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Catéchèse de Benoît XVI - 2008 sous le signe de Marie, Mère de Dieu et notre Mère

 

Cité du Vatican, le 02 janvier 2008 - (E.S.M.) - L'Audience Générale de ce matin s'est déroulée à 10h30 dans la Salle Paul VI. Le Pape Benoît XVI s'est arrêté sur la Divine Maternité de Marie et a souhaité que « la nouvelle année, commencée sous le signe de la Vierge Marie, nous fasse sentir plus vivement sa présence maternelle, ainsi que, soutenus et réconfortés de la protection de la Vierge, nous puissions contempler avec des yeux renouvelés, le visage de son Fils Jésus ».

Le pape Benoît XVI, salle Paul VI

Catéchèse de Benoît XVI - 2008 sous le signe de Marie, Mère de Dieu et notre Mère

L'Audience Générale de ce matin s'est déroulée à 10h30 dans la Salle Paul VI. Dans son discours en langue italienne, le Pape Benoît XVI s'est arrêté sur la Divine Maternité de Marie et a souhaité que « la nouvelle année, commencée sous le signe de la Vierge Marie, nous fasse sentir plus vivement sa présence maternelle, ainsi que, soutenus et réconfortés de la protection de la Vierge, nous puissions contempler avec des yeux renouvelés, le visage de son Fils Jésus et avancer plus rapidement sur la voie du bien. ». Benoît XVI a prononcé ce souhait  devant plus de 8 mille fidèles rassemblés dans la Salle Paul VI à occasion de la première audience générale de 2008.

Texte intégral de la catéchèse du Saint Père

Chers frères et sœurs !

Une ancienne formule de bénédiction, rapportée dans le Livre des Nombres, nous dit : « Que le Seigneur te bénisse et qu'il te garde. Que le Seigneur fasse luire sa face sur toi, et qu'il t'accorde sa grâce ! Que le Seigneur tourne sa face vers toi, et qu'il te donne la paix ! » (Nm 6.24-26). Avec ces mots que la liturgie nous a fait réécouter hier, premier jour de l'année, je voudrais formuler des souhaits cordiaux à vous, ici présents, et à ceux qui, en ces fêtes de Noël, m'ont fait parvenir des témoignages de proximité spirituelle affectueuse.

Hier, nous avons célébré la fête solennelle de Marie, Mère de Dieu. « Mère de Dieu », Theotokos, est le titre attribué officiellement à Marie au Vè siècle, exactement lors du concile d’Éphèse de 431, mais qui s'est affirmé dans la dévotion du peuple chrétien déjà à partir du IIIè siècle, dans le contexte de vives discussions de cette période sur la personne du Christ. On soulignait, par ce titre, que le Christ est Dieu et est réellement né comme homme, de Marie : son unité de vrai Dieu et de vrai homme était ainsi préservée. En vérité, bien que le débat semblait porter sur Marie, il concernait essentiellement le Fils. En voulant sauvegarder la pleine humanité de Jésus, quelques Pères suggéraient un terme plus atténué : au lieu du titre de Theotokos, ils proposaient celui de Christotokos, « Mère du Christ » ; cependant cela fut considéré comme une menace à la doctrine de la pleine unité de la divinité avec l'humanité du Christ. Donc, après de vastes discussions, lors du concile d’Éphèse de 431, comme je l'ai dit, d'une part, l'unité des deux natures en la personne du Fils de Dieu fut confirmée solennellement, la divine et l'humaine (cfr DS, n. 250) mais, d'autre part, la légitimité de l'attribution à la Vierge du titre de Theotokos, Mère de Dieu (ibid., n. 251).

Après ce Concile, on enregistra une véritable explosion de la dévotion mariale et de nombreuses églises consacrées à la Mère de Dieu, furent construites. Parmi lesquelles, la Basilique de Sainte Marie Majeure, ici à Rome. La doctrine concernant Marie, Mère de Dieu, trouva de plus, une nouvelle confirmation lors du Concile de Calcédoine (451) lors duquel le Christ fut déclaré « vrai Dieu et vrai homme (…) né pour nous et pour notre salut de Marie, de la Vierge et Mère de Dieu, dans son humanité » (DS, n. 301). Comme cela est bien connu, le Concile Vatican II reprend dans le huitième chapitre de la Constitution dogmatique sur l'Église Lumen Gentium, la doctrine sur Marie, en réaffirmant la divine maternité. Le chapitre s'intitule : « Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, dans le mystère du Christ et de l'Église ».

