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Benoît XVI : Foi et parole
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Le 1er mars 2023 -
(E.S.M.)
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Il ressort que chaque homme ne détient la foi que comme « symbole »,
comme une pièce incomplète et brisée, qui ne saurait trouver son
unité et son intégralité qu'en s'unissant aux autres. L'Église est
partie intégrante de la foi, dont le sens est la confession commune
et l'adoration commune.
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Benoît XVI, pape et théologien -
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Benoît :
Foi et parole et la Foi comme symbole
LE SYMBOLE, EXPRESSION DE LA STRUCTURE DE LA FOI
II nous faut encore examiner deux points qui ressortent également du texte
et de l'histoire du symbole.
a) Foi et parole
Notre formule du Credo est un reste du dialogue primitif : « Crois-tu
- Je crois ». Ce dialogue, à son tour, renvoie au « Nous croyons » où le «
Je » du « Je crois » n'est pas absorbé mais incorporé. Ainsi à travers
l'origine et la forme primitive du symbole transparaît toute la structure
anthropologique de la foi. De toute évidence, la foi n'est pas le résultat
d'élucubrations du Moi solitaire, qui se forgerait des idées et qui, détaché
de tout, rêverait tout seul à la vérité. Elle est plutôt le fruit d'un
dialogue, l'expression d'une audition, d'un accueil et d'une réponse, par
laquelle l'homme, grâce à l'échange entre le « Je » et le « Tu », s'insère
dans le « Nous » de ceux
qui partagent la même foi.
Paul le dit dans la lettre aux Romains : «
La foi naît de la prédication » (Rm 10,
17). Mais, dira-t-on, cette affirmation est peut-être conditionnée par telle
époque, dont les conditions sont précisément susceptibles de changer. L'on
sera tenté d'y voir un effet d'une situation sociologique donnée. Et
peut-être un jour dira-t-on : « La foi naît de la lecture » ou « de la
réflexion ». Non, cette affirmation de Paul n'est pas le reflet d'une heure
historique, cette formule exprime une structure permanente de la foi. En
elle apparaît manifestement la différence radicale entre foi et simple
philosophie, différence qui, du reste, n'empêche pas la foi, en son fond, de
relancer la recherche philosophique de la vérité. En fait, la foi naît de la
« prédication », et non de la « réflexion » comme la philosophie. De sa
nature, elle ne vise pas à concevoir ce qui est concevable, au point de
constituer finalement un fruit de ma pensée. Sa caractéristique, c'est de
naître vraiment de la prédication ; elle est accueil d'une donnée, non un
produit personnel. L'exercice de ma pensée sur l'objet de la foi est
toujours « re-pensée » (Nach-denken), ré-flexion sur ce que j'ai
entendu et reçu.
En d'autres termes, dans la foi, il y a
priorité de la parole sur la pensée, priorité qui la différencie d'avec la
philosophie. Chez le philosophe, la pensée précède la parole. La
philosophie est le produit de la réflexion, que l'on essaye ensuite de
traduire en paroles, du reste toujours secondaires par rapport à la pensée
et, en principe, susceptibles d'être remplacées. La foi, au contraire, se
présente à l'homme de l'extérieur ; c'est là sa marque caractéristique. Elle
n'est pas - répétons- le une idée personnelle, de moi, mais la parole
d'un autre; elle n'est ni conçue ni pleinement concevable par moi ; à ce
titre précisément elle m'atteint, m'interpelle et m'engage. La double
structure : une interpellation venant du dehors « Crois-tu ? » et ma réponse
« Je crois », lui est essentielle. Rien d'anormal donc, si l'on est amené,
sauf des cas rares et exceptionnels, à dire : ce n'est pas à la suite d'une
recherche privée que j'ai trouvé la foi, mais je l'ai reçue, elle m'a pour
ainsi dire devancé. La foi ne peut pas et ne doit
pas être le fruit de la réflexion. L'idée
que la foi devrait jaillir de nos réflexions personnelles, qu'on devrait la
trouver par le moyen d'une recherche privée, manifeste un certain idéal, une
certaine attitude de pensée qui méconnaît le caractère propre de la foi.
