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19 Avril 2005
 

Je ne vous laisserai pas orphelins…

 

Le 01 mai 2008 - (E.S.M.) - C'est l'Amour qui nous a créés. C'est l'Amour qui nous a sauvés. C'est l'Amour qui nous a guéris et ressuscités. C'est l'Amour qui vient en nous, si nous l'acceptons, si nous acceptons de pardonner et de nous reconnaître pécheurs.

L'Ascension du Seigneur  -  Pour agrandir l'image: Cliquez

Je ne vous laisserai pas orphelins…
(Évangile – Jean 14,18)

Solennité de l’Ascension du Seigneur

Nous continuons de méditer les paroles de Jésus, prononcées le Jeudi-saint, et relatées par l'apôtre Saint Jean, lors de ses adieux, après l'annonce de la trahison de Judas.

Dans quelques jours, nous verrons le Christ "monter à la droite du Père" dans Son Ascension. A ce moment-là, les apôtres sentaient qu'Il aller être pris et mourir. Avant l'Ascension, alors qu'Il était resté avec eux, ressuscité, pendant quarante jours, ils sentent qu'Il va partir encore et qu'ils ne Le verront plus jusqu'à la fin du monde (cf Mt 25; 31-33,46).

Ils s'étaient habitués à sa présence, à ses allées et venues, à ses enseignements, comme nous, à certaines périodes de notre vie, dans les joies spirituelles, les consolations, la ferveur, la joie…

Voilà pourquoi, Jésus, plein de bonté et de douceur, connaissant bien la nature humaine, leur recommande d'abord, si nous l'aimons, de rester fidèles à ses commandements (v.15 et 21). D'avoir une conscience droite pour faire honte à nos adversaires qui nous calomnient (1 P 3,16 – IIème lecture).

Comme pour Marie-Madeleine, pour les pèlerins d'Emmaüs, pour les disciples et les apôtres, dès qu'ils Le reconnurent, ressuscités, ils furent remplis de la paix et de la joie de Sa présence, dans leur âme. Il n'était plus utile, alors, qu'Il reste visible et sensible. Nous devons nous habituer aussi, de vivre dans la foi.

Mais le Seigneur fait plus: Il annonce qu'Il demandera à son Père d'envoyer le Paraclet, à la fois intercesseur, défenseur et consolateur. C'est l'Esprit de Vérité (v.17). Et c'est dans cet Esprit que nous trouverons le Père et le Fils, Un dans l'Amour du Dieu unique en trois personnes.

C'est l'Amour qui nous a créés. C'est l'Amour qui nous a sauvés. C'est l'Amour qui nous a guéris et ressuscités. C'est l'Amour qui vient en nous, si nous l'acceptons, si nous acceptons de pardonner et de nous reconnaître pécheurs.

Tous ces dons, toutes ces grâces, sont d'une grande exigence et nous avons, de ce fait, à rendre compte de l'espérance qui est en nous devant tous ceux qui nous le demandent, consciemment ou non, et le faire avec douceur et respect (1 P 3, 15-16).

En recevant le Vivant en nous, nous vivons de sa vie et nous voulons la transmettre à ceux qui se meurent de ne pas connaître l'Amour de Dieu incarné.

Que Notre-Dame nous y aide !

abbé Christian LAFFARGUE, curé

PRÉSENCE ABSENTE DU SEIGNEUR (synthèse des lectures)

Tous les textes de la fête que nous célébrons aujourd'hui nous redisent le mystère de l'Ascension dans son objectivité ainsi que la manière dont il nous concerne : expérience de l'éloignement de la présence physique de Jésus et, en même temps, ouverture à un autre mode de présence, présence absente, du Seigneur, qu'il s'agit de vivre désormais grâce à l'Esprit promis par le Père.

Depuis Pâques, la liturgie nous a permis de méditer les récits des différentes expériences de rencontre du Ressuscité avec les disciples. C'est bien lui et ce n'est pas lui, ou plutôt c'est lui mais autre. Présent, il l'est et le sera toujours : « Et moi je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Évangile). Mais désormais, entre l'homme qu'ils ont connu, avec lequel ils ont marché sur les routes de Galilée ou de Judée, entre cet homme et eux intervient l'événement pascal au terme duquel Jésus siège à la droite du Père. L'Ascension est donc déjà réalisée avant même que les disciples ne voient leur Seigneur « s'élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée » (première lecture). Quand les disciples cherchent à s'évader dans le ciel par-dessus les nuages, deux hommes en vêtement blanc les ramènent sur terre : c'est là qu'ils doivent être. Ils demeurent ces « hommes de Galilée » qui ont à témoigner de la Pâque du Christ jusqu'aux extrémités de la terre. Pour ce faire, ils vont recevoir la force du Saint-Esprit qui viendra sur eux. « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés » (évangile).

Aujourd'hui encore, nous partageons la responsabilité de cet appel adressé aux Apôtres. C'est ainsi que nous devenons responsables de nos frères en humanité parce que l'Évangile est message pour le monde. C'est là notre foi et notre espérance. Garder les commandements que Jésus a donnés engage notre personne. L'Évangile dans sa totalité devient ainsi un enseignement de vie pour les disciples. Il est signifié sacramentellement par le baptême et se déploie humainement dans l'existence quotidienne.

Méditation du pape Benoît XVI

Écoutons le voyant de l'Apocalypse. Qu'est-ce qu'il dit ? Il parle d'un monde réconcilié. D'un monde dans lequel les hommes « de toutes nation, race, peuple et langue » (Apo 7,9) sont réunis dans la joie. Comment une telle chose peut arriver ? Quelle est la route qui y conduit ? La première chose, la plus importante est celle-ci : ces personnes vivent avec Dieu ; Il a dressé « sa tente sur eux » (7,15), avons-nous entendu. Qu'est cette « tente de Dieu » ? Où se trouve-t-elle ? Comment pouvons-nous y arriver ? Le voyant fait allusion peut être au premier chapitre de l'Évangile de Jean, où on lit : « Et le Verbe se fit chair et dressa sa tente parmi nous » (1,14). Dieu n'est pas loin de nous, dans quelque lieu très distant de l'univers, où personne ne peut arriver. Il a dressé parmi nous : en Jésus il est devenu l'un de nous, avec la chair et le sang comme mous. La voici sa tente. Et à l'Ascension il n'est pas allé dans un quelque lieu loin de nous. Sa tente, Lui-même avec son Corps, reste au milieu de nous comme l'un de nous. Nous pouvons lui dire « Tu » et parler avec Lui. Il nous écoute, et si nous sommes attentifs, nous sentons aussi qu'Il nous répond, médite Benoît XVI. (Méditation de Benoît XVI sur les sources de la vie)


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Fête de l'Ascension du Seigneur

Sources :  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 01.05.08 - T/Méditations

 

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