Prière de Benoît XVI pour le succès
du Synode des évêques d'Afrique |
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Le 02 octobre 2009 -
(E.S.M.)
- En préparation à l'Assise synodale, le Saint Père Benoît XVI a
invité les fidèles africains à réciter la prière à la Sainte
Vierge Marie, Notre Dame d'Afrique, qui conclut les Lineamenta
et l'L'Instrumentum Laboris, et ce en vue de la bonne
préparation et du bon résultat des travaux synodaux.
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Le pape Benoît XVI en
Afrique -
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Prière de Benoît XVI pour le succès
du Synode des évêques d'Afrique
Le 02 octobre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
En préparation à l'Assise synodale, le Saint Père Benoît XVI a invité les
fidèles africains à réciter la prière à la Sainte Vierge Marie, Notre Dame
d'Afrique, qui conclut les
Lineamenta
et l'L'Instrumentum Laboris, et ce en vue
de la bonne préparation et du bon résultat des travaux synodaux.
Il s'agit de la première fois que le Saint-Père annonce une prière en vue
d'un tel but. Cette prière a été récitée dans toutes les Églises
particulières, dans les paroisses, les instituts de vie consacrée, ainsi que
toutes les communautés du continent africain.
La prière chorale des fidèles ne manquera pas d'apporter de remarquables
fruits de communion et de soutien spirituel aux fatigues apostoliques des
Pères synodaux, en devenant source d'abondantes bénédictions de Dieu Un et
Trin sur les travaux de la II Assemblée Spéciale pour l'Afrique du Synode
des Évêques.
Sainte Marie, Mère de Dieu, Protectrice de l'Afrique
Tu as donné au monde la vraie Lumière, Jésus-Christ.
Par ton obéissance au Père et par la grâce de l'Esprit Saint
Tu nous as donné la source de notre réconciliation et de notre justice,
Jésus-Christ, notre paix et notre joie.
Mère de tendresse et de sagesse,
Montre-nous Jésus, ton Fils et Fils de Dieu,
Soutiens notre chemin de conversion
Afin que Jésus fasse briller sur nous sa Gloire
Dans tous les lieux de notre vie personnelle, familiale et sociale.
Mère, pleine de Miséricorde et de Justice,
Par ta docilité à l'Esprit Consolateur,
Obtiens pour nous la grâce d'être les témoins du Seigneur Ressuscité,
Pour que nous devenions toujours plus
Le sel de la terre et la lumière du monde.
Mère du Perpétuel Secours,
À ton intercession maternelle nous confions
La préparation et les fruits du Deuxième Synode pour l'Afrique.
Reine de la Paix, prie pour nous!
Notre-Dame d'Afrique, prie pour nous!
CHAPELLE DU SYNODE
La conception et l’aménagement de la chapelle du synode ont été conçus pour
communiquer et célébrer les concepts théologiques de communion et
collégialité qui sont à la base du Synode des Évêques, qui se réunit en
assemblée cum Petro et sub Petro. C’est pourquoi la représentation du
collège épiscopal a une place importante dans la conception artistique et
l’aménagement de la chapelle et s’inspire tout particulièrement de deux
passages bibliques majeurs, les Actes des Apôtres 2, 1-4 et l’Évangile selon
Saint Jean 20, 19-29, traitant tous deux de la descente de l’Esprit Saint
sur l’assemblée des apôtres.
Bien que l’Église ait été engendrée mystiquement lors de la crucifixion du
Christ, naissant, comme l’observe saint Augustin, telle la nouvelle Ève de
la côte du Nouvel Adam, l’Église a toujours enseigné que la première
manifestation de l’Église dans le monde a eu lieu le jour de la Pentecôte,
quand l’Esprit Saint descendit en langues de feu sur les apôtres réunis avec
Marie, la Mère de Jésus, au Cénacle. S’agissant d’un événement
particulièrement fort dans la vie du collège épiscopal en tant que groupe,
et donc de l’Église, la conception de la chapelle a pour but de recréer
visuellement l’expérience de la Pentecôte (cf. Ac 2, 1-4).