Sa particularité propre consiste précisément dans l'accueil d'un donné
impossible à concevoir pleinement, un accueil pourtant qui engage ma
responsabilité ; car même si le don reçu n'est jamais entièrement ma
propriété, même si je ne puis jamais combler mon retard par rapport à lui et
réduire sa priorité, je dois cependant chercher à me l'assimiler de plus en
plus, en me livrant à lui comme à plus grand que moi.
Puisqu'il en est ainsi, puisque la foi n'est pas de mon cru,
mais qu'elle se présente à moi venant du dehors, la parole de foi n'est pas
adaptable à loisir, n'est pas interchangeable; elle m'est imposée déjà toute
préparée, devançant toujours ma pensée. La positivité de ce donné se
présentant à moi, sans être de moi, et qui me procure ce que je ne saurais
me donner à moi-même, cette positivité caractérise le processus de la foi.
De là découle la priorité de la parole sur la pensée. Ce n'est pas la pensée
qui crée les paroles, mais la parole déjà constituée qui trace la voie à la
pensée spéculative. A cette priorité de la parole et à la « positivité » de
la foi qu'elle implique, se rattache le caractère social de la foi. C'est là
une deuxième différence de structure par rapport à la pensée philosophique
qui est essentiellement individualiste. La philosophie, en effet, de sa
nature, est l'œuvre d'un particulier, qui médite comme tel sur la vérité. La
pensée, ce que j'ai conçu, m'appartient, du moins apparemment, puisqu'elle
vient de moi, encore qu'elle n'ait pas une vie autonome et qu'elle dépende,
consciemment ou non de beaucoup de facteurs. La sphère où elle s'élabore est
le domaine intérieur de l'esprit; de ce fait, elle se limite pratiquement à
moi, elle a une structure individualiste. Dans la suite seulement, elle
devient communicable par le truchement de la parole, d'ailleurs la plupart
du temps de façon très approximative. Pour la foi, nous l'avons vu, c'est
juste le contraire : ce qui est premier c'est la parole proclamée. Alors que
la pensée reste intérieure, purement spirituelle, la parole est facteur de
relation. Grâce à la parole, la communication s'établit au niveau du
spirituel; grâce à elle, l'esprit devient pour ainsi dire humain,
c'est-à-dire corporel et social. Le primat de la parole implique donc que la
foi vise à la communion de l'esprit par une démarche très différente de
celle de la pensée philosophique. Le philosophe se met d'abord en quête
d'une vérité personnelle et après seulement il cherchera à la communiquer à
d'autres. La foi, au contraire, est d'abord appel à une communion, appel à
l'unité de l'esprit par l'unité de la parole. Dès le départ, elle a un sens
social : créer l'unité de l'esprit par l'unité de la parole. En deuxième
lieu seulement, elle ouvre la voie à chacun pour son aventure personnelle
vers la vérité.
Si la structure dialogale de la foi nous livre une certaine
image de l'homme, elle nous fait découvrir également une certaine image de
Dieu. L'homme ne peut entrer en contact avec Dieu que dans la mesure où il
entre en contact avec ses semblables. La foi est essentiellement ordonnée au
« Tu » et au « Nous » c'est à travers cette double relation seulement
qu'elle lie l'homme à Dieu. Du point de vue de la structure intime de la
foi, la relation à Dieu et la relation aux autres hommes sont
inséparablement liées. Entre les deux, il y a corrélation et non
juxtaposition. Sous un autre angle, on pourrait dire : Dieu ne veut venir à
l'homme que par l'homme; il ne cherche pas l'homme en dehors de ses
relations sociales.
