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Jean Paul II, Amour et Vérité comme Pierre

 

Rome, le 01 août 2007 - (E.S.M.) - La dévotion à la Divine Miséricorde, dont Sainte Faustine de Cracovie fut apôtre, a marqué la vie et la spiritualité du pape Jean Paul II dans les divers ministères qu'il a remplis, sans faire exception de celui d'Evêque de Rome.

Le pape Jean Paul II à Washington en 1979 -  Pour agrandir l'image: C'est ici

Jean Paul II, Amour et Vérité comme Pierre

La dévotion à la Divine Miséricorde, dont Sainte Faustine de Cracovie fut apôtre, a marqué la vie et la spiritualité du pape Jean Paul II dans les divers ministères qu'il a remplis, sans faire exception de celui d'Evêque de Rome. En effet, dans l'Encyclique Ut Unum sint, décrivant le ministère de Pierre et de ses successeurs sur la chaire romaine, Jean-Paul II écrivait: « Son ministère est un ministère de miséricorde né d'un acte de miséricorde » (UUS, 93). Tout au long de son pontificat le Pape "venu d'un pays lointain", comme il se présenta aussitôt après son élection alors qu'il s'adressait à la foule rassemblée Place Saint-Pierre, a été proche de l'homme pour témoigner par sa vie et annoncer par sa parole l'amour de Dieu.

L'amour pour le Christ, pour l'Eglise et pour l'humanité a toujours été le critère avec lequel Jean-Paul II a voulu accomplir le triple mandat que le Christ confia à Pierre: être le roc sur lequel s'édifie l'Eglise (cfr Mt 16, 16-19), confirmer ses frères dans la foi (cfr Le 22, 32) et paître les brebis de son troupeau (cfr Jn 21, 16).

L'amour pour le Christ, qui avant sa passion pria pour l'unité de ses disciples, a poussé Jean-Paul II à promouvoir l'unité de tous les croyants dans le Christ, conscient d'être en tant qu'évêque de Rome "le premier parmi les serviteurs de l'unité"(UUS, 94). Pour Karol Wojtyia "Romanum et petrinum", c'est-à-dire les dimensions locale et universelle, constituent deux aspects d'un unique ministère. Jean-Paul II a vécu avec grand engagement et a dépensé beaucoup d'énergie pour être le roc sur lequel s'édifie l'Eglise cherchant d'être le principe visible et le fondement de l'unité de l'Episcopat et des fidèles. Mais dans le magistère du pape, l'unité n'a jamais été entendue comme uniformité ou homogénéité mais au contraire comme valorisation des différences légitimes, en particulier de l'orient catholique, dans l'unité du dogme.

Jean-Paul II, convaincu que chaque évêque en tant que membre du collège épiscopal porte dans son cœur le souci du bien de l'Eglise universelle, a promu, selon l'enseignement de Lumen Gentium, une communion plus intense entre les évêques. Les divers Synodes qu'il a convoqués et présidés, ordinaires mais aussi continentaux, ont manifesté de manière visible, non seulement la communion des évêques avec le Successeur de Pierre mais aussi sa sollicitude pour toutes les Eglises et ont été l'expression la plus évidente pour trouver un juste équilibre dans le rapport difficile entre primauté et collégialité.

Ce service pour l'unité a aussi été rendu envers d'autres Eglises et confessions chrétiennes. Le choix de l'œcuménisme, accompli par Vatican II, a été mené avec courage, patience et persévérance à travers les rencontres avec les représentants des diverses communautés ecclésiales chrétiennes et aussi de façon particulière par les voyages dans certains pays européens à majorité orthodoxe.

Dès le début de son pontificat, en invitant les hommes à ouvrir les portes de leur cœur au Christ, Jean-Paul II a voulu sans cesse confirmer les croyants dans leur foi au Christ, Rédempteur de l'homme. Dans sa prédication Place St-Pierre, comme aussi depuis les autres places du monde, il n'a pas hésité à présenter Jésus-Christ comme la vérité qui rend libre et comme la mesure du véritable humanisme. Conscient que la foi doit s'incarner dans le quotidien, il a constamment rappelé les fidèles aux exigences implicites de suivre le Christ, dans un monde qui perdait assez rapidement le sens de l'homme, exigences qui pouvaient se résumer dans le droit à la vie pour tout être humain de la conception à la mort naturelle, à la liberté religieuse et à tous ces droits qui rendent la vie authentiquement humaine. Conscient que « la tâche de Pierre....comporte un souci constant de préserver, enseigner, déclarer la 'recta fides' (Rome, Au Collège Cardinalice, le 21 novembre 1985), devant les risques d'une réduction du Christianisme à une idéologie et de la personne de Jésus à un simple Messie terrestre, Jean-Paul II n'a pas hésité à corriger les erreurs de ses frères pour protéger la pureté du dépôt de la foi.

Ainsi son mandat de confirmer dans la foi s'est déroulé dans la double direction de l'enseignement et de la sauvegarde de la foi et de la morale. Mû par l'amour pour l'homme afin qu'il ait la vie dans le Christ, Jean-Paul II a accompli de nombreux voyages apostoliques, qui ont donné à son ministère pétrinien une connotation missionnaire qui exprime combien il était conscient, comme il a eu l'occasion de le dire lors de sa première visite à la Basilique St-Paul, que l'Evêque de Rome est aussi héritier de la tradition de Paul de Tarse, qui, par ses voyages, est le modèle de tout évangélisateur. Confiant à Pierre le mandat de paître son troupeau, Jésus demanda au pécheur de Galilée un amour exemplaire. Cette demande a constamment guidé Jean-Paul II qui était conscient, comme il le dit en prenant possession de Saint-Jean-de-Latran (Rome, le 12 novembre 1978), que "le contenu essentiel de ce ministère est le commandement de la charité", une charité totale envers Dieu et les frères, qui s'exprime en particulier dans l'accueil de la croix du Christ. Convaincu que "le lien entre foi et souffrance est typique"(Rome, le 29 juin 1983) du ministère de Pierre, Jean-Paul II a pu "moyennant la souffrance et au péril de sa vie et de sa santé rendre témoignage à sa Vérité et à son Amour", comme il le dit lui-même le 14 octobre 1981, rappelant l'attentat dont il avait été l'objet en mai de la même année. Suivant l'exemple de nombreux de ses prédécesseurs qui dans les premiers siècles à Rome sacrifièrent leur existence pour le Christ, Jean-Paul II a scellé son service pastoral et magistériel par l'offrande de sa vie, et en particulier sa maladie des dernières années, en sacrifice spirituel. Lors de la célébration de la messe de suffrage de Jean-Paul I et de Paul VI, celui qui était alors le Cardinal Ratzinger - notre pape Benoît XVI - affirma: «L'amour et la vérité apparaissent comme les deux pôles de la mission confiée aux successeurs de Pierre». A travers son service comme Successeur de Pierre, Jean-Paul II a constamment rendu témoignage à l'amour et à la vérité pour conduire, comme Pierre, l'Eglise à rencontrer Jésus-Christ, celui qui est la Vérité et le révélateur de Dieu qui est Amour.

Mgr. Nicola Filippi
Professeur à l'ISSR « Ecclesia Mater » de Rome
 

Sources: Totus Tuus:  - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 01.08.2007 - BENOÎT XVI - Jean- Paul II

 

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