Le vitrail ovale du plafond représente l’Esprit Saint sous la forme d’une
colombe se détachant sur un triangle d’or qui rappelle la Sainte Trinité,
source de communion dans l’épiscopat et dans l’Église tout entière. Le
mouvement du vitrail en différents tons de rouge, jaune et orange met
l’accent sur la descente de l’Esprit en langues de feu, qui a converti les
apôtres en témoins éloquents du Christ. Les propriétés du feu - lumière et
chaleur - correspondent à l’illumination (sagesse) et à la force (zèle), des
éléments qui caractérisent la mission de Pierre et des apôtres. L’Esprit
Saint continue d’exercer sa force dynamique dans la mission pastorale du
Pape et du collège épiscopal, en particulier dans la célébration du synode.
Selon les témoignages bibliques, le Cénacle, le lieu de la descente de
l’Esprit Saint comme nous venons de le voir, fut aussi le lieu dans lequel
Jésus célébra le repas pascal au cours duquel il institua les Sacrements du
Sacerdoce ministériel et de l’Eucharistie. La disposition du Cénacle devient
donc un symbole non seulement de la dignité épiscopale partagée, mais aussi
du principe de cette unité. La disposition des meubles, sous le vitrail de
l’Esprit Saint, exprime bien l’esprit de communion et de collégialité: un
prie-Dieu central rappelant le Saint-Père, Successeur de saint Pierre, est
entouré de bancs et d’agenouilloirs symbolisant les onze autres apôtres. La
disposition des chaises en ovale, contrairement à la disposition habituelle
des bancs ou des chaises “par rangées”, commençant à l’entrée et se
poursuivant vers l’avant de la chapelle, contribue à souligner l’esprit
d’unité du collège rassemblé “en et autour de Pierre”. En même temps, tout -
y compris le spectateur - est attiré vers l’autel et le tabernacle pour une
rencontre avec le Christ mystique, présent dans l’Eucharistie, qui, lors de
l’apparition pascale au collège épiscopal décrite par saint Jean, est debout
au milieu du collège et “souffle” ou impartit son Esprit Saint
(cf. Jn 20,
19-29), en lui donnant autorité et pouvoir comme évêques. Les deux statues
de bronze des saints Pierre et Paul, dans les niches à l’arrière de la
chapelle, symbolisent l’universalité de l’Église et la vocation de
l’épiscopat.
Le thème ci-dessus est renforcé par l’ouvrage d’art du vitrail de la porte
d’entrée de la chapelle: une mitre, au centre, portant les clés
apostoliques, symbole de Pierre, entourée de onze mitres, qui annoncent le
thème de la chapelle. Les mitres sont placées en cercle pour indiquer leur
unité comme collège à travers le don de la communion trinitaire.
Toujours sur le thème de la collégialité et de la communion du collège
apostolique, l’autel symbolise la proue d’un bateau, fendant les eaux. Le
Nouveau Testament contient de nombreux passages dans lesquels un bateau est
le cadre d’expériences significatives pour les apôtres en tant que groupe ou
collège.
- Après que Jésus ait calmé les vents et la mer, les apôtres, réunis dans
une barque, reçoivent pour la première fois la révélation que Jésus est plus
qu’un homme ordinaire. Ils s’émerveillent: “Qui est celui-ci, que même le
vent et la mer lui obéissent?” (cf. Mt 8, 23-27; Lc 8, 22-25; Mc 4, 37-41).
- Jésus fait monter les apôtres dans une barque pour être seul avec eux et
leur donner ses enseignements (cf. Mc 6, 32).
- Après la multiplication des pains et des poissons, Jésus envoie les
apôtres dans une barque sur la Mer de Galilée. Bien que le Seigneur passe la
nuit en prière au sommet de la colline, les apôtres ne le perdent jamais de
vue. Comme une tempête se lève, Jésus s’approche d’eux en marchant sur l’eau
et dit ces mots: “C’est moi, n’ayez pas peur”. Après l’avoir pris avec eux
dans le bateau, ils touchent immédiatement la rive et les apôtres demeurent
perplexes, car - comme le raconte Marc - ils ne comprennent pas la
signification de la multiplication des pains et des poissons
(cf. Jn 6,
16-21; Mt 14, 22-27; Mc 6, 45).
Le bateau a une signification spéciale non seulement pour le collège
apostolique, mais pour la personne de Pierre.