Cela dit, nous serons peut-être plus à même de comprendre, du
moins à l'intérieur de la foi, un phénomène surprenant à première vue et qui
pose problème pour le comportement religieux de l'homme. D'après la
phénoménologie de la religion - fait contrôlable par tous - on trouve
apparemment dans la religion, comme dans tous les autres domaines de
l'esprit humain, une grande diversité de dons. Par exemple dans le domaine
de la musique, à côté des créateurs, l'on trouvera des gens qui sont
simplement réceptifs et d'autres qui restent absolument insensibles. Il en
va de même, semble-t-il, pour la religion. On rencontre ceux qui sont «
doués » religieusement, d'autres qui le sont très peu. Les premiers sont
extrêmement rares ; ce sont des personnes qui ont une expérience religieuse
directe, possédant comme un don de création dans ce domaine, en vertu d'une
perception très vive du monde religieux : le « médiateur » ou le « fondateur
», le témoin ou le prophète, peu importe le nom donné par l'histoire des
religions à ces hommes. Ils ont le pouvoir d'entrer directement en contact
avec le divin, mais ils ne représentent qu'une rarissime exception.
En face de ces privilégiés pour qui le divin est
devenu expérience et certitude, il y a la masse des gens munis d'un sens
religieux ; ils sont réceptifs, sans l'expérience directe du sacré, mais
avec la possibilité d'y accéder par l'intermédiaire précisément d'un homme
privilégié.
Ici se présente une objection : ne faudrait-il pas que chaque
homme ait la possibilité d'accéder directement à Dieu, s'il est vrai que la
« religion » concerne chaque homme et que Dieu interpelle également chacun ?
Ne faudrait-il pas une égalité de « chances » et une égale possibilité pour
tous d'arriver à la certitude ? Après ce que nous venons de dire, la
question paraît mal posée : le dialogue de Dieu avec les hommes n'a lieu que
par le dialogue des hommes entre eux. La différence des charismes religieux,
qui permet de distinguer les hommes en prophètes et en simples auditeurs,
les oblige à se tourner les uns vers les autres et à vivre les uns pour les
autres. Le programme du jeune Augustin « Dieu et l'âme - rien d'autre » est
irréalisable, et il n'est pas chrétien. La religion, en fin de compte, ne se
trouve pas chez le mystique solitaire, mais seulement dans l'interrelation
de l'annonce et de l'audition. Le dialogue de l'homme avec Dieu ne va pas
sans le dialogue des hommes entre eux. Et peut-être le mystère éternel de
Dieu est-il l'invitation la plus pressante et toujours renaissante pour les
hommes d'établir le dialogue ; celui-ci, si brouillé et troublé qu'il soit,
laisse toujours percer le Logos, la véritable Parole, d'où
proviennent toutes les paroles, et que toutes les paroles essayent
d'exprimer dans un effort inlassable.
Cependant il n'y a pas encore véritable dialogue, là où les
hommes parlent de quelque chose. Pour avoir un vrai dialogue, il faut
que les hommes, au lieu de dire quelque chose « se disent » eux-mêmes ; il
faut que le dialogue devienne communication. Or lorsque l'homme se
communique lui-même, il sera toujours, d'une façon ou d'une autre, question
de Dieu, car dès le commencement de l'histoire, Dieu a toujours constitué le
véritable thème des discussions entre les hommes. C'est dans la mesure
seulement où l'homme se communique lui-même, que le Logos par excellence
s'incorpore, avec le logos humain, dans la parole de l'homme. Pour
cette raison, le témoignage sur Dieu disparaît, lorsque le langage se réduit
à une simple technique de transmission. Il ne faut pas s'attendre à trouver
Dieu dans la logistique. Là se trouve peut-être la véritable raison de nos
difficultés à parler aujourd'hui de Dieu ; notre langage tend de plus en
plus à revêtir la forme de combinaisons mathématiques, à ne communiquer que
des informations techniques et à être de moins en moins un contact à
l'intérieur du Logos de l'Être universel, contact par lequel nous
touchons consciemment ou inconsciemment au Principe même de toutes choses.
b) La foi comme « symbole »
Notre réflexion sur l'histoire du symbole des Apôtres nous a
montré dans la profession baptismale la structure primitive de la doctrine
chrétienne et du même coup la forme originelle de ce que nous appelons
aujourd'hui « dogme ». Il n'y a pas, à l'origine, une série d'énoncés que
l'on pourrait cataloguer et enregistrer comme dogmes.
