La communion dans la bouche remise à
l’honneur par Benoît XVI reprend sa place |
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Le 02 juin 2009 -
(E.S.M.)
- peu à peu la pratique remise à l’honneur par Benoît XVI reprend
sa place, accompagnée à chaque fois de l’injonction par ces
pasteurs de former les fidèles à un plus grand respect de
l’Eucharistie et à la nécessité de mettre les gestes de respect
envers elle en accord avec la foi de l’Église en la Présence
réelle. (lanef)
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Le pape Benoît XVI,
messe de Pentecôte -
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La communion dans la bouche remise à
l’honneur par Benoît XVI reprend sa place
Du progrès !
Le 02 juin 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Mi-avril, alors qu’il quittait son diocèse de Tolède pour la Congrégation
pour le Culte divin, le cardinal Cañizares a réintroduit dans sa cathédrale
l’usage de la communion reçue dans la bouche, suivant ainsi de peu
l’archevêque de Malaga venant de faire de même dans la sienne et celui du
diocèse aux armées dans sa cathédrale de Madrid. Plus récemment encore, le
cardinal Caffara, archevêque de Bologne, a instauré cette pratique dans les
principales basiliques de son diocèse. Expliquant sa décision, il déclare :
« Nous devons prendre acte que, trop souvent, se sont répétés des cas de
profanation de l’Eucharistie en profitant de la possibilité de recueillir le
Pain consacré dans la paume de la main ».
Ainsi peu à peu la pratique remise à l’honneur par Benoît XVI reprend sa
place, accompagnée à chaque fois de l’injonction par ces pasteurs de former
les fidèles à un plus grand respect de l’Eucharistie et à la nécessité de
mettre les gestes de respect envers elle en accord avec la foi de l’Église
en la Présence réelle. Le cardinal Canizares déclarait en effet peu après au
quotidien ABC : « La communion à genoux est l’expression du respect dû à
Dieu, c’est le cœur de l’homme qui se prosterne devant Celui qui l’aime
jusqu’au bout. Ce sont des signes, il ne s’agit pas là de changer par amour
du changement mais de comprendre les choses dans leur ensemble et de
surmonter la sécularisation contemporaine. » Tout cela est clair et
simple, comme la pensée du Saint-Père sur le sujet. Pourtant la lecture du
dernier numéro de Signes (n°203), la revue
d’animation liturgique la plus utilisée dans les paroisses, peut surprendre
: « La communion dans la main est quelquefois remise en cause. Elle ne
serait pas assez respectueuse du mystère célébré ». On pourrait imaginer
qu’alors Signes expliquerait l’exemple donné depuis des mois par le pape.
Pas du tout : « Cela nous invite à habiter davantage ce geste » et
d’insister sur cette seule manière de communier sans en citer d’autre !
Le même numéro publie tranquillement une lettre d’un lecteur s’étonnant
d’une couverture de la revue présentant un célébrant utilisant un calice en
grès : « Notre nouveau curé m’a fait remarquer que… ce matériau est
interdit ». Réponse de Signes sans sourciller : « Votre curé a raison
»… mais aucune marche arrière, aucune excuse de la rédaction qui, c’est à
craindre, continuera à montrer et à recommander des attitudes ou des gestes
en contradiction avec ce que l’Église demande, au nom d’une imaginaire
autorité liturgique que détiendraient en ce domaine les éditeurs de telles
revues. Ne serait-il pas plus simple de faire ce que l’Église demande en
cherchant à comprendre pourquoi elle le demande ? Est-ce que tout débat
liturgique ne devrait pas commencer par cela ? Comment pourrait-on mettre en
œuvre un enrichissement mutuel des deux formes du rite romain si la forme
ordinaire n’est pas célébrée comme elle le devrait ? Et pourrait-on nous
dire une fois pour toutes ce qui s’oppose à la mise en œuvre fidèle du
missel romain dans les paroisses ?
Loïc Mérian
Sources : lanef
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 02.06.09 -
T/Benoît XVI |