Rendez-nous la Fête-Dieu, comme
Benoît XVI la célèbre |
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Le 02 juin 2008 -
(E.S.M.)
- Les images venues de Rome par l’intermédiaire de K.T.O. nous
montrent à quel point le Pape Benoît XVI et l’Église de Rome célèbrent
avec ferveur la procession du Corpus Christi, que Jean-Paul II avait
rétablie, lui originaire de la Pologne toujours fidèle qui ne l’avait
jamais abandonnée.
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Rendez-nous la Fête-Dieu, comme Benoît XVI la célèbre
En cette fin d’année, la liturgie n’est pas avare de
ses dons et de ses manifestations. Si l’on songe à tout ce qui
s’enchaîne aux célébrations de l’Ascension et de la Pentecôte : la Trinité,
la Fête-Dieu ! Les images venues de Rome par l’intermédiaire de K.T.O. nous
montrent à quel point le Pape Benoît XVI et l’Église de Rome célèbrent avec
ferveur la
procession du Corpus Christi, que Jean-Paul II avait rétablie, lui
originaire de la Pologne toujours fidèle qui ne l’avait jamais abandonnée.
Il y eut toute une période, qui coïncide d’ailleurs avec l’éclipse de la foi
en Occident, où la piété eucharistique populaire fut brocardée, dévaluée à
travers toute une justification historico-doctrinale qui se résumait à une
sorte de purisme des origines. Les nouvelles communautés ont remis à
l’honneur l’adoration du Saint-Sacrement que les jeunes des
JMJ ont adoptée et intériorisée si bien que, souvent, ce sont
aujourd’hui les nouvelles générations qui se trouvent en sympathie avec une
manifestation de foi et de piété que leurs anciens avaient bien vite
proclamée obsolète.
En ce qui concerne la Fête-Dieu elle-même, on n’insistera jamais assez sur
la pertinence extrême de l’articulation des deux mots. La Fête de Dieu
n’est-elle pas le sommet de toutes les célébrations
et liesses populaires ? La sensibilité soixante-huitarde avait pourtant
voulu rendre à l’événement festif sa centralité sociale, sa valeur
d’expression communautaire. Mais c’est comme si Dieu s’était trouvé hors-jeu
dans ces années-là. On prétendait l’avoir tiré de son confinement ecclésial,
mais c’était pour le mieux renfermer dans des sanctuaires préservés. C’est
toute l’ambiguïté de la réforme liturgique, fondée sur les meilleurs
principes mais trop souvent dévoyée, au vif déplaisir d’un Père Louis Bouyer
qui avait tant œuvré à son renouveau. Il faut donc retrouver le sens de ces
grands déploiements de ferveurs, sans avoir peur des signes les plus
expressifs pour organiser au Dieu eucharistique l’accueil qu’il mérite dans
le faste des hymnes, des cantiques, des fleurs et des couleurs. Dans un de
ses derniers textes, le cher Philippe Muray avait tenu à rappeler ce
souvenir lumineux de son enfance. Que l’on nous rende la splendeur de la
Fête-Dieu !
Editorial de Gérard
Leclerc
Si vous désirez revivre la célébration du Corpus Domini célébrée par le pape
Benoît XVI la semaine dernière, vous pouvez cliquer sur la vidéo: en
italien ou en
Français
Sources : Francecatholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 02.06.2008 -
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