Une telle conception s'impose peut-être à notre esprit aujourd'hui, mais ce
serait une méconnaissance de la vraie nature de la profession de foi en Dieu
qui s'est manifesté en Jésus-Christ. Tout le contenu de la foi
chrétienne est inséparablement lié à la profession du baptême qui signifie :
assentiment, renonciation, conversion, retournement de l'être, nouvelle
orientation de vie. Autrement dit, la doctrine chrétienne n'existe pas sous
la forme d'énoncés, séparés comme des atomes, mais dans l'unité du Symbole,
nom donné par l'Église primitive à cette profession de foi baptismale. C'est
le moment de cerner de plus près ce mot. Symbole vient du grec symballein
: mettre ensemble, réunir. Une coutume antique en constitue
l'arrière-plan : deux parties adaptables d'un anneau, d'un bâton ou d'une
tablette, comptaient comme signe de reconnaissance pour des hôtes, des
messagers ou des partenaires d'un traité. Le fait d'être en possession du
morceau correspondant donnait droit à un certain objet ou simplement à
l'hospitalité. Le symbole est un élément qui renvoie à un autre élément
destiné à le compléter, pour créer ainsi une connaissance et une unité
réciproques. Il est expression et moyen d'unité
21
Ainsi, la désignation de la confession de foi comme symbole,
indique profondément sa vraie nature. Car tel est le sens des formulations
dogmatiques de la primitive Église : permettre une confession commune de
Dieu, une adoration commune. Comme tel, le symbole renvoie à l'autre, à
l'unité de l'esprit dans l'unité de la parole. De ce point de vue, selon la
juste remarque de K. Rahner, le dogme (ou le symbole) implique toujours une
détermination de la terminologie22
qui, sous l'angle de la pensée, aurait pu être différente, mais qui, en tant
que formulation, a son sens bien précis : créer la communion dans
l'expression de la foi. Le dogme n'est pas un énoncé isolé qui aurait sa
raison d'être pour soi et en soi, il est l'expression de notre culte, la
forme de notre conversion, par laquelle nous nous tournons non seulement
vers Dieu, mais encore les uns vers les autres pour sa commune
glorification. C'est dans ce contexte qu'il faut situer la doctrine
chrétienne. Il serait intéressant d'établir, en partant de là, une histoire
des formes (Formgeschichte) de la doctrine de l'Église depuis le
dialogue baptismal, en passant par le « Nous » conciliaire jusqu'à «
l'anathème », à la Confession réformée et finalement au dogme, en tant
qu'énoncé particulier. On mettrait ainsi en lumière la problématique et les
divers degrés de prise de conscience, impliqués dans les expressions que la
foi s'est forgées.
De tout cela il ressort que chaque
homme ne détient la foi que comme « symbole », comme une pièce incomplète et
brisée, qui ne saurait trouver son unité et son intégralité qu'en s'unissant
aux autres. Pour réaliser le symballein, l'union, avec Dieu,
il faut nécessairement passer par le symballein : l'union, avec les
autres hommes. La foi demande l'unité, elle appelle les frères dans la foi,
elle est essentiellement orientée vers l'Église. L'Église n'est pas une
institution secondaire, formée à partir d'idées sans rapport avec elle, tout
au plus un mal nécessaire. L'Église est partie
intégrante de la foi, dont le sens est la confession commune et l'adoration
commune.
Cette découverte nous ouvre encore un horizon nouveau : l'Église, dans sa
totalité, ne détient, elle aussi, la foi que comme symbolon, comme
une moitié brisée, qui n'est vérité que par sa relation à l'infini, à ce qui
est tout autre, et à quoi elle vise au-delà d'elle-même. La foi ne peut
s'approcher de Dieu qu'à travers cette brisure infinie du symbole, à travers
ce dépassement perpétuel de l'homme.
