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19 Avril 2005
 

Aux portes du IIème synode africain

 

Le 02 octobre  2009  - (E.S.M.) - L'application du thème « l'Église-Famille de Dieu » du premier synode africain, convoqué par le Pape Jean-Paul II en 1994, ouvre l'Église d'Afrique aux nouveaux besoins : de justice, de paix, de réconciliation qui sont des mots clés du thème du second synode qui s'ouvre le 4 octobre prochain.

L'Église d'Afrique

Tout ce qui touche l'Afrique touche le monde entier

EXTRAITS DU CONGRÈS DE L'OBSERVATOIRE DU SYNODE À ROME

Le 02 octobre 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Tout ce qui touche l'Afrique touche le monde entier, c'est donc le monde entier qui doit s'intéresser à l'Afrique ; ce synode est une grande occasion d'écouter la voix du continent, a déclaré père Godfrey Igwebuike Onah, vice-recteur de l'Université pontificale Urbaniana et d'origine nigériane, lors de son intervention au premier congrès de l'Observatoire du Synode, tenu jeudi à Rome au Palais Valentini. Devant près de 160 participants, père Onah a observé que la paix, la justice et la réconciliation - piliers du Synode qui débutera le 4 octobre prochain par une co-célébration de la Sainte Messe dans la Basilique de Saint-Pierre, présidée par le pape Benoît XVI - sont des concepts imprescriptibles, notamment dans le contexte contemporain de l'Afrique, confrontée à de grands enjeux et paradoxes. "Le mot "synode" - a-t-il rappelé - signifie "marcher ensemble" : l'expérience de ce synode pour l'Afrique en est l'expression, c'est-à-dire une assemblée qui ne concerne pas seulement l'Église africaine mais l'Église universelle qui en sortira enrichie".

Le Congolais Jean-Leonard Toudi, député italien, est également intervenu sur les contradictions du continent : "Des odeurs nauséabondes de la décharge peuvent naître des fleurs parfumées", a-t-il dit, invitant l'Église africaine et les missionnaires à "redécouvrir dans les masses les foyers de résistance et d'innovation" - un concept cher à feu le théologien et sociologue camerounais Jean-Marc Ela - pour "aider l'Afrique à provoquer sa renaissance" : une Afrique qui se trouve à la porte de l'Europe, par le biais des migrants et de leurs drames, sur lesquels M Touadi a invité les participants du synode à réfléchir, en proposant notamment la tenue de l'une des initiatives synodales dans l'île de Lampedusa, devenue symbole des arrivées de migrants africains en Europe.

"Le Synode africain est très utile pour l'Italie en ce moment précis, caractérisé par une profonde crise civile, où les gens ont peur de celui qui s'approche et sont enclins à oublier de plus en plus ceux qui sont loin", a déclaré pour sa part Nicola Zingaretti, président du Conseil régional de Rome, avant de mettre l'accent sur "le besoin urgent de refaire de la connaissance et du dialogue une pratique commune". La tâche des institutions - a-t-il ajouté - consiste à "éradiquer cette peur de l'autre à travers la connaissance, mais nous n'y arriverons pas tous seuls : nous avons besoin de personnes qui nous apportent des témoignages de grande civilisation".

Le congrès a été promu par la Conférence des Instituts missionnaires en Italie (Cimi), en collaboration avec Ucsi, Focsiv, MISNA, Fesmi, le réseau Seme da nutrire et le Conseil régional de Rome. (misna.org CC/CN)

INTERVENTIONS POUR L'AFRIQUE À L'OBSERVATOIRE DU SYNODE

Les racines de nombreux maux dont souffrent l'Afrique sont implantées en Occident, a déclaré père Fernando Zolli au premier congrès de l'Observatoire du Synode, introduisant les thèmes de l'Assemblée spéciale des évêques, qui débutera dimanche au Vatican. "L'événement du synode ne concerne pas seulement l'Afrique - a poursuivi père Zolli, représentant de la Conférence des instituts missionnaires en Italie (Cimi) - car dans un monde globalisé où il est nécessaire de favoriser la circularité et la réciprocité, les problèmes, les enjeux et les espoirs sont un patrimoine commun qui doivent tous nous concerner en tant qu'individus, citoyens, croyants et non croyants".

Pendant la rencontre, organisée par la Cimi en collaboration avec la section locale de l'Union de presse catholique italienne (Ucsi), les intervenants ont mis l'accent sur l'importance de l'engagement chrétien pour "la justice, la paix et la réconciliation", thème du synode africain.