- Dans la série des apparitions pascales, c’est depuis la barque de Pierre
que les apôtres (Pierre, Jacques, Jean, Thomas, Barthélemy et deux autres),
après avoir pêché une énorme quantité de poisson, reconnaissent le Christ
Ressuscité sur le rivage (cf. Jn 21, 1-8).
- Jésus prêche dans une barque, vraisemblablement celle de Pierre, à la
foule réunie sur le rivage (cf. Mt 13, 2; Mc 3, 9; 4, 1).
- La foi de Pierre est confirmée par le Christ, devant les autres apôtres,
après que le Christ lui ait ordonné de venir à Lui en marchant sur les eaux.
Suite à cet épisode, les apôtres louent le Seigneur et s’exclament,
“Vraiment, tu es Fils de Dieu!” (cf. Mt 14, 28-33).
- Dans un autre épisode après la Résurrection, c’est depuis la barque de
Pierre que les apôtres jettent leurs filets, à la demande de Jésus, et
prennent la pêche miraculeuse de poissons. Pierre est alors celui qui tire à
terre le filet plein de poissons (cf. Jn 21, 4-11), symbole de l’Église.
Outre les associations que nous venons d’indiquer, le bateau a aussi une
signification eucharistique en évoquant le collège apostolique, et renforce
ainsi l’utilisation de ce symbole comme base de l’autel où est conservé le
Saint-Sacrement.
- Après la multiplication des pains et des poissons, Jésus fait une sortie
en bateau avec ses apôtres, durant laquelle il leur fait le discours sur “le
levain des Pharisiens” (Mt 16, 5-12; Mc 8, 14).
- Une référence biblique particulièrement significative à l’Eucharistie nous
vient de l’Évangile de Marc. Après la multiplication des pains et des
poissons, préfiguration de l’Eucharistie, les Écritures disent que les
apôtres n’avaient apporté avec eux qu’“un seul pain” (cf. Mc 8, 14). Le sens
caché est que Jésus est ce “seul pain” ou Pain céleste. Dans ce cas, Jésus
cherche à leur faire comprendre la signification du miracle des pains et des
poissons ainsi que celle de ses paroles et de l’enseignement sur
l’Eucharistie à l’occasion de cet événement miraculeux.
Le bateau est souvent utilisé aussi comme symbole de l’Église tout entière,
comparée à la “barque de Pierre”. En ce sens, le crucifix complète bien le
mât de l’humble barque de pêcheur de Pierre. Le mouvement de la sculpture, y
compris les morceaux de toile à l’arrière-plan- une allusion au linceul et à
la résurrection - est une évocation supplémentaire du travail de l’Esprit
Saint, qui fournit le “vent” pour les voiles de la barque de Pierre,
poussant toujours l’Église en avant dans le temps vers le Seigneur, dans
l’accomplissement de la promesse.
Le simple tabernacle de bronze porte les tiges de blé et le raisin pour
l’Eucharistie. Les poissons, indiquant Pierre le pêcheur et la mission des
apôtres comme “pêcheurs d’hommes” (Mt 4, 19; Mc 1, 17) se retrouvent aussi
sur le tabernacle, les chandeliers et la lampe du sanctuaire. Le poisson est
aussi un ancien symbole du Christ, obtenu à partir du mot grec ΙΧΘΥΣ qui
signifie poisson, mais qui est aussi l’acronyme de la phrase: “Jésus Christ,
Fils de Dieu Sauveur”.
Les stations du chemin de Croix, qui ont été travaillées dans la nacre en
Palestine, rappellent la suite du Christ, une vocation que les évêques
partagent avec tous les chrétiens dans l’Église.
La statue mariale de Notre-Dame de l’Espérance est un rappel de la présence
de la Vierge auprès des apôtres rassemblés en prière au Cénacle. Elle étend
la main, dans son étonnement devant les merveilles de la grâce de Dieu, pour
accueillir la flamme de l’amour de l’Esprit Saint et lui permettre de porter
du fruit. En vraie servante du Seigneur et de son Évangile et image de
l’Église qui donne mystiquement naissance aux enfants, Marie est la Mère des
Apôtres et de leurs successeurs. En effet, les apôtres, réunis autour de
Marie au Cénacle, la regardent comme dans un miroir, un miroir dans lequel
ils se voient eux-mêmes comme Église, “Épouse du Christ”.
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 02.10.2009 -
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