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CITE DU VATICAN
, le 30 Novembre 2005
–
Benoît XVI évoque le 40e anniversaire de la rencontre entre Athénagoras et Paul VI.
Le pape Benoît XVI a adressé un message au patriarche œcuménique à l’occasion de la fête du saint patron de l’Eglise de Constantinople, saint André, frère de saint Pierre: il y redit son engagement à promouvoir le dialogue et il manifeste son désir de pouvoir se rendre à Istanbul dès que possible.
Comme chaque année, une délégation fraternelle de Rome, conduite par le président du conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens,
le cardinal Walter Kasper
, s’est rendu au Phanar pour cette fête patronale.
La délégation romaine a assisté ce matin a la divine liturgie présidée par SS Barthélémy Ier, en la cathédrale St.Georges du Fanar. A la fin de la cérémonie, le Cardinal Kasper a adressé au Patriarche œcuménique un message de Benoît XVI.
L’Eglise catholique est engagée de façon irréversible dans la promotion de toute initiative utile pour fortifier la charité, la solidarité, et le dialogue théologique, affirme le pape.
Le pape dit espérer que Rome et Constantinople arrivent à « une communion toujours plus profonde, pour surmonter les obstacles qui demeurent encore », de façon à pouvoir «
célébrer ensemble la Sainte Eucharistie, sacrifice du Christ pour la vie du monde
».
D’autre part, Benoît XVI souligne qu’il aurait aimé être à Istanbul pour la fête de saint André.
Il mentionne en effet la rencontre «
historique
» entre
le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras,
dont ce sera le 40e anniversaire le 7 décembre prochain.
Ce fut l’occasion, souligne le pape, d’enlever de la mémoire des Eglises le souvenir des sentences d’excommunication de 900 ans auparavant, en 1054, et qui étaient devenues le symbole du schisme entre Rome et Constantinople.
Cet événement d’il y a 40 ans, est devenu le fondement « d’une nouvelle relation, caractérisée par le respect réciproque et la réconciliation ».
L’annulation des excommunications, a marqué, continue le pape, « le début d’une nouvelle saison de vie ecclésiale, de dialogue, qui a enregistré des progrès significatifs ».
Il mentionne, comme « source de satisfaction », pour lui-même la « reprise du dialogue théologique », après quelques années de « pause ». Il souhaite que celui-ci soit « fructueux » et qu’aucun effort ne sera épargné pour atteindre l’objectif.
Une note qui introduit le message de Benoît XVI précise l’importance du voyage du cardinal Kasper.
Les conversations de 2005, lit-on, en italien, sont « particulièrement importantes » puisqu’elles concernent en particulier « la préparation de la visite » de Benoît XVI au patriarcat.
Le pape avait en effet l’intention, continue la note, « d’être présent à Istanbul pour la fête de saint André 2005, et désire réaliser au plus vite, ce voyage au premier siège de l’Orthodoxie »
.
Parmi les autres sujets à l’ordre du jour, la note précise: le progrès des relations catholiques-orthodoxes, les problèmes et les questions qui touchent la vie et la pastorale des fidèles orthodoxes en Italie, et surtout la réactivation (après une pause de 5 ans), du dialogue théologique officiel établi en décembre dernier au Phanar durant une rencontre pan-orthodoxe présidée par le
patriarche Bartholomaios.
ZF05113007 (ZENIT.org)
L’apôtre saint André, modèle de « courageux témoignage évangélique »
Le pape s’adresse aux jeunes
ROME, Mercredi 30 Novembre 2005– L’apôtre saint André a donné un « courageux témoignage évangélique », rappelle le pape qui le propose en modèle aux jeunes.
A la fin de l’audience générale de ce mercredi, le pape a évoqué
la fête de l’apôtre saint André, le premier appelé par le Christ, et frère de saint Pierre.
Comme à l’accoutumée, le pape a salué les jeunes, les malades et les jeunes mariés.
Il leur disait: « Enfin, je salue les jeunes, les malades, et les jeunes mariés en rappelant parmi les jeunes particulièrement ceux qui viennent du diocèse de Teramo-Atri ».
Il ajoutait ce voeu: « Que l’apôtre saint André, dont nous célébrons aujourd’hui la fête, soit pour vous tous un modèle de suite du Christ, et de courageux témoignage évangélique ».
Rappelons que, si Pierre et Paul sont les saints protecteurs de l’Eglise de Rome,
André est le saint protecteur de l’Eglise de Constantinople
,
qui conserve ses reliques depuis le IVe s. Il a subi le martyre sur une croix en X , probablement en 62, peut-être en Grèce, à Patras.
Au XVe s., une relique fut confiée à l’Eglise de Rome, et elle fut conservée en l’église Sant’Andrea della Valle, jusqu’à ce que le
pape Paul VI décide de la remettre à l’Eglise de Constantinople, en signe de fraternité œcuménique, en 1966.
Les deux frères André et Pierre étaient des pêcheurs du lac de Tibériade, originaires de Bethsaïde, en Galilée. André fut tout d’abord un disciple de Jean Baptiste. L’Evangile selon saint Jean raconte que lorsqu’il entendit celui-ci désigner Jésus comme « l'Agneau de Dieu », il le suivit. Puis il vint annoncer à Pierre qu’il avait trouvé le Messie et c’est ainsi qu’il conduisit son frère au Christ.
Lors de la multiplication des pains, André conduira aussi au Christ le jeune garçon ayant pour toute provision cinq pains et deux poissons.
ZF05113005 (
ZENIT.org
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