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19 Avril 2005
 

L’enseignement de Jean-Paul II se poursuit en Benoît XVI

 

Le 02 janvier 2009 - (E.S.M.) - Le Christ, « route de l’homme », redonne aux droits de l’Homme leur fondement divin et les droits de l’Homme retrouvent avec le magistère leur vrai sens : les droits de Dieu en l’homme, et inversement les droits de l’homme dans le Christ. L’enseignement de Jean-Paul II se poursuit en Benoît XVI.

La nativité (Louvre, vers 1335) - Pour agrandir l'image Cliquer

"Deux humanismes s’opposent : le laïc et le religieux."

Non au naturalisme

Le 02 janvier 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Parmi les thèmes conciliaires ou pontificaux les plus débattus, il n’en est pas de plus traditionnel et de plus mal compris que celui qui traite de l’homme et de ses droits. Trois papes en ont parlé à l’Onu, non pas pour revendiquer des droits opposés à ceux de Dieu, mais bien plutôt pour affirmer, comme vient de le souligner Benoît XVI dans son message pour les 60 ans de l’Onu, que les vrais droits de l’Homme universellement admis par toutes les cultures, sont « enracinés en Dieu Créateur », à preuve « la loi naturelle inscrite par Dieu dans la conscience humaine ». Pourtant, cet enseignement très clair des papes est discrédité par une lecture médiatique et viciée, évidemment inacceptable, de nature maçonnique ou marxiste.

Montrer le Christ

Quelle est donc la clé de lecture qui permette à la fois de lire dans le fil de la Tradition et de dénoncer les lectures erronées ? Paul VI, ouvrant la seconde session conciliaire, disait clairement : le Concile n’a rien d’autre à montrer que le Christ. « Que sur cette assemblée ne brille d’autre lumière que le Christ, Lumière du monde… » Oui, car seul le Verbe Incarné, Dieu-fait-homme, rend possible un discours cohérent à la fois sur Dieu et sur l’homme, à la façon des Pères et de l’authentique Tradition. Un bel exemple, la parole célèbre de saint Irénée, tant aimée de Jean-Paul II : « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, mais la gloire de l’homme, c’est la vision de Dieu ». Au long des siècles et jusqu’au Concile, on parlait ainsi de l’homme dans l’Église : depuis que Dieu s’est fait homme, pas d’autre clé de lecture que le Christ. Sans elle, on tronque et on trompe le Concile. Parlant du « culte de l’homme », Paul VI rappelait le mot de sainte Catherine de Sienne : « C’est dans ta nature, ô Dieu éternel, que je connaîtrai ma propre nature. » Et il ajoutait : « Le Concile, dans son amour de l’homme et sa volonté de le servir, le convie à retrouver par le Christ ce Dieu dont saint Augustin a pu dire : “S’éloigner de lui, c’est périr.” »

Paul VI opposait ainsi deux humanismes : le laïc et profane, religion de l’homme-qui-se-fait-Dieu et dont le discours depuis trois siècles humilie à la fois l’homme et l’Église, contre l’humanisme issu de la religion du Dieu-qui-s’est-fait-homme. L’homme moderne, tel le blessé de la parabole du bon Samaritain, gît au bord du chemin, prêt à mourir. Mais, selon Paul VI, comme l’aubergiste de la parabole, l’Église s’est penchée sur lui. Dégoûté du faux humanisme par ses conséquences meurtrières, l’homme contemporain est orienté par le Concile et les papes vers un autre humanisme, un autre intérêt pour l’homme, vers l’amour même que lui voue son Créateur et Sauveur.

La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 a été condamnée par l’Église, parce qu’elle envisageait l’homme, non pas comme une créature de Dieu, mais comme une pure conception des philosophes athées, voulant faire de l’homme la raison d’être de toutes choses, se substituant à Dieu. Cette déclaration, entièrement teinte de naturalisme, amputait l’homme de sa relation essentielle à Dieu. Ramener au contraire les droits de l’Homme à leur fondement divin fut l’objet du magistère des papes contemporains, en face des fléaux de l’athéisme et des totalitarismes. Pie XII
(Message de Noël de 1942), Jean XXIII (Pacem in Terris), Paul VI, Jean-Paul II ont contemplé l’homme dans le dynamisme de l’Incarnation Rédemptrice.

Le Christ, « route de l’homme », redonne aux droits de l’Homme leur fondement divin et les droits de l’Homme retrouvent avec le magistère leur vrai sens : les droits de Dieu en l’homme, et inversement les droits de l’homme dans le Christ. L’enseignement de Jean-Paul II se poursuit en Benoît XVI.

Un moine de Triors

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Sources : HN N° 1436/2009
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  02.01.2009 - T/Méditations

 

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