Ainsi nous sommes conduits à une dernière constatation qui
nous ramène au point de départ. Augustin raconte dans ses Confessions,
comment la conversion au christianisme du célèbre philosophe Marius
Victorinus, a été décisive pour lui-même. Victorinus, en effet, avait
longtemps refusé d'entrer dans l'Église, sous prétexte qu'il possédait dans
sa philosophie tout l'essentiel du christianisme et qu'il était d'accord
avec les données fondamentales de la doctrine chrétienne23.
Puisqu'il pouvait, grâce à sa spéculation philosophique, considérer comme
siennes les idées chrétiennes centrales, il n'avait pas besoin
d'institutionnalisation de ses convictions par l'appartenance à une Église.
Il voyait dans l'Église - comme beaucoup de gens cultivés d'hier et
d'aujourd'hui - un platonisme pour le peuple, dont il pouvait se dispenser
en qualité de platonicien supérieur. Pour lui, seule l'Idée comptait.
D'accord pour les autres, incapables, comme le philosophe, de saisir l'Idée
dans son originalité propre, ceux-là il fallait les mettre en son contact
par le moyen de l'organisation ecclésiale. En entrant finalement quand même
dans l'Église, et devenu chrétien en dépit de son platonisme, Marius
Victorinus a reconnu l'erreur fondamentale d'une telle opinion. Le grand
platonicien avait compris que l'Église était plus et autre chose qu'une
simple institutionnalisation et organisation d'idées. Il avait compris que
le christianisme n'était pas un système de connaissances, mais une voie. Le
« nous » des croyants n'est pas un simple accessoire pour petits esprits, il
est, en un certain sens, la chose elle-même ; la communauté humaine est une
réalité qui se situe sur un autre plan que la simple « idée ». Si le
platonisme donne une idée de la vérité, la foi chrétienne, elle,
donne la vérité comme une voie ; c'est seulement en devenant une voie
qu'elle est devenue la vérité de l'homme. La vérité qui n'est que
connaissance, qui n'est que simple idée, reste sans dynamisme; mais en
devenant une voie pour l'homme, une voie qui le sollicite, qu'il peut et
doit prendre, elle devient la vérité de l'homme.
Font donc partie intégrante de la foi : la confession de la
foi, la parole et l'unité créée par elle, la participation au culte de la
communauté et finalement l'appartenance à l'Église, le fait d'être avec les
autres. La foi chrétienne n'est pas une idée, mais une vie; elle n'est pas
esprit qui se replie sur lui-même, mais incarnation, esprit dans le corps de
l'histoire et de la société. Elle n'est pas mystique de l'identification de
l'esprit avec Dieu, mais obéissance et service : dépassement de soi,
libération de soi précisément par la mise au service du transcendant qui
n'est l'œuvre ni de mes mains ni de mon intelligence; devenir libre en se
mettant au service du Tout.
21. Chez Platon, l'idée du symbole s'élargit en une interprétation de l'être
humain, lorsque dans « le Banquet », 191 d, à la suite du mythe des
androgynes, il explique l'homme lui-même comme un « symbole », comme une
moitié qui renvoie à ce qui lui correspondons l'autre : « ... Chacun de nous
n'est donc qu'une moitié d'homme qui a été séparé de son tout, de la même
manière qu'on coupe une sole en deux. Chacun ne cesse de chercher la moitié
qui lui correspond ».
22. K. RAHNEK, « Qu'est-ce qu'un énoncé dogmatique ? », dans Écrits
théologiques, 7 », Bruges, 1967, pp. 213-243, surtout 226-234. Tout ce
chapitre est tributaire de cet important article.
23. Voir le récit de la conversion de Marius Victorinus et de l'impression
qu'elle produisit sur Augustin, dans Confessiones, VIII, 2, pp. 3-5;
- cf. aussi A. SOLIGNAC, « Le cercle milanais », dans Les Confessions
(Œuvres de saint Augustin, 14), Desclée, 1962, pp. 529-536.
A suivre...
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Sources :Texte original des écrits du Saint Père Benoit XVI -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 01.03.2023
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