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19 Avril 2005
 

L’avenir de l’Enseignement supérieur catholique libre

 

Le 02 mars 2009  - (E.S.M.) - La question décisive posée par l'accord signé entre la France et le Saint-Siège pour la reconnaissance des diplômes de l’enseignement supérieur catholique, me paraît donc être la suivante : les responsables des Facultés canoniques de philosophie auront-ils le courage de faire reconnaître par l’État un programme vraiment canonique ?

L’avenir de l’Enseignement supérieur catholique libre

Le 02 mars 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - On a annoncé, le 19 décembre dernier, qu’un accord a été signé entre la France et le Saint-Siège pour la reconnaissance des diplômes de l’enseignement supérieur catholique.

Cette nouvelle est en soi très positive si, bien évidemment, elle aboutit et ne rencontre pas d’obstacle nouveau. Elle est en même temps ambiguë. En effet, elle ne saurait être profitable aux Universités catholiques (je laisse de côté le cas spécial du régime concordataire de l’Université de Strasbourg) que si celles-ci font reconnaître par l’État le programme spécifique de leurs Facultés canoniques.

Si je me permets en l’occurrence de me référer à mon expérience personnelle, c’est pour témoigner qu’une dérive désastreuse est possible. J’ai enseigné pendant quelques années la métaphysique de l’être (pour être clair la métaphysique de saint Thomas) à la Faculté canonique de philosophie de l’Institut catholique de Toulouse selon ce qui est réclamé de façon très cohérente par les instances romaines concernées. Or, une recherche de convention avec des Facultés d’État ayant été entreprise, j’ai vu mes possibilités de donner une véritable formation progressive et théorique (autre que purement historique et dans le cadre des études médiévales) de plus en plus réduites jusqu’à ce que je sois purement et simplement éconduit. Je ne sais s’il en va de même dans les autres Universités catholiques, mais il suffit de consulter le site de la Faculté de philosophie de l’ICT pour se rendre compte que tout enseignement organique de la métaphysique de l’être tel que le demande pourtant le Saint-Siège en est pour le moment absent, et que le programme général ressemble (mais avec des frais d’inscription considérablement plus élevés…). à celui qui est donné dans une Faculté d’État.

La question décisive posée par cette incontestable avancée me paraît donc être la suivante : les responsables des Facultés canoniques de philosophie auront-ils le courage de faire reconnaître par l’État un programme vraiment canonique ? Ou bien seront-ils tentés de s’« agenouiller » (hélas ! je le sais , cela ne se pratique plus guère chez les catholiques que dans de semblables circonstances) devant des exigences qui n’ont pas à être les leurs ?"

Yves Floucat (Toulouse)

En effet, le jeudi 18 décembre 2008, Mgr Dominique Mamberti, secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les Etats, et Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères et européennes, ont signé à Paris, au Quai d'Orsay, un accord sur la reconnaissance des diplômes et des grades dans l'enseignement supérieur.

"Cet accord a pour objet de reconnaître la valeur des grades et des diplômes canoniques (théologie, philosophie, droit canonique) ou profanes (toutes les autres disciplines) délivrés par les établissements d'enseignement supérieur catholiques reconnus par le Saint-Siège et de faciliter les différents cursus universitaires", avait indiqué un communiqué du ministère français.

L'accord s'inscrit dans le "processus de Bologne" européen visant à créer un espace commun pour l'enseignement supérieur, par la reconnaissance des diplômes émis par les instituts d'études supérieures des pays européens, a également précisé le Saint-Siège

Le pape  Benoît XVI avait déclaré, s'adressant à des représentants de l'enseignement catholique des Etats-Unis "qu'au-delà de l'Eglise l'action des autorités académiques sert le pays tout entier, ajoutant qu'en appeler au principe de la liberté académique pour justifier des positions opposées à la foi et à l'enseignement de l'Eglise constituerait un obstacle et même une trahison de l'identité et de la mission de l'université catholique. Cette mission, poursuivait Benoît XVI, qui dérive du Munus Docendi de l'Eglise, ne peut lui être ni autonome ni indépendante. Les dirigeants et les enseignants catholiques de tous niveaux éducatifs ont le devoir et le privilège d'assurer aux élèves la connaissance de la doctrine et la pratique religieuse catholique. Discours de Benoît XVI à la communauté de l'enseignement catholique
 

Sources : francecatholique

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.03.2009 - T/Benoît XVI

 

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