Teresina Caffi, missionnaire xavérienne en République Démocratique du Congo, a évoqué pour sa part le parcours délicat effectué par la première Assemblée spéciale pour l'Afrique, convoquée par le Pape Jean-Paul II en avril 1994. De la commission dirigée par l'archevêque Desmond Tutu en Afrique du Sud après l'apartheid, aux tribunaux populaires Gacaca du Rwanda instaurés à la suite du génocide, la religieuse a souligné au cas par cas l'importance du lien entretenu par la "vérité", la "justice" et - troisième et dernière phase décisive - la "réconciliation".

Le rôle joué par le Nord du monde relèvera d'une importance centrale, 15 ans après le premier synode africain. L'Instrumentum Laboris, document préparatoire au synode, édicte : "L’égoïsme alimente l’appât du gain, la corruption et l’avarice, pousse au détournement de biens et richesses destinés à des peuples entiers. (…) De connivence avec des hommes et femmes du continent africain, des forces internationales exploitent cette misère du cœur humain qui n’est pas spécifique aux sociétés africaines. Elles fomentent des guerres pour écouler des armes. Elles soutiennent des pouvoirs politiques irrespectueux des droits humains et des principes démocratiques. (…) Dans la course actuelle des pays industrialisés pour occuper les plus grandes réserves minières du monde, l’abondance des ressources naturelles du continent continue d’être une source de menace à la paix, à la justice et à la réconciliation". Ces thèmes complexes ont déjà animé le congrès de jeudi, qui s'est tenu à Rome au Palais Valentini.

De son côté, père Alex Zanotelli, missionnaire combonien, a rappelé que les participants du synode ont la tâche de "faire entendre le cri des pauvres, des minorités, des femmes offensées dans leur dignité, des laissés-pour-compte, des travailleurs mal payés, des réfugiés, des migrants, des prisonniers". L'intervention de père Zanotelli s'est caractérisée par les liens qui existent entre les intérêts du Nord du monde et la "faim" de l'Afrique : "un continent en exode", où des centaines de milliers d'hommes et de femmes sont obligés d'émigrer à cause des conséquences "catastrophiques" du "néocolonialisme". (misna.org VG/CN)

Aux portes du IIème synode africain

L'application du thème « l'Église-Famille de Dieu » du premier synode africain, convoqué par le Pape Jean-Paul II en 1994, ouvre l'Église d'Afrique aux nouveaux besoins : de justice, de paix, de réconciliation qui sont des mots clés du thème du second synode qui s'ouvre le 4 octobre prochain.

Jean-Baptiste Sourou, journaliste à Radio Vatican, au seuil de ce second synode, fait un bilan de 15 ans d'une Église-Famille. Il témoigne comment l'Église africaine s'est laissée transformer par le thème du premier synode qui l'identifiait aux valeurs de la famille en Afrique.

« Le synode de 1994 est en train de produire vraiment des fruits concrets et on le sent, on sent aussi ce désir que les Églises locales ont de devenir davantage vraiment des familles de Dieu, une famille de Dieu qui est au cœur de la société, qui est au cœur des réalités sociales et qui vraiment veut devenir ferment, et veut porter cette Bonne Nouvelle de Jésus á toutes les composantes de la société ».

L'orientation du second synode se construit comme une réponse de l'Église africaine aux préoccupations de ses filles et fils d'aujourd'hui. La paix, la réconciliation et la justice définissent le nouveau processus du développement économique et de la croissance spirituelle du continent .

« L'Église en Afrique ne peut pas se passer d'être donc Église qui travaille pour la réconciliation dans la société, pour la paix dans la société, pour la justice. Et qui travaille pour la justice, la paix, la réconciliation, travaille bien évidemment pour le développement ».

Au cœur des réalités de ce bilan par rapport aux valeurs culturelles africaines de la famille qui, en ces jours, tendent à disparaître par la sécularisation et la globalisation et celles du développement, s'inscrit la véritable valeur qu'est l'Évangile.

« Nos cultures ont vraiment de grandes valeurs, la valeur de la paix, la valeur de la justice, la valeur de la solidarité. Nous sommes en train de perdre tout cela face á la globalisation. Alors, qu'est-ce qu'il y a á faire aujourd'hui ? C'est que nous puissions nous mettre á l'école de l'évangile, que l'évangile puisse illuminer encore nos cultures afin que nous puissions en tirer ce qu'il y a de bon, et effectivement mettre tout ce qu'il y a de bon dans nos cultures au service de la communauté, et même je dirai, au service de l'Église. »

Site jean-Bapriste Sourou: http://www.sourou-onsite.com/

  Regarder la vidéo en français:
Aux portes du IIème synode africain

Sources : E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.10.2009 - T/Synode Afrique

 

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