Le Seigneur doit être pris au sérieux ! |
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Rome, le 01 octobre 2007 -
(E.S.M.) -
Ne nous faisons pas d’illusions : l’expérience du Seigneur Jésus dans
notre vie, le goût de sa présence qui pacifie et qui guérit, doivent
être pris au sérieux !
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Le
Christ pleure sur la Terre -
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Le Seigneur doit être pris au sérieux !
Ne nous faisons pas d’illusions : l’expérience du Seigneur Jésus dans notre
vie, le goût de sa présence qui pacifie et qui guérit, doivent être pris au
sérieux ! Accueillir Jésus veut dire Lui donner toujours plus de place dans
notre existence par une foi authentique qui nous fait nous engager à
fond et pas seulement en partie, dans la voie de la conversion personnelle,
quel que soit notre état de vie. Si l’engagement de conversion est seulement
partiel, cela veut dire que Jésus n’est pas considéré comme le Seigneur de
la vie, mais comme quelqu’un qui mérite seulement la moitié, seulement une
partie de notre cœur, et non pas la totalité de notre être.
Nous réduisons souvent notre engagement à aimer et à servir le Seigneur, et
nous le fragmentons dans le temps, et, si l’on ne s’en rend pas compte, cela
rend impossible l’admirable échange entre son Esprit Saint et notre
esprit, étant donné que l’on empêche l’action constante et merveilleuse de
la grâce sanctifiante, qui n’admet pas l’obstacle que constitue le péché.
Dieu voudrait transformer notre existence, il voudrait l’éclairer tout
entière de sa Lumière, et, au contraire... « Les hommes ont préféré les
ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises »
(Jean 3, 19). L’Évangile nous
montre clairement qu’il n’est pas permis de suivre le Seigneur d’une autre
manière que celle qu’il a Lui même indiquée. D’où la nécessité de la
présence de la sainte Tradition dans l’Eglise, pour que ce qui est vrai,
saint, sacré, ne soit pas balayé par le temps qui passe et par les hommes
qui vivent dans leur temps. Les vérités de la foi, les exigences pour suivre
le Christ, restent inchangées au long des siècles, tout comme la Parole de
Dieu ; et pour cela, il ne peut y avoir de chemins plus faciles, moins
exigeants, ou des raccourcis vers le sainteté. Le Seigneur n’est pas venu
pour tromper les hommes, et moins encore pour vendre une marchandise au
meilleur offrant.
Le Seigneur, à la différence avec nous, n’est pas un opportuniste.
Les hommes, qui ne peuvent plus supporter la force
invincible de la Vérité qui émanait de toute sa Personne, de chacune
de ses Paroles, de chacune de ses Actions, - signe indélébile que Dieu
était descendu sur la terre et marchait au milieu d’eux -
l’ont mis en Croix !
Le Seigneur Jésus, en vertu du mandat divin ne vient pas pour négocier le
salut, mais il est Lui-même le salut ;
il n’est pas venu nous apporter un peu plus de lumière, mais
il est Lui-même la Lumière ; il n’est pas
venu nous dire des vérités en plus, mais il est
Lui-même la Vérité, toute la Vérité ! Pour cela, on ne peut
laisser place au doute sur ce qu’il nous demande : « Si quelqu’un m’aime, il
observera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons chez lui et
nous ferons notre demeure chez lui » (Jean
14, 23)
Le Seigneur Ressuscité, précisément parce qu’il est ressuscité, est digne
d’être l’objet de toute notre attention et de tout notre engagement, comme
le déclare ce passage de l’Apocalypse : « Tu es digne, ô notre Seigneur
et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, car c’est
toi qui créas l’univers ; par ta volonté, il n’était pas, et il fut créé
» (Apocalypse 4, 11)
A la lumière de la Vérité qu’est le Seigneur Jésus, les épreuves mêmes de la
vie, petites ou grandes, acquièrent une valeur nouvelle, qui est aussi une
vérification concrète et précise de l’orientation réelle de notre cœur vers
le Royaume de Dieu. Quand une Croix nous arrive, quelle que soit la
situation où elle nous trouve, nous devons dire avec Saint Paul : « Tout
concourt au bien de ceux qui aiment Dieu »
(Romains, 8, 28). Tout ! Même dans
les épreuves les plus dures, si elles sont vécues avec le Seigneur - en
adhérant à sa parole, en croyant sans mettre de « si », ni de « mais aux
promesses des béatitudes - nous ferons l’expérience que le ciel sombre se
déchirera, et que notre esprit s’ouvrira à des horizons meilleurs et plus
élevés, à des biens infiniment plus grands que ceux que l’épreuve elle-même
est venue nous enlever ici-bas : la santé, les affections, les certitudes,
les songes de réalisation humaine, la renommée, les honneurs...
Prendre le Seigneur au sérieux, tout au long de cette brève vie sur la
terre, veut dire pouvoir s’unir au Ciel avec le nombre de tous ceux « qui
sont passés par la grande tribulation et ont lavé leurs vêtements et les ont
blanchis dans le Sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône
de Dieu, le servant jour et nuit dans son Temple ; et Celui qui siège sur le
trône étendra sur eux sa tente. Jamais plus ils ne souffriront de la faim ni
de la soif ; jamais plus ils ne seront accablés ni par le soleil, ni par
aucun vent brûlant. Car l’Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur
pasteur et les conduira aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera
toute larme de leurs yeux » (Apocalypse,
7, 14-17).
A la tête de cette armée de lumière, il y a la Reine des Saints qui, dans
son « testament », nous a laissé sur la terre une seule consigne :
prenez mon fils au sérieux, «
Faites tout ce qu’il vous dira »
(Jean 2, 5)
Sources:
www.vatican.va - VATICAN - l’abbé Luciano Alimandi
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 01.10.2007 - BENOÎT XVI
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