Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Le Cardinal Bertone développe la position de Benoît XVI sur 'État et Religion'

 

Cité du Vatican, le 01 octobre 2008  - (E.S.M.) - Il y a ''des valeurs non négociables'' sur lesquelles l'Église a le devoir d'intervenir, a déclaré le cardinal Bertone. Sur la ''promotion de la vie humaine, de sa conception jusqu'à sa fin naturelle, sur la sauvegarde de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, l'éducation des enfants, le pape Benoît XVI a également appelé plusieurs fois à la ''non négociabilité'' de ces principes.

Le cardinal Tarcissio Bertone

Le Cardinal Bertone développe la position de Benoît XVI sur 'État et Religion'

État et Religion, le Cardinal Bertone affirmer la position de l'Église : « cela ne nous intéresse pas de faire de la politique mais on ne peut pas la laisser de côté »

Le 01 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - ''L'Église ne peut et ne doit pas prendre en mains le combat politique pour réaliser la société la plus juste possible. Elle ne peut et ne doit pas - a dit le Cardinal Tarcisio Bertone - se mettre à la place de l'État. Mais elle ne peut et ne doit pas rester en marge dans le combat pour la justice''. C'est ce qu'a affirmé le secrétaire d’état du Vatican en intervenant mardi lors d’une rencontre à l'Institut Aspen.

Il y a ''des valeurs non négociables'' sur lesquelles l'Église a le devoir d'intervenir, a ensuite ajouté le cardinal. Sur la ''promotion de la vie humaine, de sa conception jusqu'à sa fin naturelle, sur la sauvegarde de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, l'éducation des enfants - a poursuivi le cardinal Bertone -, le pape Benoît XVI a également appelé plusieurs fois à la ''non négociabilité'' de ces principes, qui - a-t-il poursuivi - ne dépendent pas de l'Église ni de sa supposée intransigeance ou, pire, de son esprit fermé face à la modernité ; ils dépendent plutôt, de la nature humaine, à laquelle ces principes sont liés''.

Le secrétaire d’état du Vatican a profité de l'occasion pour réaffirmer la pensée de Benoît XVI : que l'on croit ou non, ''les valeurs que la politique nourrit'', sont les paroles de Mgr Bertone, peuvent ''bien difficilement être respectées en vivant etsi Deus non daretur'', comme si Dieu n’existait pas.

"Le résultat tragique de toutes les idéologies politiques, même de tendances opposées, le montre bien, et il me semble que la crise financière d'aujourd'hui le confirme. Là où seul son propre profit est recherché, à court terme et presque en l'identifiant au bien, on finit par détruire le profit lui-même" a précisé le cardinal en ajoutant que pour gérer la mondialisation, "la politique n'a pas seulement besoin d'une éthique inspirée par la religion, mais a besoin que cette religion soit rationnelle".

Il existe certes une étique « laïque », comme on le dit souvent, c'est-à-dire non inspirée de la transcendance. Elle mérite de l'attention, du respect et rivalise souvent avec le bien commun. Elle risque cependant, parfois, de ressembler à celui qui voulait sortir des sables mouvants en se tirant par les cheveux ! En d'autres termes, en ne s'inspirant pas de la transcendance, on finit par être plus exposés à la fragilité humaine et au doute. Pour cette raison, malgré que nous proclamions à notre époque avec une solennité particulière les droits inviolables de la personne, on répond souvent à ces nobles proclamations, dans les faits, par une tragique négation. Et dans cette perspective, le cardinal cite un extrait du discours du pape Benoît XVI aux Bernardins à Paris : "Une culture purement positiviste, qui renverrait dans le domaine subjectif, comme non scientifique, la question concernant Dieu serait la capitulation de la raison, le renoncement à ses possibilités les plus élevées et donc un échec de l’humanisme, dont les conséquences ne pourraient être que graves."

''Je ne suis jamais d'accord - a affirmé le Cardinal - avec celui qui soutient que la politique est inutile, parce qu'il promet de construire aussi des ponts là où ne passe pas de fleuve.

Je suis convaincu, par contre que la politique est nécessaire. Mais je crois que, pour communiquer des valeurs authentiques - a-t-il précisé - on doit respecter le ''pont '' qui relie chacune de ces valeurs avec Dieu''. « Dans la distinction des rôles, la politique a besoin de la religion ; lorsque, par contre, Dieu est ignoré, le capacité de respecter le droit et de reconnaître le bien commun en vient à disparaître'', a ensuite affirmé le numéro deux du Vatican. C’est pourquoi la religion n'est pas un remède, une sorte d'« opium » des pauvres. ''Dans le monde politique d’aujourd’hui - a dit le cardinal Bertone – il arrive que cette conviction se trouve aussi bien à droite comme à gauche. Je ne crois pas, par contre, qu’un « retour à Dieu » doive être circonscrit à ces société qui ont du mal à décoller ou qui, au contraire, semblent s’efforcés à la ralentir''. Selon le secrétaire d’état du Vatican, la politique d'aujourd'hui a donc besoin de se reporter à la foi, en particulier au christianisme.

"L'Église n'est pas en quête d'applaudissements ni de popularité, car le Christ l'envoie dans le monde 'pour servir' et non ‘pour être servie'; elle ne veut pas ‘gagner à tout prix', mais ‘convaincre', ou pour le moins ‘alerter' les fidèles et toutes les personnes de bonne volonté concernant les risques que l'homme encourt quand il s'éloigne de la vérité sur lui-même ! », a conclu le cardinal Bertone.

Texte intégral du discours du cardinal Bertone Italien
 

Nouveau: conseils aux personnes qui désirent recevoir les actualités ou consulter le site régulièrement:  ICI


 

Sources : www.vatican.va -  (© traduction E.S.M.)  
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 01.10.2008 - T/Église

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante