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Benoît XVI rappelle la journée mondiale de l'habitat

ROME, le 2 octobre 2006 - (E.S.M.) - Benoît XVI a rappelé que c'est aujourd'hui la journée mondiale de l'habitat dont le thème est : « Les villes, aimants d’espérance ». D'autre part, Kofi Annan engage tous les acteurs à travailler ensemble à résoudre au mieux l’un des plus graves problèmes de l’humanité au XXIe siècle.

Benoît XVI rappelle la journée mondiale de l'habitat

Le Pape Benoît XVI a rappelé hier que le 2 octobre était la Journée mondiale de l'habitat, organisée par les Nations-Unies ("Ville et espoirs").

Le pape soulignait le thème de l’édition 2006 : « Les villes, aimants d’espérance », en observant: "La gestion du rapide processus d'urbanisation - a déclaré Benoît XVI -, conséquence d'une immigration croissante vers les villes, est l'une des questions majeures posées à l'humanité du XXI siècle. J'entends encourager tous ceux qui, au niveau local comme international, oeuvrent afin que la population des banlieues dégradées aient des conditions de vie dignes. Cela va des besoins primordiaux à la réalisation des aspirations personnelles, en matière de famille comme de paix sociale".

Humaniser la société par l'inter-culture


A Naples (Italie) ce matin, Mgr. Agostino Marchetto, Secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants, est intervenu dans le cadre de la Journée mondiale de l'Habitat sur "La ville, carrefour de cultures et espace d'inter-culture".

"La vie sur un même territoire de personnes de cultures différentes est une réalité courante de nos jours", a dit Mgr. Marchetto, pour qui l'accélération du phénomène migratoire vers les régions industrielles et les mégalopoles s'accompagne "d'un mélange de nationalités et de cultures qui provoque un pluralisme culturel et religieux d'une intensité jamais vue".

"Comment développer un projet inter-culturel d'humanisation sociale dans un pareil contexte?", s'est-il demandé avant de poursuivre: "Il convient de trouver un équilibre entre notre identité et la reconnaissance de celle d'autrui", d'apprécier leurs valeurs tout en étant conscients de ce que "toute culture est un produit humain historiquement conditionné et par conséquent limité".

"Le relativisme culturel causé par la mondialisation favorise des conflits qui donnent vie à des fondamentalismes en tout genre. Or, par nature, les cultures ne sont pas agressives car elles reflètent l'attitude d'un peuple et sont capables d'inter-agir par le biais de la connaissance réciproque et de l'échange, du partage aussi de valeurs communes".

"C'est pourquoi l'inter-culture est la voie obligatoire pour notre société, pour en sauvegarder la dimension humaine dans un monde de plus en plus globalisant. C'est aussi une forme éducative privilégiée. La paix civile réclame pour chacun la liberté d'accéder à la culture des autres, dans l'exercice d'un débat qui n'est pas un renoncement culturel mais une recherche de convergence et d'échange respectueux".

En second lieu, Mgr. Marchetto a évoqué la question des sans abri, dont traite plus directement son dicastère.

"A l'inverse de ce qu'on croit - a-t-il dit -, vivre dans la rue n'est pas un choix. Qui n'a pas de toit, se retrouve souvent en grande vulnérabilité", ce qui entraîne un engrenage de perte des droits. Il est alors particulièrement difficile de trouver un emploi, d'obtenir des documents d'identité".

"Ces pauvres, retraités, chômeurs et malades souvent, sont une masse sans voix, incapable de se défendre ou de trouver des solutions d'avenir. Il s'agit de personnes en difficulté qu'il faut secourir. Les actions en leur faveur doivent innover afin de briser le cercle vicieux qu'est la simple réponse au besoin. Il faut donc partir des capacités et non des manques".

"Un milliard de personnes vivent dans des taudis" déclare Kofi Annan

En 2050, 6 milliards d’hommes environ, soit les deux tiers de l’humanité, vivront dans les villes. Jamais dans l’histoire l’urbanisation n’aura été aussi rapide. Jamais le nombre de migrants n’a augmenté aussi vite. Les deux phénomènes –migrations et hypertrophie des villes– sont étroitement liés, surtout parce que la majorité de ceux qui partent sont attirés par les lumières de la ville.

Réfléchissant au thème de la Journée mondiale de l’habitat de cette année – ''Les villes, aimants de l’espoir'' – il ne faut pas oublier que les villes peuvent également être le lieu du désespoir. Jamais jusqu’à présent, dans le monde, les quartiers de taudis n’ont pareillement proliféré. À ce jour, 1 milliard d’hommes, soit un citadin sur trois, vivent dans des taudis. Si les municipalités et les gouvernements sont incapables de gérer la croissance urbaine et la migration de façon viable à terme, ces chiffres doubleront sans doute au cours des 30 prochaines années.

Presque partout, c’est vers la ville que vont tous ceux qui cherchent à échapper à la pauvreté, à la guerre, aux violations des droits de l’homme, ou ceux qui cherchent tout simplement à vivre mieux. Bien souvent les migrants se dirigent vers les pays du Nord, mais les migrations Sud-Sud présentent également des problèmes redoutables. De très grandes villes, comme Dakar, Jakarta, Johannesburg et Rio de Janeiro, pour ne citer que quelques exemples, ont beaucoup de mal à accueillir les nouveaux arrivés, alors que le sort de leurs habitants de longue date est déjà difficile.

Ces redoutables problèmes ont retenu l’attention des participants au troisième Forum urbain mondial, qui s’est tenu en juin 2006 à Vancouver (Canada). La réunion a bien montré que les États Membres des Nations Unies, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et tous les citoyens, partout dans le monde, doivent plus que jamais unir leurs forces pour trouver un mode d’urbanisation qui soit viable à terme et imaginer des villes qui ne soient pas des lieux d’exclusion sociale. À l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, j’engage instamment tous les acteurs à travailler ensemble à résoudre au mieux l’un des plus graves problèmes de l’humanité au XXIe siècle.

Angélus du pape Benoît XVI: Discours du Saint Père

 

Sources: VIS 061002 (400)  - E.S.M.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.10.2006 - BENOÎT XVI

 

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