Après l’appel de Benoît XVI, prière
et attente pour les opérateurs de la Croix Rouge enlevés |
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Le 01 avril 2009 -
(E.S.M.)
- L’Appel de Benoît XVI pour la libération des otages a ramené
l’attention de la communauté internationale sur le cas et a
redonné du souffle aux discours des chefs politiques et
religieux qui font leur possible pour les négociations et
demandent une mobilisation générale pour le relâchement.
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Les
3 otages
Après l’appel de Benoît XVI, prière
et attente pour les opérateurs de la Croix Rouge enlevés
Chrétiens et musulmans à Mindanao et dans les îles
Sulu attendent avec impatience, plongés dans la prière, des nouvelles des
trois otages enlevés sur l’île de Jolo en janvier dernier par le groupe
terroriste “Abu Sayyaf”.
Le 01 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
Comme le communiquent à Fides des sources de l’Eglise locale, plusieurs
communautés chrétiennes et musulmanes condamnent ouvertement l’enlèvement,
ont lancé des initiatives et organisé des veillées de prière pour implorer
de Dieu la conversion des kidnappeurs, le salut et la libération des trois
opérateurs de la Croix Rouge aux mains des kidnappeurs : l’italien Eugenio
Vagni, le suisse Andreas Notter et la philippine Mary Jean Lacaba.
L’Appel
de Benoît XVI pour la libération des otages a ramené l’attention de la
communauté internationale sur le cas et a redonné du souffle aux discours
des chefs politiques et religieux qui font leur possible pour les
négociations et demandent une mobilisation générale pour le relâchement.
Les craintes et l’inquiétude pour leur sort ont augmenté après l’échéance de
l’ultimatum posé par les terroristes: à 14 heures aujourd’hui, mardi 31 mars
(8h du matin heure française). “Abu Sayyaf”, à travers son porte-parole,
avait demandé le retrait total des troupes de l’armée philippine de l’île de
Jolo, sous peine de tuer les otages. Le gouvernement philippin avait répondu
en partie à la demande, en retirant les soldats disposés sur une vaste zone
de la jungle de Jolo. Mais le geste n’a pas suffit aux kidnappeurs qui ont
annoncé l’échec de la négociation.
Les autorités ont alors proclamé l’état d’urgence sur l’île de Jolo et
l’armée a reconquis les positions abandonnées, mettant les rebelles sous
pression. La situation reste très incertaine : certains observateurs
craignent que cette stratégie ne conduise à l’élimination des otages, alors
que d’autres espèrent que la pression militaire pourra conduire à leur
libération soudaine.
L’Eglise catholique de Jolo a réaffirmé son « non » à toute violence et a
rappelé que les opérateurs de la Croix Rouge « sont du côté de la
population, sont arrivés aux Philippines Sud pour apporter du soulagement,
du réconfort et de l’assistance à la population éprouvée par le conflit et
par l’évacuation ». Ils sont « totalement étrangers au conflit. Les civils
innocents ne doivent pas être utilisés pour atteindre des buts militaires »
a réaffirmé la source de Fides.
Pendant ce temps les commissions « Justice et paix » des Eglises locales et
les ordres religieux, les groupes et les mouvements de dialogue
islamo-chrétien mettent en place toutes leurs ressources pour chercher à
persuader les kidnappeurs et pour empêcher l’exécution des otages.
Sources : www.vatican.va(
PA)
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 01.04.09 -
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