L'Année Paulinienne, un défi à
devenir comme Paul, des témoins courageux du Christ |
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Rome, le 02 juillet 2008 -
(E.S.M.)
- Le triduum de prière dans la basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs, qui se
termina samedi avec l’ouverture de l’Année paulinienne par le Saint-Père
Benoît XVI, a débuté hier après-midi avec la célébration des « Vêpres
œcuméniques », présidées par l’abbé bénédictin, Père Edmund Power.
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Saint Paul
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L'Année Paulinienne, un défi à devenir comme Paul, des témoins courageux du
Christ
Au seuil de l'année paulinienne : Triduum d'ouverture -
Le discours du cardinal Kasper et l’homélie de l’archevêque orthodoxe
Gennadios.
Le triduum de prière dans la basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs, qui se
termina samedi avec l’ouverture de l’Année paulinienne par le Saint-Père
Benoît XVI, a débuté hier après-midi avec la célébration des « Vêpres
œcuméniques », présidées par l’abbé bénédictin, Père Edmund Power. Il a
réuni devant le sépulcre de l’Apôtre des autorités ecclésiales et des
fidèles catholiques, orthodoxes et protestants.
En les saluant
chaleureusement, le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical
pour la Promotion de l’Unité des chrétiens, a dit : « Cette
Année Paulinienne est une invitation et un défi à lire et à méditer de nouveau les
Lettres de l’Apôtre … à devenir comme Paul des témoins courageux du Christ,
une flamme qui donne lumière et orientation au monde et un lien d’unité
entre chrétiens divisés, afin d’être signes et instruments de paix dans le
monde et de devenir une seule chose pour que le monde croit. En ce sens, je
vous souhaite une Année paulinienne bénie et aussi œcuménique
». Auparavant,
après avoir rappelé que le dimanche précédent il avait eu la joie
d’inaugurer l’Année paulinienne à Tarse, ville où saint Paul est né il y a
deux mille ans, il avait affirmé : « Paul était chez lui aussi bien dans le
monde hébreu que dans le monde grec, il est passé de l’Orient à l’Occident,
de Jérusalem à Rome et, comme témoin du Christ, il est témoin de son
universalité qui transcende toutes les cultures et constitue, encore
aujourd’hui, un lien qui unit toutes les Eglises et toute la chrétienté. Il
est, lui, l’Apôtre de l’unité de tous les baptisés. De plus, juif fervent,
il a témoigné que, juifs et chrétiens, font partie de l’unique alliance de
Dieu et sont l’unique peuple de Dieu. Il est le maître de l’abondante grâce
de Dieu pour tous les hommes et également témoin de l’égale dignité de toute
personne ».
Dans l’homélie de l’office des vêpres, ces réflexions ont été partagées par
le métropolite Gennadios, archevêque orthodoxe d’Italie et de Malte, éparque
pour l’Europe méridionale du patriarche œcuménique. Il a qualifié saint Paul
de « prédicateur de la vérité, ange de l’amour, défenseur de l’unité des
chrétiens et fondateur du monachisme », rappelant qu’ « il nous a laissé un
esprit d’amour, de liberté et d’unité, afin que le Christ se forme en nous
». Il a en particulier parlé d’ « une vision œcuménique qu’avait saint Paul
comme base et fondement ».
Les vêpres ont été chantées par les moines bénédictins de l’abbaye, par les
communautés gréco-orthodoxe, méthodiste vaudoise, épiscopalienne et par la
communauté catholique de Sant’Egidio. Les antiennes, les psaumes et les
intercessions ont été chantés en latin, en grec et en italien. Un chant en
l’honneur des saints Pierre et Paul a été exécuté selon la tradition
orthodoxe érythréenne, en langue giiz. Après la prière du « Notre Père », le
père abbé et les représentants des autres communautés chrétiennes, dont
l’évêque orthodoxe bulgare Tichon, sont allés en procession jusqu’à la tombe
de saint Paul par la Confessio Paulina. Là, chacun d’eux a lu l’ « Hymne à
la Charité », ou un passage de la première Lettre aux Corinthiens.
LES GRECS CATHOLIQUES INAUGURENT L’ANNEE
PAULINIENNE A DAMAS
Le patriarche Grégoire III est ensuite parti pour Rome.
Le soir du jeudi 26 juin, l’éparchie gréco-melkite catholique de Damas a
inauguré les célébrations de l’Année paulinienne. Elle anticipait de deux
jours l’ouverture officielle pour permettre à son chef, le patriarche
Grégoire III de participer aux vêpres du 28 juin dans la basilique papale de
Saint-Paul-hors-les-Murs, présidées par le Saint-Père Benoît XVI. Même
l’Eglise catholique de Turquie avait anticipé aux 21 et 22 juin l’ouverture
des célébrations pauliniennes.
Grégoire III a voulu que la cérémonie de Damas ait lieu, non dans sa
cathédrale au centre de la ville, mais dans la périphérie, à Dummar, dans
l’église des saint Pierre et Paul. Les deux Eglises patriarcales sœurs, la
gréco-ortodoxe et la gréco-catholique, possèdent cette église où, depuis
déjà quatre ans, se déroulent dans une sainte concorde, les célébrations
paroissiales respectives. A l’homélie de la Divine Liturgie, concélébrée
avec son vicaire, l’archevêque Joseph Absi et vingt prêtres, Grégoire III a
promulgué la Lettre pastorale adressée à toute son Eglise pour la
célébration du Jubilé bimillénaire de la naissance de l’Apôtre. Les fidèles
se trouvent dans le monde entier. A Rome, leur église est celle de
Sainte-Marie in Cosmedin, située à la Bocca della Verità.
A Damas, l’ouverture œcuménique et civile de l’Année paulinienne, présidée
par le patriarche gréco-ortodoxe Ignace IV, aura lieu les 28 et 29 juin.
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Année Paulinienne, 28 juin 2008 - 29 juin 2009
Sources : annopaolino.org
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 02.07.2008 -
T/Année paulinienne |