Argentine : L’Archevêque de La Plata
dénonce la campagne d’apostasie collective |
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Le 01 avril 2009 -
(E.S.M.)
- L’Archevêque de La Plata dénonce la campagne d’apostasie
collective dans le pays, à travers laquelle on veut éradiquer le vécu
culturel de foi de la population.
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Mgr Héctor Aguer,
Archevêque de La Plata
Argentine : L’Archevêque de La Plata
dénonce la campagne d’apostasie collective
ARGENTINE - L’Archevêque de La Plata dénonce la campagne d’apostasie
collective dans le pays, à travers laquelle on veut éradiquer le vécu
culturel de foi de la population
Le 01 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Mgr Héctor Aguer, Archevêque de La Plata (Argentine), intervenant au
programme hebdomadaire « Une clé pour un monde meilleur », a exprimé
sa surprise face à la campagne diffusée par les médias électroniques
promouvant l’apostasie collective de l’Argentine d’aujourd’hui. Une campagne
à travers laquelle, comme l’explique l’Archevêque, « tous ceux qui se
considèrent comme des ex-catholiques ou qui voudraient renoncer à la foi
catholique sont invités à présenter dans leurs diocèses respectifs leurs
lettres d’apostasie, avec la demande que leur nom soit effacé des registres
baptismaux ».
A ce propos, le prélat rappelle en premier lieu que le baptême et les
registres des baptêmes ne peuvent être annulés ; la seule chose que l’on
pourrait faire serait d’« annoter, en marge des registres, comme on note le
mariage ou la confirmation, que cette personne est formellement un apostat
de la foi chrétienne, suivant une procédure ordonnée par le droit canon ».
Mais ce qui est vraiment important, selon Mgr Aguer, c'est l’idéologie et le
type de pensée qui se cache derrière cette campagne, qui « apparaît en toute
clarté dans la proposition qui est soutenue ». L’invitation est en effet
lancée par des groupes qui, comme on le lit dans le texte, déclarent : «
nous militons, nous communiquons et nous résistons à tout le discours et à
l’opération de domination sur nos corps, sur notre pensée et sur nos
pratiques quotidiennes de libération. Nous nous opposerons à son pouvoir
pastoral –au pouvoir pastoral de l’Eglise- le pouvoir symbolique de notre
radical ‘non en mon nom’ ». En réalité, selon l’archevêque, ce qui est
particulièrement troublant, c’est le motif contre lequel ils entendent
protester, à savoir « contre la présence publique et culturelle de l’Eglise.
Ce qui gêne expressément ces mouvements est que l’Eglise soit encore
enracinée dans le peuple argentin… et que la foi soit devenue une culture ;
c’est pourquoi l’objectif est justement d’éradiquer le vécu culturel de foi
de la population ».
Face à cette situation, l’archevêque rappelle que cette campagne devrait
représenter plutôt une stimulation pour les catholiques, « pour le
renouvellement de notre foi, non seulement individuelle, intime, mais avec
une projection dans la vie concrète et dans ses expressions culturelles ».
En ce sens il propose de revoir « tout ce qu’on pourrait faire autour du
baptême des enfants, comment établir une meilleure pastorale du baptême, qui
implique un accompagnement des parents qui baptisent leur enfant, pendant
les années qui précèdent l’entrée du jeune en paroisse pour recevoir la
catéchèse nécessaire afin de compléter son initiation chrétienne ». On
pourrait aussi « retrouver cette conscience selon laquelle, à travers le
baptême, nous sommes des témoins du Christ et nous devons manifester notre
foi dans la vie quotidienne ».
La Campagne d’apostasie en cours en Argentine pendant le mois de mars a été
lancée le 7 avec le slogan « Non en mon nom ! ». L’objectif est de
faire arriver à l’Eglise catholique argentine le plus grand nombre de
demandes d’apostasie. A ce propos un site web a été créé, à partir duquel
ceux qui souhaitent demander l’apostasie peuvent télécharger et remplir une
lettre adressée aux autorités ecclésiastiques. Selon les organisateurs, la
principale raison de présenter cette apostasie est que l’Eglise catholique,
parmi d’autres choses, « condamne l’avortement, l’homosexualité, boycotte
les tentatives de l’Etat pour une politique d’éducation sexuelle, s’oppose à
l’utilisation et à la distributions des préservatifs, à l’euthanasie, au
divorce », au nom de ces baptisés eux-mêmes. C’est pourquoi il faut obtenir
la non intromission religieuse dans les questions civiles, selon le critère
d’intromission religieuse que l’Eglise au contraire adopterait.

Sources : www.vatican.va (RG)
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 01.04.09 -
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