avec l'homme. Et c'est précisément « dans cette rencontre
entre le doigt de Dieu et le doigt de l'homme – a conclu le Pape – que nous
percevons le contact entre le ciel et la terre ».
Dans ce contact entre le ciel et la terre s'exprime toute la plénitude de la
vie de l'homme en Dieu. Benoît XVI l'a expliqué aux fidèles place
Saint-Pierre pour l'Angelus de la Toussaint, ceux qui « ont vécu intensément
» la dynamique dont il avait parlé aux Vêpres. C'est « dans la communion des
saints » que se réalise l'union des deux dimensions d'une Eglise qui marche
dans le temps et qui participe « à la fête sans fin » dans la Jérusalem
céleste. Il s'agit d'une réalité « qui commence ici-bas sur terre – a
expliqué encore le Pape – et qui atteint son point culminant au ciel ». Etre
chrétiens, faire partie de l'Eglise « signifie s'ouvrir à cette communion –
a conclu le Pontife – comme une semence qui en mourant, s’ouvre dans la
terre, et germe en s’élevant vers le haut, vers le ciel ». Avec cette foi
pleine d'espérance « nous vénérons tous les saints », même ceux que « seul
Dieu connaît ».
Benoît XVI prie dans la Crypte de
Saint-Pierre
En ce vendredi 2 novembre, jour de la fête de tous les fidèles défunts,
Benoît XVI s'est rendu en fin d'après-midi dans la crypte de la basilique
Saint-Pierre pour un moment de recueillement sur la tombe de ses
prédécesseurs. Samedi, comme chaque année après la fête de la Toussaint, il
célèbrera le 3 novembre une messe en mémoire des cardinaux et évêques morts
depuis un an.
C'est à 11h30 que le Pape célèbrera cette messe dans la basilique Saint
Pierre, pour le repos de l’âme des 143 évêques et 10 cardinaux morts depuis
novembre 2011, dont le cardinal Carlo Maria Martini, archevêque émérite de
Milan, jésuite et bibliste reconnu ; le cardinal Baldelli, Grand Pénitencier
et ancien nonce apostolique en France ; le cardinal chinois Paul Shan, et le
cardinal guatémaltèque Quezada Toruno.
Sources : L’Osservatore
Romano
et
Radio Vatican -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 02.11.2012- T/Benoît XVI
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