Le titre de Mère de Dieu, ainsi profondément lié aux fêtes de Noël, est par conséquent l'appellation fondamentale avec laquelle la Communauté des croyants honore toujours, pourrions-nous dire, la Vierge Sainte. Il exprime bien la mission de Marie dans l'histoire du salut. Tous les autres titres attribués à la Vierge trouvent leur fondement dans sa vocation à être la Mère du Rédempteur, la créature humaine choisie de Dieu pour réaliser le plan du salut, centré sur le grand mystère de l'incarnation du Verbe divin. En ces jours de fête, nous nous sommes arrêtés à contempler la représentation de la Nativité dans la crèche. Au centre de cette scène, nous trouvons la Vierge Mère qui offre Jésus Enfant à la contemplation de celui qui vient adorer le Sauveur : les bergers, les gens pauvres de Bethléem, les Mages venus de l'Orient. Plus tard, dans la fête de la « Présentation du Seigneur », que nous célébrerons le 2 février, ce seront les vieux Siméon et la prophétesse Anne qui recevront des mains de la Mère, le petit Enfant, pour l'adorer. La dévotion du peuple chrétien a toujours considéré la naissance de Jésus et la maternité divine de Marie comme deux aspects du même mystère de l'incarnation du Verbe divin et donc, n'a jamais considéré la Nativité comme une chose du passé. Nous sommes « contemporains » des bergers, des mages, de Siméon et d'Anne, et en avançant avec eux, nous sommes remplis de joie, parce que Dieu a voulu être un Dieu avec nous et il a une mère, qui est notre mère.

De ce titre de « Mère de Dieu », dérivent ensuite tous les autres titres avec lesquels l'Église honore la Vierge, et ceci est fondamental. Nous pensons au privilège de l' « Immaculée Conception », c'est-à-dire, à l'être exempt du péché depuis sa conception : Marie fut préservée de chaque tache du péché parce qu'elle devait être la Mère du Rédempteur. La même chose est valable pour le titre de « Vierge de l'Assomption » : Celle qui avait engendré le Sauveur ne pouvait pas être sujette à la corruption dérivant du péché originel. Et nous savons que tous ces privilèges ne sont pas accordés pour éloigner Marie de nous, mais au contraire pour la rendre proche ; en effet, en étant totalement avec Dieu, cette Femme est très proche de nous et nous aide comme mère et comme sœur. La place unique que Marie occupe dans la Communauté des croyants, résulte de sa vocation fondamentale à être la Mère du Rédempteur. C'est précisément pour cela, que Marie est aussi la Mère du Corps Mystique du Christ, qui est l'Église. Par conséquent, pendant le Concile Vatican II, le 21 novembre 1964, Paul VI attribua solennellement à Marie, le titre de « Mère de l'Église ».

Parce que la Vierge, Mère de l'Église, est aussi Mère de chacun de nous, nous sommes des membres du Corps mystique du Christ. De la Croix, Jésus a confié sa Mère à son disciple et, en même temps, a confié son disciple à l'amour de sa Mère. L'évangéliste Jean conclut le bref et suggestif récit avec les paroles : « Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19.27). La traduction italienne du texte grec est  ainsi : »  il l'accueillit dans sa propre réalité, dans son être. Donc, à l'instant suprême de l'accomplissement de la mission messianique, Jésus laisse à chacun de ses disciples, sa propre Mère, la Vierge Marie, comme héritage précieux.

Chers frères et sœurs, en ces premiers jours de l'an, nous sommes invités à considérer attentivement l'importance de la présence de Marie dans la vie de l'Église et dans notre existence personnelle. Confions-nous à Elle pour qu'Elle guide nos pas dans cette nouvelle période du temps que le Seigneur nous offre à vivre, et nous aide à être des amis authentiques de son Fils et ainsi des auteurs courageux de son Royaume dans le monde, Royaume de la lumière et de la vérité. Bonne Année à tous ! C'est le souhait que je désire vous adresser à vous ici présents et aux personnes qui vous sont chères en cette première Audience générale de 2008. Que la nouvelle année, commencée sous le signe de la Vierge Marie, nous fasse sentir plus vivement sa présence maternelle, ainsi que, soutenus et réconfortés de la protection de la Vierge, nous puissions contempler avec des yeux renouvelés, le visage de son Fils Jésus et avancer plus rapidement sur la voie du bien !

Encore une fois, Bonne Année à tous !

Texte original du discours du Saint Père L’UDIENZA GENERALE
Le Saint-Père s'adresse aux pèlerins francophones
Benoît XVI adresse ses vœux à tous !
Synthèse de la catéchèse
Benoît XVI évoque Marie, Mère de Dieu

Regarder la vidéo en italien - vidéo en français

Sources:  www.vatican.va - (© traduction E.S.M.)

© Copyright 2007 du texte original - Libreria Editrice Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.01.2008 - BENOÎT XVI

 

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